Le directeur général de l’Agence nationale de Bourses du Gabon (ANBG), Saint Thomas Lekogo Ekunda, effectue depuis lundi, une mission d’exploration au Royaume du Maroc, apprend-on de source proche de la représentation diplomatique du Gabon au royaume chérifien.
Les responsables de l’Agence nationale de Bourses du Gabon entendent saisir cette opportunité pour rencontrer un certain nombre d’opérateurs du secteur éducation et formation, correspondant effectivement aux besoins de développement du Gabon en la matière.
Après une rencontre avec des cadres du ministère marocain de l’Enseignement supérieur, la délégation gabonaise qu’accompagnait le chef de mission diplomatique du Maroc, s’est déportée vers l’Université Internationale de Rabat. Là partie gabonaise a eu droit à une présentation de cette Université, devenue un modèle innovant dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche, du développement et de l’innovation.il s’agit d’un campus bâti sur un foncier de 27 hectares. Elle a accueilli, pour l’année académique 2014-2015, 1700 étudiants, dont 500 étudiants boursiers et 35 étudiants étrangers. Elle doit pouvoir accueillir, à terme, quelques 5 000 étudiants. Elle fonctionne en divers pôles de formation et de recherche, appuyés par divers partenaires internationaux (Europe, Amérique du Nord, Afrique, Moyen Orient, Asie). Au nombre de ses investisseurs, il y a notamment l’’Etat marocain, la Caisse de dépôt et de gestion du Maroc, la Banque centrale populaire du Maroc, Les Assurances MAMDA-MCMA, la Caisse de retraite (RCAR).
Saint Thomas Lekogo Ekunda a émis les vœux qu’une convention de partenariat soit envisagée entre l’université et la structure qu’il dirige, pour permettre à des jeunes Gabonais de venir s’y former. Le principe a été fort bien admis. Reste à en déterminer les contours, la faisabilité et son application qui devra tenir compte des besoins de développement du Gabon.
Dans la foulée, le directeur général de l’ANBG, et sa suite, sont allés rencontrer les dirigeants de l’Agence marocaine de coopération internationale (AMCI). Une structure placée sous l’égide du ministère marocain des Affaires et de la Coopération, et qui, depuis, de nombreuses années, déjà, contribue à la formation de plusieurs étudiants et cadres gabonais. Avec le directeur général de l’AMCI, il s’est agi, pour l’essentiel, d’évoquer la possibilité d’obtenir certaines dérogations permettant à des étudiants Gabonais de poursuivre normalement leurs études au Maroc.
Sensible à cette démarche, le directeur Général de l’AMCI, a dit être prêt à continuer à résoudre certains problèmes auxquels sont confrontés les étudiants gabonais, tout en souhaitant que des dispositions idoines soient, très rapidement, prises pour éviter que les écueils ne deviennent permanents.
Cette mission de l’ANBG, au Maroc, va se poursuivre à Fès, Marrakech et Ifrane.
