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Cinq morts dans un éboulement à Libreville

eboulement-2-300x181Le retour des pluies occasionne des désolations au sein de nombreuses familles. Après le drame de Kinguélé où l’on a enregistré trois morts à la suite d’un éboulement, voici que cinq autres personnes ont péri dans les mêmes conditions, dans la nuit du 13 au 14 novembre 2013, au PK 8.

Entre le mercredi et le jeudi 14 novembre 2013 de fortes averses sont tombées sur la capitale gabonaise jusque vers dix heures dans la matinée. Entre autres catastrophes enregistrées, de nombreux accidents de la circulation, avec plus ou moins de dégâts, mais surtout des inondations qui ont paralysé les quartiers Petit-Paris, Plein-Ciel et Oloumi. De même, un éboulement ayant causé quatre morts a été noté au quartier PK8 dans la zone dite «Deux-Ecoles», une banlieue de Libreville.

Selon des témoignages rapportés par l’agence de presse en ligne Gabonews, le drame qui s’est produit au milieu de la nuit a surpris une famille de sept personnes, tuant sur le coup le chef de famille et trois enfants. La mère a survécu ainsi que deux autres enfants.

Le drame serait dû à un éboulement de terrain qui n’a laissé aucune chance aux occupants de cette concession. En fin de matinée, les pompiers étaient encore sur le lieu du sinistre pour tenter de récupérer les corps ensevelis. Mais, en fin de journée, un autre adulte qui était encore sous les décombres de l’habitation sinistrée a été trouvé mort, portant ainsi le bilan à cinq morts.

Par ailleurs, dans plusieurs endroits de la ville, des habitations ont été immergées au point qu’on ne voyait plus que le toit. «Certains riverains ont transformé de vieux congélateurs en embarcations pour tenter de transporter les rares effets épargnés par les inondations», racontent les témoins.

Face à ce qui s’apparente à un abandon de responsabilités, au regard du silence affiché par le gouvernement, les sinistrés avaient érigé des barricades sur la voie express dès les premières lueurs du jour pour manifester leur mécontentement. La police est très vite intervenue pour rétablir l’ordre public.

En juillet dernier, une délégation du ministère gabonais de l’Environnement, emmenée par Hortense Togo, directrice générale de la prévention des risques, a séjourné dans la localité française de Troyes, régulièrement éprouvée par les crues et inondations, en vue d’étudier dans quelle mesure importer ces technologies et techniques au Gabon. Depuis lors, aucune suite n’a été donnée à ce voyage d’étude. En attendant, si rien n’est fait l’on risque de déplorer davantage de catastrophes dues aux inondations et aux éboulements de terrains à Libreville. Le problème étant littéralement lié aux constructions anarchiques et à l’absence d’urbanisation de la majorité des quartiers de la ville.

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