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Ali Bongo et son État-civil

ali_bongo_veoux2015Sur Radio France Internationale, le président de la République s’est enfin exprimé sur sa filiation avec Omar Bongo Ondimba.

Pour la première fois depuis la sortie du livre du journaliste-écrivain français Pierre Péan, «Nouvelles africaines – Mensonges et pillages au Gabon», Ali Bongo s’est exprimé, le 11 janvier dernier, sur sa filiation. A la faveur d’un entretien sur Radio France internationale (RFI), il a lancé : «Mes origines, (les Gabonais) les connaissent. (Ils) m’ont vu naître et grandir», avant de souligner que ce sont ses accusateurs qui doivent apporter les preuves de leurs assertions.

«C’est à eux de démontrer que je ne suis pas qui je suis, que je ne suis pas le fils d’Omar Bongo. C’est à eux de démontrer que je viens du Biafra. Qui m’a vu là-bas? Qui est allé m’y chercher, qui m’a ramené? C’est à eux de le démontrer. Moi j’ai une famille et les membres de ma famille me reconnaissent comme tel. Et Dieu sait que j’ai une nombreuse famille. Et Dieu sait que mon père a eu de nombreux enfants, autant c’est mon père qui m’a élevé pour que je devienne l’homme que je suis. Si mon père m’avait adopté, il l’aurait dit. Pourquoi l’aurait-il caché ?», a-t-il ajouté.

Evoquant la question de son extrait de naissance querellé, le président de la République s’est voulu catégorique, au risque de relancer le débat ou d’apporter de l’eau au moulin de ses détracteurs. «Ce sont des faux documents. On ne va pas revenir là-dessus», a-t-il asséné, invitant son interlocuteur à évoquer les questions programmatiques. «Il faut retenir une chose : les petits esprits discutent des gens. Les Gabonais veulent savoir ce qu’on leur réserve. Le programme qu’on a pour le développement du pays. Il est donc curieux et fâcheux que les gens puissent divertir l’opinion sur des sujets comme ceux-là», a-t-il lâché. «Ce qui est risible et en même temps triste, dans une affaire comme celle-là, c’est que les Gabonais attendent un autre débat que celui des origines du président», a-t-il tranché, avant de s’appesantir sur ses relations avec l’auteur du livre qui met en doute son éligibilité et la sincérité de son état-civil. «Pierre Péan est venu ici à Libreville. Je l’ai reçu à mon bureau. Il est venu me dire qu’il voulait faire un ouvrage sur mon père (Omar Bongo), le grand homme qu’il a été, l’homme qui a été critiqué et abusé. Il voulait rétablir la vérité et il est venu me voir pour me le dire. Et même, au sortir de mon bureau, il m’a dit que les Gabonais avaient la chance d’avoir quelqu’un qui a été bien élu. La preuve que j’ai été bien élu. Je n’ai pas bourré les urnes. C’était en 2011. Visiblement n’ayant pas obtenu ce qu’il souhaitait (assistance, aide), il a écrit ce qu’il a écrit», a-t-il confié.

A en croire Ali Bongo, ils ne se sont plus revus bien que le journaliste-écrivain français ait tenté de le rencontrer à plusieurs reprises, en vain. Au-delà de ces questions, le président de la République s’est expliqué sur sa participation à la marche de soutien à Charlie Hebdo, mais également sur les questions économiques en lien avec le Gabon.

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