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Le Rapac se réexamine à Libreville

le-directoire-du-CALes administrateurs et acteurs de la société civile des pays membres du Réseau des aires protégées d’Afrique centrale (Rapac) sont réunis à Libreville les 13 et 14 mars dans le cadre de la 23e session du conseil d’administration et de l’assemblée générale de cet organe spécialisé de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale.

Depuis vingt quatre heures déjà, les administrateurs, membres de la société civile des pays de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), les partenaires au développement du Réseau des aires protégées d’Afrique centrale (Rapac) et les institutions forestières, évaluent, à Libreville, les recommandations de la revue institutionnelle, organisationnelle et financière réalisée en 2012 et soumise à la 22ème session du conseil d’administration du Rapac.

Pour le président du conseil d’administration du Réseau, Anatolio Ndond Mba, cette rencontre, la première à laquelle il prend part depuis son vote, marque un tournant historique avec des changements importants intervenus dans la vie du Rapac. Il s’agit entre autres du départ du président Samy Mankoto, la désignation du nouveau secrétaire exécutif en remplacement de Jean Pierre Agnangoye et du directeur administratif et financier, Jean Noël Eya.

En effet, sur la base des trois candidatures retenues suivant une procédure transparente et équitable initiée par le comité mis en place à cet effet et présidé par la secrétaire générale adjointe de la CEEAC, les administrateurs désigneront parmi les trois prétendants au poste de secrétaire exécutif du Rapac, le candidat qu’ils estimeront être le plus compétent, dynamique et surtout porteur de valeur ajoutée dont le Rapac a énormément besoin pour affronter les nouveaux défis et enjeux qui s’imposent à lui.
Conscient du peu d’intérêt souvent manifesté pour les acteurs de la société ou du manque d’espace d’expression, de plaidoyer dont ils font généralement les frais pour mieux promouvoir leur action dans le cadre la protection et de la préservation de l’écosystème, Anatolio Ndond Mba a invité ces derniers à saisir la plateforme qui leur est offerte dans le cadre du rendez-vous de Libreville pour revendiquer. «La société civile vit quotidiennement les réalités du terrain, c’est le moment de sensibiliser les administrateurs pour que ces derniers à leur tour sensibilisent nos gouvernements respectifs afin que les actions plus actives soient mises en œuvre pour faire face aux phénomènes du braconnage qui inquiète de plus en plus», a-t-il déclaré.

Le RAPAC est une association sous-régionale à but non lucratif, de caractère technique et scientifique et à vocation environnementale, constituée de membres gouvernementaux et non gouvernementaux. Ce Réseau se veut une plateforme d’harmonisation, de coordination, d’échange et d’appui entre les acteurs concernés par la gestion des aires protégées et par la valorisation des ressources naturelles. Il a le mandat de la COMIFAC (Commission des forêts d’Afrique centrale) pour l’application de l’axe 4 du plan de convergence sous-régional, relatif à la conservation de la biodiversité.

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