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Séraphin Ndaot dézingue ses détracteurs

Ndaot1Pris à partie depuis son adhésion au Pacte social, le président du Parti pour le développement et la solidarité sociale (PDS) tire à boulets rouge sur ses détracteurs.

Vertement critiqué depuis son adhésion au Pacte social, le président du Parti pour le développement et la solidarité sociale (PDS) a répondu à ses détracteurs. A la faveur de la rentrée politique de son parti, la semaine dernière à Port-Gentil, Séraphin Ndaot s’est fendu de propos assez durs. «Ces gens-là, ces radicaux haineux et arrogants, il faut bien le dire, et on le voit bien, ils ne s’opposent pas au système dont certains sont d’ailleurs issus, ils s’opposent à un homme et à son patronyme», a-t-il asséné.

Le président du PDS refuse ainsi que son parti soit mêlé à cette classe politique qui souffre de «cécité passionnelle des gens dont la probité est sujette à caution». Probité ? Il a dit probité ? Si le président du PDS peut rappeler à ses détracteurs leur passé, ils peuvent tout aussi bien exiger de lui une introspection en interrogeant son rôle et son attitude durant la présidentielle de 1993 alors qu’il siégeait à la Cour constitutionnelle. Ils peuvent tout autant inviter l’ancien bâtonnier et ancien conseil juridique à s’épancher sur les dessous de certaines affaires de gros sous ayant défrayé la chronique dans le passé.

Quoi qu’il en soit, Séraphin Ndaot estime que l’homme politique doit reconnaître les avancées de son adversaire politique, chose qu’il a dit avoir faite en adhérant au Pacte social. «De façon triviale, au PDS on clame que c’est bon quand c’est bon et c’est mauvais quand c’est mauvais», a-t-il conclu. Une mise au point qui a le mérite d’être pour le moins claire, et qui s’inscrit en droite ligne des justifications déjà entendues de la part de cadres du PDS.

L’ancien maire de Port-Gentil affirme que son parti ne saurait être ni à vendre ni à compter dans la majorité. «Le PDS demeure un parti de l’opposition, il n’a pas signé un accord avec le PDG, mais bien avec le chef de l’Etat», avait-il indiqué. Une source bien informée justifiait plutôt ce choix pour faciliter le règlement d’un litige opposant le président du PDS à l’Etat. Concrètement, ce rapprochement devrait permettre à Séraphin Ndaot Rembogo d’accélérer le paiement des 130 millions de francs dont l’Etat lui serait redevable dans le cadre des fêtes tournantes sur la période 2002-2007.

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