C’est une interrogation qui est sur les lèvres des portgentillais, les transports en commun deviennent rares à des moments, constate notre correspondant.
Les taxis se font rares depuis quelques jours. Les usagers de la route sont à la cherche du carburant principalement l’essence. Le téléphone arabe fonctionne en pareil moment. « J’ai eu un peu de carburant à la station du Château » dit avec un sourire Chantal M. à une autre personne qui se plaint de la raréfaction du liquide dans les stations-services. Des embouteillages se forment devant les stations. L’information circule par le bouche à oreille à Port-Gentil où les populations éprouvent des difficultés à emprunter un taxi. « Quoi les chauffeurs de taxis sont en grève ? » se demande Mélanie complétement en colère, qui depuis des heures espère trouver un éventuel transporteur. Ma sœur, ce sont les stations de pompage qui n’ont pas le carburant, explique Koffi, lui aussi à l’attente d’un taxi.
Travailleurs, élèves et autres usagers se voient arriver avec retard à leurs occupations à cause de l’insuffisance des taxis en service. « Oh, il me dit carrément 500 frs pour aller jusqu’au lycée » s’étonne Eric. Les chauffeurs se frottent les mains, c’est une occasion pour eux d’augmenter les tarifs des trajets, et les populations sont les victimes. La situation est consécutive à la grève déclenchée le 11 octobre denier par les employés de Libya Oil Gabon. De la rencontre de Libreville entre l’ONEP et la direction générale de Libya Oil, peut un service minimum se mettre en place. A Port-Gentil, les véhicules à gasoil circulent encore, cependant l’essence reste rare sinon recherchée dans une localité qui produit du pétrole.
Danny Kouélé Tolé
