Après une phase aller arrivée à terme sans argent, les responsables des clubs engagés dans cette deuxième édition du championnat professionnel de football ont décidé de ne pas courir le risque d’accorder un sursis à l’État qui n’a toujours pas payé la subvention des clubs.
«Pause pour le National football !» Telle est la décision que viennent de prendre, à l’unanimité, les patrons des 14 clubs qui animent la deuxième édition du championnat professionnel de football lancée en décembre 2013. Cette décision qui prend effet sur la 14e journée prévue pour ce week-end, serait justifiée par l’indisponibilité des fonds destinés à la rémunération des joueurs. Un total de six mois d’arrières.
«Après avoir fait un effort d’animer le National foot, jusqu’au terme de la première partie de la compétition qui compte 13 journées, il était nécessaire, après plusieurs interpellations à l’endroit de la Linaf, de suspendre, malheureusement le championnat, au regard des difficultés et de la gestion des clubs de D1», a indiqué Bosco Alaba Fall, président de l’association des clubs D1, dans les colonnes du quotidien L’Union. «Nous lançons un appel aux pouvoirs publics pour remédier le plus vite possible à cette situation, parce que notre objectif, c’est d’aller au terme du championnat», a-t-il ajouté.
Prévu prendre fin au plus tard le 25 mai prochain pour laisser place à la Coupe du monde Brésil 2014, conformément aux injonctions de la Fédération internationale de football association (Fifa), le respect de la date butoir de la fin des activités des clubs risque de perturber gravement le calendrier du championnat si rien n’est fait au plus présent pour sauver les meubles.
«J’ai espoir que les pouvoirs publics vont réagir le plus rapidement possible. Si les fonds sont débloqués au plus tard en début de semaine prochaine, ce serait une bonne chose, parce que la décision de suspendre la participation au championnat gêne énormément les 14 clubs», a confié Alaba Fall.
Cet arrêt qui n’est pas nouveau pour les acteurs du football gabonais, devient de plus en plus ennuyeux surtout quand on estime qu’il s’agit d’un championnat professionnel censé améliorer le niveau et la qualité du football gabonais qui trime encore à atteindre le niveau des meilleures nations du football africain.
