La dépouille de Rose Francine Rogombé, décédée le 10 avril dernier en France, à l’âge de 73 ans, des suites d’une crise cardiaque, est arrivée le 22 avril 2015 à Libreville, par un vol régulier. L’avion dans lequel il a été rapatrié s’est posé peu avant 16h30 sur le tarmac de l’aéroport international Léon Mba.

Recouverte du drapeau national, la dépouille mortelle de la défunte a été portée par six agents des forces de défense et de sécurité, jusqu’au salon présidentiel, puis à la voiture des pompes funèbres pour être acheminée à Gabosep, l’établissement funéraire le plus ancien du pays.

À son arrivée, elle a eu droit aux honneurs militaires, en présence de nombreux officiels, dont les ministres de la Défense nationale, de l’Éducation nationale, de la Communication, les présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale ainsi que des membres de la famille.

«C’est tout le peuple gabonais qui pleure. Rose Francine Rogombé nous quitte au moment où personne ne s’y attendait. Mais que peut-on bien dire en pareil moment ? Dieu en a décidé ainsi. Il a donné, il a repris», a déclaré un quidam, avant d’affirmer avoir gardé d’elle le souvenir d’une dame qui avait une vision pour le Gabon. «Elle a passé 45 jours à la tête de l’État, une transition parfaitement réussie qui est à mettre à son crédit».