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Ali Bongo piégé par Jean de Dieu Moukagni Iwangou

Si Jean de Dieu Moukagni Iwangou avait posté sur son mur Facebook, qu’il avait été approché par Ali Bongo, pour intégrer le gouvernement, personne ne l’aurait pris au sérieux. D’ailleurs, on garde le souvenir de la raillerie dont Bruno Ben Moubamba a fait l’objet en annonçant sur les réseaux sociaux que le pouvoir lui aurait proposé un poste ministériel.

Le souffleur de Pierre Mamboundou a vu dans quelles conditions est mort son leader. A ce jour, le mystère continue d’entourer la mort du président fondateur de l’Union du peuple Gabonais (UPG). En allant rencontrer Ali Bongo au palais pour parler des conditions de son éventuelle entrée au gouvernement, Jean de Dieu Moukagni Iwangou savait très bien qu’Ali Bongo se servirait des images de cette rencontre, comme instruments de chantage contre l’opposition en général, le Front uni pour l’alternance en particulier. En initiant une procédure de destitution contre le rancunier viscéral Ali Bongo, le magistrat Jean de Dieu Moukagni Iwangou savait qu’il risque gros, y compris sa vie. Il a mesuré les risques.

Magistrat de formation, Jean de Dieu Moukagni Iwangou mesure l’importance de la preuve matérielle en droit. C’est donc cette preuve qu’il est allé chercher en allant rencontrer Ali Bongo. Ce n’est un secret pour personne que le président de l’UPG, tendance loyaliste, faisait l’objet d’une cour assidue de la part des éléments du pouvoir depuis un certain temps. Notamment certains proches parents. Jean de Dieu Moukagni Iwangou, sait aussi que le milieu politique se nourrit de mensonges et de promesses. Il sait aussi qu’en l’occurrence, la promesse n’engage que celui qui y croit.

Le président de l’UPG a donc attendu patiemment qu’Ali Bongo annonce son entrée au gouvernement pour décliner l’offre. Il avait besoin d’une preuve attestant qu’Ali Bongo entreprend des manœuvres visant à diviser l’opposition. Parce que, lui-même Ali, est empêtré dans des problèmes, tels que ses documents d’état civil et l’implosion plus que probable du Parti démocratique Gabonais (PDG). En disant trois fois NON, aussitôt nommé, Jean de Dieu Moukagni Iwangou vient de piéger Ali Bongo.

Un premier pas vers la destitution de ce « monarque des tropiques ».

Pierre Durand

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