La chasse aux commerçants a repris au sein du marché Mont-Bouët, à l’ex gare-routière, au quartier Petit-Paris et à la descente de la Peyrie.
Jeudi 22 janvier, la tension est montée entre les forces de l’ordre et les commerçants qui étalent leurs marchandises à même le sol dans le plus grand marché de Libreville. Ces vendeurs, régulièrement expulsés, reviennent toujours sur leurs lieux de négoce, malgré la succession des mesures d’interdiction venant de l’autorité urbaine.
Grande a été leur surprise en voyant débarquer les véhicules des forces de l’ordre et un bataillon armé venu pour déguerpir tous ceux qui obstruent les voies de circulation des véhicules et des piétons.
L’intervention des éléments de la Police nationale dès 7h du matin a créé la panique générale et ces derniers profitant de l’occasion pour brûler les marchandises des commerçants hors-la loi. Cependant les mêmes causes produisant les mêmes effets, le départ des éléments de la police signe automatiquement le grand retour de ces vendeurs déguerpis.
Il se pose donc un véritable problème de relogement des commerçants qui exercent leur activité à la sauvette. En effet, ériger un grand local pour les abriter serait un début de solution, même si malgré la construction de deux marchés au quartier Nkembo, ces derniers continuent de vendre leurs marchandises en bordure de trottoir.
L’absence de propositions alternatives et la complaisance de certains éléments de l’ordre sont, pour beaucoup, dans la persistance de ce phénomène.
