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Circulation routière : Route du nord, un grand danger pour les automobilistes

Une autoroute à Malabo. La Guinée équatoriale a entrepris la construction de nombreuses infrastructures à travers le pays. © Renaud Van der Meeren
Une autoroute à Malabo. La Guinée équatoriale a entrepris la construction de nombreuses infrastructures à travers le pays. © Renaud Van der Meeren
Le manque d?entretien de la route nationale 1 entre Lalara, Mitzic et Oyem (plus de 200km) dans la province du Woleu ? Ntem (nord), expose davantage les usagers de la route aux dangers de la circulation et à un risque réel d?accident élevé.

Reconnue pour son trafic assez élevé, cette route souffre d’un manque d’entretien criard au regard de son abandon par les services publics concernés. Les touffes d’herbes aux abords de cette route serpentée, accentue le risque d’accident surtout aux virages où, il est difficile et même impossible d’apercevoir au loin, un autre véhicule roulant dans le sens inverse.

Même les piétons des villages alignés sur cette voie sont exposés aux dangers de la circulation. Cette situation qui perdure oblige davantage, les automobilistes à redoubler d’ardeur au volant.

« Nous sommes obligés de klaxonner à chaque virage d’autant plus qu’on ne peut voir le véhicule qui arrive devant nous », a expliqué un automobiliste qui interpelle les pouvoirs publics.

L’importance de cette route qui mène aux trois frontières (Gabon, Cameroun avec la Guinée Equatoriale) est un vecteur de développement socioéconomique qui n’est plus à démontrer, car plusieurs produits vivriers transitent par la route du nord. Si, l’infrastructure routière est capitale pour faire progresser l’agriculture, faciliter le commerce, l’intégration et lutter contre l’exode rural, pour autant, l’entretien des routes existantes ne devraient souffrir d’aucune lenteur.

Levier incontournable du développement socio-économique, la route est encore confrontée au Gabon à de lourdes carences d’entretien. Pour pallier ce manquement, le gouvernement gabonais créait il y a quelques années avec l’Union européenne un organe de financement dédié, le Fonds d’entretien routier (FER), amélioré par la suite pour donner naissance au FER de 2e Génération (FER II), censé garantir la pérennité des routes gabonaises.

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