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Affaire Nziengui Madoungou : Séraphin Moundounga exempt de toute influence ?

seraphin-moundoungaSans doute parce que l’affaire a été publiée sur Facebook où le droit de réponse ne peut être excipé, Gabonreview a reçu une mise au point du service de communication du ministère de la Justice, Garde des Sceaux. Elle porte sur l’affirmation d’un confrère selon laquelle, «cinq proches d’Alfred Edmond Nziengui Madoungou, conseiller du président de la République, inculpés d’association de malfaiteurs et d’assassinat avec prélèvement d’organes humains, sont sur le point d’être libérés à Mouila», grâce à l’intervention de Séraphin Moundounga. Ci-après, l’intégralité de la mise au point.

Dans un article pamphlétaire publié sur son compte Facebook, le journaliste Jonas Moulenda, fait croire que les proches de Monsieur Alfred Edmond Nziengui Madoungou ont été libérés de prison à la demande du Ministre de la Justice, Garde des Sceaux. Il s’agit d’un grossier mensonge, car conformément aux dispositions du Code de Procédure Pénale le Ministre de la Justice ne dispose que du droit de mise en liberté conditionnelle mais à la seule condition que les personnes incriminées soient jugées et condamnées, et qu’elles aient purgé au minimum la moitié de leur peine conformément aux articles 537 à 545 du Code de Procédure Pénale.

Dans les faits, les collaborateurs de Monsieur Alfred Nziengui Madoungou bénéficient d’une mise en liberté provisoire sollicitée par leur avocat et accordée par le Juge d’Instruction conformément aux dispositions des articles 121 à 123 du Code de Procédure Pénale.

L’enquête se poursuit en procédure d’information judiciaire, menée par le Juge d’Instruction qui rendra, le moment venu, ses conclusions pour savoir si oui ou non, la dénonciation dont sont victimes les collaborateurs de Mr Nziengui Madoungou, serait fondée ou s’il s’agit d’une dénonciation calomnieuse engageant la responsabilité pénale du dénonciateur, conformément à l’article 282 du Code Pénal, car pour l’information de ceux qui ne croient qu’à la rumeur, à la délation et à la calomnie, depuis que les proches d’Alfred Nziengui Madoungou ont été placés en détention préventive aucune famille ne s’est présentée à la Justice pour dénoncer la disparition d’une fille ou de deux garçons pour lesquels un détenu pour vol déclare, sans donner ne fut-ce que les noms de victimes, avoir participé à leur assassinat sans qu’il n’apporte la moindre preuve de ces dénonciations et sans qu’on ne découvre de corps.

L’information judiciaire se poursuivant, la liberté d’un inculpé est un droit dont la détention préventive est une exception conformément à l’article 115 du Code de Procédure Pénale.

Il est judicieux de lire le Code de Procédure Pénale pour ne pas tomber dans l’amalgame, d’être victime de menées subversives, orchestrées par certaines personnes tapis dans l’ombre en faisant croire qu’ils ne sont que des figurants, alors même que se sont eux qui sont de véritables metteurs en scène dont l’information judiciaire qui se poursuit, portera toute la lumière sur cette affaire pour que la loi soit appliquée dans toute sa rigueur.

Les services chargés de la communication du Ministère de la Justice, Garde des Sceaux

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