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La place du bois gabonais sur le marché international

bois-exportLe Gabon voudrait améliorer la place de ses essences forestières sur le marché international du bois, à en croire une récente rencontre entre le Premier ministre, Raymond Sima, des membres du gouvernement et des experts. Le bois transformé au Gabon avant exportation «n’engendre pas de valeur ajoutée».

Selon le chef du gouvernement, Raymond Ndong Sima, «depuis la mesure qui vise à interdire l’exportation des grumes, il est observé une augmentation du taux de transformation qui, malheureusement, n’engendre pas de valeur ajoutée.» Des mesures doivent donc être prises par le gouvernement en vue de faire figurer, en bonne place sur le marché mondial, le bois transformé au Gabon.

A cet effet, le ministre des Eaux et Forêts, Gabriel Tchango, celui en charge des Petites et Moyennes Entreprises (PME), de l’Artisanat et du Commerce, Fidèle Mengue M’Engouang, et un certain nombre de techniciens se sont réunis pour une séance de travail, la semaine écoulée.

Pour le chef du gouvernement, il s’agissait de trouver les moyens d’améliorer la percée, sur le marché mondial, des essences forestières transformées au Gabon. En effet, depuis l’interdiction de l’exportation du bois brut, la filière gabonaise du bois fait face à de nombreuses difficultés. De plus en plus de société installées dans le pays respectent la mesure prise par le Président de la République en novembre 2009, mais sur le plan des revenus, des efforts méritent encore d’être faits.

La transformation locale du bois, selon Raymond Ndong Sima et les membres concernés du gouvernement, serait encore moins génératrice d’emplois qualifiés, parce que n’étant pas suffisamment motrice d’autres activités. Une nouvelle organisation administrative des choses devrait alors être mise au point afin de remédier à la situation et favoriser à terme une meilleure présence du bois gabonais à l’échelle mondiale. Pour ce faire, le Premier ministre a appelé à une plus forte implication des opérateurs économiques présents, aussi bien sur le territoire national qu’à l’extérieur. Ce qui, sans nul doute, passe nécessairement par une meilleure facilitation sur le plan administratif.

Il s’est aussi agit pour les membres du gouvernement et experts présents à la séance de travail de faire des propositions sur les stratégies concourant au passage de la première transformation de bois à la troisième, dans l’objectif de susciter davantage l’intérêt des acheteurs étrangers. Et notamment de protéger le partenariat avec l’Union européenne qui risque, selon Fidèle Mengue M’Engouang, ministre des PME, de prendre un coup dès le 1er janvier 2014 en raison des accords des deux parties dans le cadre du marché de la sous-région. Au risque de passer d’un taux de douanes actuel à 6,5% à celui de 10% si le bois gabonais tombe dans le droit commun. Une date butoir qui implique donc que de nouvelles stratégies soient mises en place, a indiqué le Premier ministre, fixant la date du 22 novembre 2013 comme prochain rendez-vous, dans l’optique de mettre au point un document précisant, aussi bien les nouvelles stratégies pour le Gabon dans ce domaine que les différents produits dérivés du bois

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