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« La démission de Ndemezo’o Obiang est plutôt une bonne chose » (Bilié-By-Nzé)

Billie-Bi-Nze2La démission du député René Ndemez’o Obiang du parti démocratique gabonais (PDG) est plutôt une bonne chose, a estimé, mardi à Libreville, le porte-parole de la présidence de la République, Alain-Claude Bilié-By-Nzé, relevant le marchandage dont usait l’ancien hiérarque du parti au pouvoir, au nom de Bitam.

« Il y a des départs qui font du bien parce que ça permet en sorte que le champ politique soit lisible », a considéré M. Bilié-By-Nzé, avant d’ajouter que « lorsque quelqu’un veut partir d’un parti politique, il vaut mieux qu’il soit clair et qu’il s’en aille ». Pour le Porte-parole de la présidence de la République, René Ndemezo’o Obiang « est un type dont Ali Bongo Ondimba ne veut plus ; quelqu’un qui brille par le marchandage matin, midi et soir ». Député de la commune de Bitam, René Ndemezo’o Obiang savait user du marchandage, au nom de la localité qu’il représentait à l’Assemblée nationale

« pour Ndemezo’o Obiang, Bitam n’existe pas sans lui. Bitam ne vit que par lui. Bitam c’est pour lui, alors que Bitam regorge d’autres personnalités », a souligné Alain-Claude Bilié-By-Nzé, se référant à la déclaration faite en août 2012 où le député estimait qu’il n’y a rien à Bitam. Et le Conseiller politique du chef de l’Etat d’y voir une certaine forme d’aigreur dans la démarche de celui qu’on considère comme le doyen politique du département du Ntem.

« quitter des fonctions de Ministre qu’il occupait voulait dire que cette localité n’a pas de ministre parce que lui, n’est plus au gouvernement », a relevé Bilié-By-Nzé, précisant que « cette ville (Bitam, ndlr) est pourtant représentée au Gouvernement, puis à l’Assemblée nationale, notamment par M. Marcelin Mvè Ebang, vice président de l’Assemblée nationale, et encore au Sénat, par Emmanuel Ondo Methogo, un des vices présidents de la Haute Chambre du parlement ».

« Dès l’instant où quelqu’un quitte une fonction, du jour au lendemain, il devient opposant », a déploré le porte-parole de la première institution du pays, soulignant que « le président de la République ne veut plus de cette pratique qui consiste à croire que lorsqu’on est élu député, on doit forcément être élevé à la fonction de ministre.

De même, Bilié-By-Nzé a relevé que le chef de l’Etat ne veut plus qu’au sein de son parti, l’on fasse l’objet de marchandage.

Réagissant à la déclaration du vice président de l’Union nationale (UN, opposition), Casimir Oyé Mba, le 28 février dernier à Libreville, notamment sur la situation économique actuelle du Gabon, Alain Claude Bilié-By-Nzé a exprimé la surprise de la présidence de la République sur les propositions formulées par l’Opposant.

Pour Bilié-By-Nzé, les propos de l’ancien premier ministre sont de mauvaise fois. Il estime, par exemple, que la proposition de vendre l’avion présidentiel est paradoxale du fait que la commande de cet appareil s’est effectuée sous le magistère d’Omar Bongo Ondimba.

De même, il a marqué son étonnement du fait que le vice président de l’union a limité son diagnostic exclusivement dans un intervalle des cinq premières années de règne du président Ali Bongo Ondimba plutôt que de l’étendre avant 2009 où plusieurs opposants du Front uni étaient aux affaires.

Auparavant, Alain Claude Bilié-By-Nzé est revenu sur les audiences que le président de la République a accordées au président de l’Assemblée nationale des Comores, Bourhane Hamidou, et au représentant des Nations Unies en Afrique centrale, Abdoulaye Bathily. Il a réaffirmé les hommages du président de la République au président sortant du Sénat, Rose Francine Rogombé.

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