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Filiation d’Ali Bongo : la sortie de crise selon le BDP-Modwoam

danielmengaraLe mouvement «Bongo Doit Partir – Modowan» se prononce pour la mise en place d’une commission paritaire censée trancher la question sur la base de test ADN.

Pour taire toutes les zones d’ombre relevées dans les écrits du journaliste-écrivain Pierre Péan, le mouvement BDP-Modwoam, exige une enquête parlementaire. Une sommation exprimée dans une lettre ouverte adressée aux membres de la Cour constitutionnelle et des 2 chambres du Parlement. «De telles accusations, si avérées, disqualifient d’emblée Ali Bongo Ondimba de toute prétention à la présidence de la République de notre pays et le positionnent, automatiquement, comme un faussaire ayant fait usage de faux et de fraude pour se hisser à la magistrature suprême du Gabon», estiment les initiateurs du projet, qui disent agir au nom des Gabonais de tous les bords politiques.

Pendant que les témoignages de personnalités prétendant avoir partagé une partie de leurs vies avec le mis en cause se succèdent, les membres du BDP Modwoam choisissent de concéder le bénéfice de la neutralité aux animateurs des institutions constitutionnelles, pourtant réputées «acquises» à la cause du régime en place. «En tant que membres d’un Parlement et d’une Cour constitutionnelle supposés représenter le Peuple, vous ne sauriez rester spectateurs d’une situation qui vous interpelle au niveau le plus fondamental. Il y a un impératif de clarification et de mise en lumière de la vérité», disent-ils, avant de prétendre que «l’affaire Péan est une affaire d’État qui constitue, potentiellement, le plus gros scandale de toute l’histoire de notre jeune République».

Selon eux, cette commission aurait pour objectif de commanditer en toute autonomie des tests ADN visant à l’établissement des liens de consanguinité entre Ali Bongo, Pascaline Mferri Bongo et Patience Dabany. Pour mener à bien cette opération, une procédure et des conditions ont été définies par le conseil exécutif extraordinaire du BDP Modwoam. Ces modalités prévoient, pour des «raisons de crédibilité de ce processus», que le président dudit mouvement, Daniel Mengara, ou Luc Bengone Nsi, président du Morena, soit à la tête d’un comité de vérification composé de 6 membres, dont 3 de l’opposition (Daniel Mengara, Pierre André Kombila et Luc Bengone Nsi) et 3 de la majorité. Cette commission se rendrait en France, au Canada, en Suisse, en Allemagne et aux Etats-Unis avec les prélèvements de salive des 3 personnalités sus-citées aux fins de procéder à des tests ADN. Bien entendu, il reviendrait au Parlement de leur faire injonction de se plier à ces prélèvements. Les résultats des tests seraient livrés aux Gabonais lors d’une conférence de presse publique censé clore l’«affaire Péan». «Les Gabonais n’accepteront aucun test fait en privé ou commandité par les Bongo eux-mêmes. Seuls des tests commandités par le Parlement et la Cour constitutionnelle selon les modalités ici énoncées seront acceptables aux yeux des Gabonais», met en garde le BDP Modwoam.

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