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La vengeance homéopathique de Ntoutoume Emane

ntoutoume-emaneOn le pressentait : Jean François Ntoutoume Emane, le maire sortant de la commune de Libreville, est véritablement en colère. Et c’est peu dire. Le «doyen» aurait entrepris de se venger de tous ceux qui se sont rendus coupables de trahison à son encontre. Même qu’une chasse aux sorcières, subtilement dissimulée par des arrêtés administratifs, aurait été lancée depuis que le honteux refus d’aller au front électoral a été opposé à l’ex-homme fort du 5ème arrondissement.

Pour certains, Jean François Ntoutoume Emane s’est vengé bien avant de se faire «trahir» par ses plus proches collaborateurs. Pour d’autres, le processus de vengeance aurait débuté dès son débarquement des listes électorales et le sentiment d’humiliation qui s’en est suivi. Pour d’autres observateurs enfin, l’actuel maire de la commune de Libreville, en froid avec de nombreuses personnalités issues de son propre parti politique, serait en passe de marquer un grand coup en châtiant tous ceux qui se sont rendu coupables de trahison à son égard.

Devant la diversification de positions et l’impossibilité à avoir le sentiment du concerné, nombreux sont ceux qui, dans le 5ème arrondissement de Libreville, s’adonnent à des propos et accusations pour le moins irrationnels. Qui pour maudire «ceux qui ont fait ça à Jacky», qui pour jubiler et se délecter des déboires du doyen. Pourtant, depuis son «débarquement», le «doyen» du 5ème arrondissement rumine et enrichi une colère qui, selon certains médias nationaux, a bien du mal à être dissimulée ces derniers temps.

Jean François Ntoutoume Emane brûle d’irritation et sa volonté de vengeance prend de jour en jour de l’ampleur, dit-on au quartier Lalala, son fief. L’on dit même le doyen en colère userait désormais de stratagèmes à la limite de la cruauté. Nos confrères de La Loupe (n°154) et La Une (n°101) rapportent à cet effet, qu’à l’Hôtel de ville de Libreville, les choses ont pris une autre tournure, mieux une dimension plutôt inquiétante. Le maire sortant aurait engagé une sorte de chasse aux sorcières dans le but de débusquer ses tombeurs et leur demander des comptes après le « putsch ».

Sur sa lancée vengeresse, «Jacky», selon un arrêté curieusement daté du 6 mai 2013, s’en est pris à deux de ses plus proches collaborateurs : Jean Félix Ayo Adibet et André Meyo M’Ekomie qui émargeaient, il y a quelques semaines encore, dans les comptes de l’Hôtel de ville. Le premier, en qualité de Conseiller du maire de Libreville auprès du 4ème maire-adjoint, chargé des services techniques, et le deuxième en tant que Conseiller du maire auprès du 2ème maire-adjoint, affilié quant à lui au service des Relations avec les maires d’arrondissements de la commune. Et il se murmure que le maire sortant serait en passe de remplacer l’un des deux «traitres» par Rose Ada N’nang, sa propre belle-sœur. Michel Rapito et John Ntoutoume, ses anciens proches collaborateurs, aux dernières nouvelles, auraient fait les frais du règlement de comptes entrepris par le futur ex-maire de Libreville. La colère du doyen est de type hémophilique. La saignée va donc continuer… de manière presqu’imperceptible.

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