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L’opposition appelle à l’arbitrage du chef de l’Etat

Dans une déclaration conjointe, rendue publique hier au siège du Congrès pour la démocratie et la justice (CDJ), l’opposition gabonaise regroupée au sein de l’Union des forces pour l’alternance (UFA) et de l’Alliance pour le changement et la restauration (ACR), a appelé à l’arbitrage du président de la République, en vue de traduire dans les faits l’organisation, sans heurts, des élections au Gabon.

Une semaine après la rencontre entre le ministre de l’Intérieur, Jean François Ndongou et les représentants des partis politiques de l’opposition et de la majorité, l’opposition gabonaise regroupée au sein de l’Union des forces pour l’alternance (UFA) et de l’Alliance pour le changement et la restauration (ACR) s’est prononcée pour l’organisation des élections sans heurts au Gabon.

‘’Face à cette situation de blocage, l’UFA et l’ACR en appellent à l’arbitrage du président de la République, en vue de traduire dans les faits sa volonté d’organiser des élections sans heurts au Gabon, dès cette année 2013’’, a déclaré le président en exercice de l’UFA, par ailleurs président du CDJ, Jules Aristide Bourdes Ogouliguendé.

Ils insistent, notamment, sur l’implication des partis politiques dans toutes les étapes dudit processus, l’organisation des audiences foraines en vue de la fiabilisation du fichier d’état civil, la traçabilité des opérations d’enrôlement, nécessaires selon eux, à la mise en place du nouveau fichier électoral, et l’authentification localisée des électeurs le jour du vote. C’est à l’issue de ces préalables, à entendre l’orateur, qu’une élection peut s’organiser dans la transparence.

L’UFA et l’ACR ont indiqué qu’’elles n’étaient pas disposées à envoyer les noms de leurs représentants dans le comité de pilotage ‘’l’UFA et l’ACR constatent l’incapacité du Premier ministre à finaliser les négociations et à mettre en place le comité de suivi’’, a prévenu le président du CDJ, avant de récuser ‘’l’initiée précipitée’’ du ministre de l’Intérieur de ‘’lancer les opérations d’enrôlement’’.

Pour les leaders de l’opposition réunis au siège du CDJ, ‘’le gouvernement, en accord avec la classe politique, doit s’atteler à l’élaboration des actes législatifs et réglementaires suggérés par la Cour constitutionnelle dans l’avis qu’elle a émis le 12 mars 2013, sur la saisine du président de la République’’. Un travail qui, pour eux, ‘’impose de revisiter le Code électoral’’.

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