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L’UPG émet des réserves sur la libre circulation en zone CEMAC

Les membres du Conseil du secrétariat exécutif de l’Union du peuple gabonais (UPG, opposition), qui ont tenu une réunion, samedi à Libreville, présidée par de son secrétaire exécutif, Mathieu Mboumba Nziengui, ont émis des réserves, au sujet de la libre circulation des personnes en zone CEMAC, dès le 1er Janvier 2014.

Réuni en séance de travail à son siège d’Awendjé, le secrétariat exécutif de l’Union du Peuple Gabonais (UPG), sous la présidence du secrétaire exécutif, Mathieu Mboumba Nziengui, s’est prononcé sur la récente décision prise au terme du sommet extraordinaire des chefs d’Etats de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) et sur les crimes crapuleux qui se poursuivent en dépit des engagements pris par les autorités de la République de freiner ce phénomène.

L’Upg émet des réserves, sur la généralisation de la libre circulation des personnes ou la suppression des visas dans la zone CEMAC dès le 1er Janvier 2014, au regard de plusieurs paramètres qui semblent, selon lui, n’avoir pas encore été pris en compte par l’ensemble des Etats de la sous-région.

De l’avis du secrétaire exécutif, des préalables non négligeables ne sont pas établis dans l’ensemble des pays de la CEMAC en mentionnant ‘’l’absence du passeport CEMAC ou du Cameroun qui pratique la double taxation envers la République centrafricaine et le Tchad’’, insistant sur ‘’une libre circulation qui est entravée à l’intérieur des pays par les tracasseries administratives et les coupeurs de routes ou les contrôles intempestifs en zones urbaines et périurbaines’’.

Aussi, s’interroge t-il sur ‘’l’application des avis de la commission CEMAC mise en place par le Chef de l’Etat, à l’issue de la concertation élargie de la classe politique sur la question de l’intégration sous-régionale dont les travaux avaient été présidés par Jean Pierre Lemboumba Lepandou du 21 janvier au 22 février 2013’’.

L’UPG se demande également si les contraintes de libre circulation au Gabon ont bien été levées au point de la généraliser dès janvier 2014. Parmi ces contraintes, il note ‘’l’immigration clandestine, le trafic d’enfants étrangers, l’insécurité et le grand banditisme, les transferts massifs des fonds à l’étranger et la multiplication des faux papiers au Gabon avec leur incidence lors des scrutins électoraux’’.

‘’L’UPG a également réclamé du gouvernement, le strict respect des textes en vigueur, notamment la décision N° 02/08-UEAC-CM-17 du 20 juin 2008, qui établit la liste des personnes admises à circuler librement, sans visa en zone CEMAC, sous la seule réserve de passeport national en cours de validité’’.

Par ailleurs, Le Conseil du secrétariat exécutif de l’UPG a, par ailleurs, analysé la question liée à la recrudescence des crimes dits rituels au Gabon, demandant au gouvernement ‘’la création d’une commission d’enquête et de justice indépendante, afin de traiter de manière juste, les auteurs de ces crimes ainsi que ceux qui ce seront rendus coupables des actes répréhensibles’’.

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