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Enseignement français : Non au bac en septembre !

Les élèves des lycées français hors contrat à l’étranger passeront leur bac en septembre, contrairement aux établissements français dont les apprenants seront évalués sur la base d’un contrôle continu. Une «injustice» dénoncée par parents d’élèves des établissements hors contrats qui, le 23 juin à Libreville, ont dit non au bac en septembre prochain.

Dénonçant un «racisme scolaire» à l’endroit de leurs enfants, les parents d’élèves des lycées et collèges hors contrats soumis au programme de l’éducation nationale française au Gabon, ont exprimé leur colère, le 23 juin à Libreville. En raison de l’épidémie du Covid-19, le ministre français de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, a indiqué le 3 avril que toutes les épreuves du baccalauréat seraient supprimées et remplacées par le contrôle continu.

Début juin, cependant, les parents d’élèves de terminale des lycées français hors contrat à l’étranger, ont été surpris d’apprendre que leurs enfants devront finalement passer leur bac en septembre, contrairement aux établissements français. «Les établissements non homologués sont affiliés au lycée français Blaise Pascal. Mais à la différence de Blaise Pascal, qui présente des candidats réguliers, les autres sont considérés comme des candidats libres. Compte tenu de la crise sanitaire qui a occasionné de nombreux bouleversements, les enfants des établissement privés hors contrat sont lésés», a affirmé la vice-porte-parole des parents d’élèves.

«Pourquoi septembre 2020 pour nos enfants ? Pourquoi pas le même traitement que les élèves des lycées publics. Nous voulons demander au ministre français de l’Education nationale de considérer tous les élèves au même niveau. Nous disons non au bac de septembre 2020», a ajouté Béatrice Mourima. Pas moins de 400 lycéens de l’étranger refusent de passer leur bac en septembre. Et pour cause, le contrôle continu a permis aux élèves de constituer un livret scolaire qui comporterait les notes de classe annuelles pour cinq matières en tenant compte de la moyenne du bac anticipée de l’année de 1re, les notes des deux trimestres de cette année et l’assiduité des élèves.

Face à la décision du ministre français de l’Education nationale, les élèves des lycées hors contrats de Libreville dénoncent une injustice. «Nous tenons à préciser que nous avons travaillé dur pour mériter les notes qui nous ont été attribuées par nos professeurs», a affirmé la représentante des élèves. «La pandémie du Covid-19 n’est pas propre à une catégorie de personnes, au point que certains bénéficient d’un traitement de faveur et d’autres non. Nous méritons tous le même traitement», a insisté Marcy Brenda Meyecket.

Le porte-parole des parents d’élèves en appelle ainsi au bon sens de ministre français de l’Education nationale. «En tenant compte des rapports de coopération que nous avons avec la France, du nombre d’étudiants que nous avons à l’étranger, des préinscription des élèves de terminale dans les grandes écoles et universités françaises, nous souhaitons tout simplement que tous les établissements privés, hors et sous contrat, passent le bac selon les critères définis avant la crise du Covid-19», a conclu Victor Nze Biteghe.

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