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Dialogue social : L’alerte des agents publics

L’ambiance lors de la lecture du rapport du dialogue social d’Agondjé. © facebook/mvemess
L’ambiance lors de la lecture du rapport du dialogue social d’Agondjé. © facebook/mvemess
Au regard de ce qu’ils tiennent pour un mutisme inquiétant de la part du gouvernement, les employés de l’État qui croient voir arriver une entourloupette, ont tenu à mettre en garde les pouvoirs publics contre toute tentative de leur imposer des décisions non consensuelles.

À l’occasion d’un point presse donné le 7 janvier dernier par l’ensemble des syndicats du secteur public à la salle des enseignants de l’Université Omar Bongo, les hommes et femmes de l’administration publique ont dénoncé ce qu’ils perçoivent comme «la future supercherie» du gouvernement. N’ayant ni donné leur point de vue ni formulé des propositions sur les sujets débattus durant les 30 derniers jours à Agondjé mais s’étant illustrés par un absentéisme notoire dans les commissions les plus importantes, les membres de l’équipe Ona Ondo déroutent. Leur attitude prête à interprétation.

Les partenaires sociaux considèrent avoir été témoins d’un «spectacle déconcertant». «Le gouvernement veut nous donner l’impression qu’il nous a envoyé à Agondjé pour aller perdre du temps parce qu’il ne veut pas tenir compte des décisions que nous avons prises lors des rencontres du dialogue social», ont estimé l’ensemble des syndicalistes, avant de fustiger l’attitude des ministres de l’Économie et de la Fonction publique, accusés d’avoir contredit le président de la République sur la date d’entrer en vigueur du nouveau système de rémunération de la Fonction publique. «Lors du discours à la nation, le président de la République a annoncé les différentes revalorisations salariales pour janvier 2015. Quelques minutes après cette allocution, grande a été notre désagréable surprise de suivre sur les médias publics deux imminents membres du gouvernement aller à l’encontre des dires du chef de l’exécutif. Pour ces derniers, il faudrait attendre 6 mois pour l’applicabilité», ont-ils fait remarquer.

Ces agents publics disent se réserver le droit d’entreprendre toute action syndicale en cas de non-respect de cette échéance. Ils invitent le gouvernement à se mettre rapidement au travail avec les partenaires sociaux. Le rapport adopté par la sous-commission publique nonobstant l’abstention du gouvernement prévoit l’augmentation du Smig de 80 000 à 300 000 francs, du point d’indice de 150 points supplémentaires et de la valeur indiciaire de 425 à 1500 francs, la réduction de la durée de la carrière de 37 à 20 ans ainsi que le relèvement et le nouveau mode de calcul de la pension retraite.

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