La question énrgétique vient d’occuper pendant quelques jours les discussions des pays de l’Afrique Centrale réunis au sein du Pool Energétique de l’Afrique Centrale (PEAC). Un conclave à Libreville a permis de mieux cibler les investissements dans l’énergie pour une région riche en ressources énergétiques mais où les populations ont souvent difficilement accès à l’eau et à l’électricité.
S’il est vrai que le potentiel hydroélectrique de l’Afrique centrale représente près de 52% (avec plus de 650 000 gigawatts heure par an) de celui du continent, il n’en demeure pas moins que cette région reste la moins pourvue en réseau d’électrification. Voila un paradoxe préoccupant qui a amené le conseil des ministres des pays membres du Pool énergétique de l’Afrique centrale (PEAC) à examiner, entre autres, la situation des projets de l’espace énergétique communautaire. Il s’agissait notamment de définir les conditions de mise en œuvre des projets intégrateurs prioritaires en énergie au sein de la CEEAC.
Présidant ces assises, le premier ministre Raymond NDONG SIMA, a précisé au passage, que le gouvernement gabonais, dans le cadre du plan stratégique Gabon émergent, à accordé une place importante au développement du secteur de l’énergie électrique. Malgré une offre électrique structurellement déficitaire, le Gabon tente de valoriser son potentiel hydroélectrique et s’active également à la réalisation des liaisons électriques avec les autres pays de la zone CEEAC.
Le Pool énergétique de l’Afrique centrale accompagnera le Gabon et les autres pays membres dans la réalisation de ce projet novateur. Rappelons que la mission principale de cet organisme de la CEEAC est de mettre en œuvre la politique énergétique dans l’espace communautaire.
