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Gabon : Oyem planche sur l’augmentation de la production agricole

Le séminaire de lancement du Projet de développement agricole et rural (PDAR) s’est tenu du 3 au 5 septembre à Oyem, la capitale du Woleu-Ntem, où plus de 250 acteurs du secteur et partenaires économiques et sociaux étaient réunis autour des responsables du projet et des experts internationaux pour planifier des stratégies de renforcement de la production agricole. Les commissions formées pour réfléchir aux trois axes majeurs du projet ont adopté un ensemble de recommandations dont la mise en œuvre devrait permettre d’opérer le saut quantitatif tant attendu du secteur agricole.

Une profonde restructuration normative et stratégique pour le développement du secteur agricole et l’augmentation effective de la production alimentaire locale a été planifiée par les responsables du Projet de développement agricole et rural (PDAR).

C’est le fruit du séminaire de lancement de ce programme qui s’est déroulé du 3 au 5 septembre à l’Hôtel de ville d’Oyem, la capitale de la province du Woleu-Ntem.

Le directeur général du ministère de l’Agriculture, Luc Bézas Saba Okouyi, le conseiller du Premier ministre pour les questions agricoles, Charles Mbourou, le représentant italien du Fonds international de développement agricole (FIDA), principal bailleur de fonds du projet, le burkinabé Raoul Sanon, directeur du projet d’appui aux micro entreprises, le coordinateur du projet de développement rural du Congo, Jean Bruno Godiele ainsi que l’expert camerounais du FIDA, Polycarpe Ngaleu, prenaient part à ces travaux.

Trois commissions ont été formées pour travailler sur les principaux axes du projet qui œuvre pour la promotion des filières, le renforcement des capacités des organisations de producteurs et des institutions ainsi que la coordination et la gestion du projet.

Au titre de la promotion des filières, la commission ad hoc a recommandé la création de champs semencier selon une répartition stratégique, à savoir l’arachide à Mitzic, la banane à Minvoul et le manioc à Oyem.

Les participants ont également appelé à l’implication effective des groupements de producteurs, des associations et des chefs de secteurs agricoles pour la mise en place des parcs à bois ainsi que l’échelonnement des formations spécifiques du choix du terrain à la commercialisation des produits. La commission a demandé la mise en place par l’Etat d’une légalisation foncière fiable pour sécuriser les terres agricoles et assurer le désenclavement des zones de production.

La commission chargée du renforcement des capacités a préconisé une aide juridique aux groupements de producteurs, la sensibilisation des jeunes ruraux aux activités agricoles ainsi que le renforcement des capacités humaines et techniques des services provinciaux du ministère.

Concernant la coordination et la gestion du projet, les participants ont notamment recommandé la mise en place d’un système de récompense pour les meilleures organisations paysannes. L’organisation d’une journée porte ouverte à l’inauguration du siège du projet le mois prochain a également été recommandée.

La facture des importations alimentaires est actuellement estimée à 150 milliards de F.CFA par an. Pour remédier à cette situation, le ministère de l’Agriculture a, depuis l’année dernière, initié deux projets de loi portant respectivement sur la politique de développement agricole durable et sur le code des investissements agricole qui devraient entrer en vigueur dès 2009..

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