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Noyade à Libreville dans les torrents des inondations

noyadeUne jeune nounou de nationalité togolaise est décédée dans l’après-midi du mardi 12 novembre des suites de noyade. Le tragique accident s’est déroulé au quartier Bas Gué-Gué alors qu’elle cherchait à traverser à gué une rue inondée qui a causé sa chute et son décès sur le coup.

Martine, une jeune baby-sitter de nationalité togolaise, est décédée ce mardi 12 novembre 2013 dans la cité du quartier Bas de Gué-Gué alors qu’elle tentait de traverser une rue inondée en raison de la forte pluie qui, pendant plusieurs heures, est tombée sur Libreville cette journée. L’accident mortel se serait déroulé aux alentours de 17 heures, à en croire Issa, un gardien de nationalité burkinabè, qui aurait accouru à la rescousse de l’accidentée, en vain.

Selon des témoins, la jeune fille âgée de 22 ans se serait rendue au quartier Bas de Gué-Gué dans l’objectif de rencontrer son petit ami qui y vivait. Mais pour Serge son patron, Martine était partie de son domicile où elle était hébergée depuis un an et demi, avec une somme de 120 000 francs en poche, se rendait chez sa sœur à Nzeng-Ayong afin de préparer un voyage, prévu pour ce mercredi 13 novembre. Mais, la nounou aurait vraisemblablement choisi de faire un détour par la cité du Bas de Gué-Gué avant d’aller enfin chez sa sœur.

L’employeur n’a été informé du décès de la baby-sitter que plusieurs heures après le drame. Ahuris et déboussolés il s’est déporté, avec sa compagne, sur les lieux du drame pour constater la dure réalité des faits. Martine était bien là, allongée et couverte d’un drap par les pompiers dépêchés sur les lieux.

Pour les pompiers, rejoints plus tard par les agents de la Police judiciaire (PJ), l’infortunée, en tentant d’enjamber une ruelle inondée par le torrent, aurait glissée et se serait retrouvée dans un caniveau ouvert qu’elle n’aurait pas pu voir à cause des eaux qui couvraient le passage. Une chute qui serait à l’origine des traumatismes visibles sur sa nuque, estiment-ils. La jeune fille qui, selon des habitants de la cité, avait pourtant été informée de la dangerosité de l’acte qu’elle entreprenait, aurait vraisemblablement percuté le rebord du caniveau se tuant ainsi sur le coup avant d’être entraînée par la forte pression par-dessous l’espèce de canal long de plusieurs mètres de profondeur. Les pompiers l’ont ensuite extrait de celui-ci, à une dizaine de mètres du point d’impact.

Une énième victime des inombrables inondations de Libreville qui vient relever l’absence de panneaux de signalisation dans certaines zones à risque, aussi bien dans les grandes rues que dans les quartiers. Il est à indiquer que le lieu où le malheureux accident s’est produit est en travaux depuis plusieurs mois. Et l’entreprise SOCO-BTP S.A adjudicataire d’un marché juste à côté aurait manqué de disposer des signalisations dans cette zone où, selon les habitants de la cité Bas de Gué-Gué, les eaux envahissent la route à chaque averse. Une situation à l’origine de plusieurs accidents, somme toute bénins, jusqu’au décès de cette demoiselle.

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