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Quid de la réduction du train de vie de l’Etat ?

golden-shoesSelon des observations récentes du Conseil économique et social (CES), l’Etat gabonais serait plus glouton que ne le lui permettent ses moyens. En un mot, ses charges augmenteraient plus vite que ses ressources. Une situation qui impose à l’Etat gabonais de faire des efforts en vue de réduire son train de vie. Et si cela commençait par le Haut ?

Selon les récentes observations du Conseil économique et social (CES), l’Etat gabonais serait plus glouton que ses moyens ne le permettent. En un mot, ses charges augmenteraient plus vite que ses ressources. Toute chose qui a récemment conduit les conseillers membres du CES à exhorter les autorités gabonaises en charge de la gestion des finances publiques et des ressources à revoir le train de vie de l’Etat à la baisse, mais également à envisager un gel de certains postes de dépenses qui, à long terme, risquent de coûter cher pour l’économie du pays.

Ainsi, pour les conseillers membres du CES, réunis le 12 novembre dernier pour l’examen du projet de loi de finances initial comptant pour l’exercice 2014, le Gabon devrait penser à réduire ses dépenses. Pourtant, l’on se rappelle que le projet de réduction du train de vie de l’Etat gabonais était, dès octobre 2009, après son accession au pouvoir, l’une des premières missions d’Ali Bongo. Selon un communiqué de presse officiel du gouvernement gabonais, le Président de la République nouvellement élu avait alors pris des mesures en vue de réduire le train de vie de l’Etat. Des «mesures drastiques», ainsi qu’on les présentait à l’époque.

Le gouvernement s’était alors promis de «renforcer la solidarité, la cohésion et l’osmose dans l’action ainsi que la réduction des charges de l’Etat en vue d’amorcer le processus de renforcement des recettes publiques à affecter, en priorité, aux dépenses d’intérêt national». Par ailleurs, le procès verbal sanctionnant le premier Conseil des ministres du président Ali Bongo, rendu public le 20 octobre 2009, annonçait, comme mesure devant servir d’exemple, la suppression du Cabinet privé du Chef de l’Etat. Désormais, pour Ali Bongo, il s’agissait pour chaque cabinet ministériel de disposer d’un directeur de cabinet, d’un chef de cabinet, d’un maximum de neuf conseillers par département, dont un conseiller diplomatique et un conseiller en communication, un directeur du protocole, cinq chargés d’études, un secrétaire particulière, une secrétaire de cabinet et quatre chargés de mission.

De même, les postes de ministres d’Etat et de ministre à titre personnel, des postes de coordonnateurs généraux à la Présidence de la République et de délégués ministériels, comme des postes de hauts commissaires, commissaires généraux et commissaires, avaient été supprimés pour laisser place à d’autres postes, présentés comme «moins coûteux», du point de vue des dépenses. Pourtant, quatre ans après, l’Etat continue de manger plus gros que son ventre, suscitant la désapprobation du CES. L’institution a donc demandé le gel de certains postes de dépenses liées à la main-d’œuvre non permanente de l’Etat et au solde permanent.

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