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Le personnel du Cenarest et des autres instituts exclus de la PIP

PIP-2Pour exprimer leur mécontentement, ces agents du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique ont décidé, depuis le vendredi 18 juin, de geler le fonctionnement régulier de leurs administrations et ont choisi pour site des manifestations, le Cenarest.

La Prime incitative à la performance (PIF) continue d’enregistrer des malentendus dans les administrations, même si le gouvernement déclare avoir déjà décaissé un peu plus de 19 milliards pour son paiement aux ayant droits.

Après l’Education nationale et la Santé, dont les agents bénéficient d’une prime d’incitation à la fonction enseignante, pour les premiers, et d’une prime de servitude et de risque sanitaire, pour le seconds, voici que 288 agents du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ont décidé d’arrêter le travail vendredi, en bloquant l’entrée principale du Centre national de la recherche scientifique (Cenarest), question donc de revendiquer leurs droit.

En brandissant le décret n° 001864/PR/MESRS du 5 décembre 1987, fixant le statut particulier des personnels de la Recherche scientifique et technologique, en son article 22, qui stipule que les chercheurs et techniciens bénéficient d’un régime particulier de primes et d’indemnités, en fait la prime d’incitation à la recherche (PIR), ces techniciens et autres agents disent n’avoir jamais perçu cette PIR.

Selon Achille Emvo, le président du collectif de ces agents en provenance de l’Institut de recherches technologiques, l’Institut de recherches en agronomie forestière, l’Institut de recherches en sciences humaines, l’Institut de pharmacopée et de médecine traditionnelle et du commissariat général à la recherche scientique, «il s’agit purement et simplement d’un refus du Commissaire général, Daniel Idiata, d’appliquer en toute objectivité ce décret». Non seulement il révèle que seuls les chercheurs bénéficient de cette prime mais, aussi et surtout, il demande au commissaire général de «réviser ses listes de bénéficiaires de la PIP». Car pour Achille Emvo et ses confrères, «pas de PIF, pas de reprise du travail», peut-on lire à l’entrée du Cenarest.

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