A un an de la grande échéance présidentielle, le Parti Démocratique Gabonais (PDG) s’illustre par des actes de trahison dans ses rangs. Chaque élection est une occasion de constater le manque de cohésion entre ces « camarades », faut-il écarter les mis en cause et les laisser clairement gagner les rangs de l’opposition ?
Les cas d’indiscipline sont désormais fréquents au sein du Parti Démocratique Gabonais (PDG), il suffit de la moindre élection sur le plan local pour assister à des retournements de situation rocambolesques qui mettent à mal ce parti.
Dénoncer pour trouver des solutions
Pourquoi continuer à taire les noms des personnes à l’origine de ces dérapages au sein du PDG ? En effet, depuis peu on observe au sein de cette formation politique une répétition du scénario du scrutin local du département du Ntem où le candidat du PDG qui comptait le plus grand nombre de conseillers s’est pourtant fait battre par son adversaire. D’après certaines indiscrétions, des personnes hautement placées dans le parti sont souvent à l’origine de ces trahisons envers des candidats investis officiellement par le PDG. Les résultats des récentes sénatoriales ont permis une fois de plus de voir à quel point ces « pédégistes » de nom, pactisent avec leurs adversaires politiques en leur donnant facilement les voix des conseillers pourtant chargés d’assurer la victoire de leurs pairs.
Comment un membre du bureau national, un conseiller politique ou un membre éminent d’une formation politique peut-il décider de nuire à son propre parti en favorisant un candidat indépendant ou membre de l’opposition ? Existe-t-il une raison cachée qui expliquerait cette nouvelle tendance ?
Des actions en faveur de l’opposition ?
Des rumeurs circulent sur d’éventuels rapprochements de membres du PDG avec l’opposition. Si celles-ci sont fondées, on comprend alors que l’entourage du chef de l’Etat est donc infiltré par des taupes qui cherchent à déstabiliser son action et celle de son parti. Ce ne sera alors plus une surprise de voir de nombreux « Jean Ping » traverser le pont pour rejoindre l’opposition, au moment opportun.
Des sanctions sont-elles à l’ordre du jour ?
Les échecs d’Honorine de cadres du PDG tels que Honorine Dossou Naki, Flavien Nzengue Nzoundou lors des récentes élections sénatoriales qui comptaient pourtant un nombre élevé de conseillers seront examinés par le secrétariat exécutif du PDG. A cet effet un conseil de discipline devrait être convoqué dans les prochains jours au cours duquel des têtes ne manqueront certainement pas de tomber.
A suivre…
