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Gabon: Discours à la nation du Dr. Daniel Mengara: « Vous pouvez, Monsieur Bongo, vous mettre votre ouverture dans le trou que vous voulez »

A l’occasion de son discours de voeux de nouvel an à la nation gabonaise, le Dr. Daniel Mengara a fustigé l’immobilisme et la criminalité du régime Bongo, et appelé les Gabonais à commencer la résistance nationale et internationale contre le régime Bongo. S’adressant spécifiquement à Omar Bongo, le leader du mouvement « Bongo Doit Partir » (BDP-Gabon Nouveau) a, sans détour qualifié d' »imbécile » celui qu’il a appelé le président autoproclamé du Gabon: « Monsieur Bongo, j’ai envie de vous dire que vous êtes un imbécile » a harangué le Président du BDP-Gabon Nouveau.

S’agissant du désir du dictateur gabonais d’ouvrir le gouvernement aux forces de l’opposition, « vous pouvez, Monsieur, vous mettre votre ouverture dans le trou que vous voulez, », a lancé le Dr. Daniel Mengara dans ce qu’il convient d’appeler un « non » catégorique du leader du BDP-Gabon Nouveau.

« Vous souvenez-vous qu’il y a eu, dans ce pays, une conférence nationale en 1990 qui a vu la naissance de plus de 300 partis politiques et associations, et que depuis lors, c’est-à-dire près de 20 ans plus tard, votre ouverture a phagocyté tous ces partis et associations, pour ramener le Gabon au système de parti unique de fait que nous vivons aujourd’hui, c’est-à-dire une monarchie quasi héréditaire avec des oppositions inventées par vous-même pour jouer aux fanfarons politiques dans votre mafia d’état? » a demandé le Dr. Daniel Mengara, avanat d’ajouter: « Qu’en est-il donc de tous ces opposants que vous avez, au fil des années, absorbés ? Où est le développement qui en a résulté, où est la compétence, où est la démocratie, où est l’état de droit, et où sont les préoccupations des Gabonais dans tout ça? Il me semble que vous êtes aujourd’hui vautré à la tête d’un état mafia, Monsieur Bongo,  et vous croyez que les Gabonais ne le voient pas ? »

Ci-dessous, retrouvez l’intégralité du discours du Dr. Daniel Mengara


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Dr. Daniel Mengara

Gabonais, Gabonaises,

Chers compatriotes,

Je voudrais d’abord vous souhaiter la bonne année, même si je sais que beaucoup d’entre vous allez passer le nouvel an dans la misère, la précarité et le deuil, du fait justement de la gestion catastrophique dont notre pays a été l’objet au cours des quarante et une dernières années de bongoïsme dictatorial et animalier.

En m’adressant à vous aujourd’hui, je veux vous dire ma rage et ma révolte face à la débâcle de 41 ans que traverse actuellement notre pays. Et je veux pour cela, non pas vous faire un discours d’homme politique, puisque je n’en suis pas un, mais vous parler sans paravent comme un citoyen révolté se doit de le faire quand il a en face de lui des imbécillités telles que celles que vient de pondre Omar Bongo lors de son discours de nouvel an.

Imbécillités parce que voilà un vieillard devenu gâteux qui ne sait plus ce qu’il dit, et qui ne se rend même pas compte que ses discours à la nation sont devenus des redites vides de sens, à la manière d’un disque rayé qui répète indéfiniment la même séquence, la même partition depuis 41 ans, et qui finit par donner des maux de têtes aux gens qui l’écoutent.

Imbécillités parce que, au moment même où Omar Bongo faisait son discours à la nation, un discours dans lequel il annonçait un énième gouvernement d’ouverture dans lequel, nous supposons, il voudrait faire entrer, pour la énième fois, des opposants fabriqués par lui-même, il faisait, au même moment, arrêter les 30 et 31 décembre 2008, Marc Ona Essangui, Gaston Asséko, Dieudonné Koungou, George Mpaga, Alain Moupopa et Gregory Ngbwa Mintsa, six compatriotes incarcérés en plein nouvel an pour avoir osé poser des questions au régime Bongo sur sa gestion calamiteuse du patrimoine national gabonais. C’est là un acte indécent que les Gabonais ne doivent jamais pardonner à Omar Bongo.

Qu’Omar Bongo me permette donc de lui demander ce que son « ouverture » veut dire ! Il me semblait, à moi, que le mot « ouverture » ne voulait pas simplement dire intégrer dans un régime moribond des opposants achetés à coup de milliards ou des visages nouveaux venus simplement décorer la foire aux parasites qu’est le régime d’Omar Bongo? L’ouverture devrait supposer non seulement de nouvelles idées et de nouveaux visages, certes, mais également la capacité du régime Bongo à comprendre que les méthodes dictatoriales qui empêchent les citoyens de s’exprimer, de poser des questions et d’exiger la transparence sont justement à la base de ce blocage dont Monsieur Bongo se plaint. Il est donc imbécile, Monsieur Bongo, de vouloir l’ouverture sans, au préalable, vous être à vous-même ouvert l’esprit pour comprendre qu’une ouverture sans démocratie c’est comme manger du caca de chien. Cela ne veut tout simplement rien dire.

Et, puis, entre nous, Monsieur Bongo, de quelle nouvelle ouverture parlez-vous ? Vous souvenez-vous qu’il y a eu, dans ce pays, une conférence nationale en 1990 qui a vu la naissance de plus de 300 partis politiques et associations, et que depuis lors, c’est-à-dire près de 20 ans plus tard, votre ouverture a phagocyté tous ces partis et associations, pour ramener le Gabon au système de parti unique de fait que nous vivons aujourd’hui, c’est-à-dire une monarchie quasi héréditaire avec des oppositions inventées par vous-même pour jouer aux fanfarons politiques dans votre mafia d’état? Qu’en est-il donc de tous ces opposants que vous avez, au fil des années, absorbés ? Où est le développement qui en a résulté, où est la compétence, où est la démocratie, où est l’état de droit, et où sont les préoccupations des Gabonais dans tout ça? Il me semble que vous êtes aujourd’hui vautré à la tête d’un état mafia, Monsieur Bongo,  et vous croyez que les Gabonais ne le voient pas ?

Je dis donc, « imbécilités », Monsieur Bongo, parce que vous demandez sans cesse, discours après discours, années après années, des sacrifices et de la patience aux Gabonais. Mais dites-nous, Monsieur Bongo, pourquoi vous ne faites pas vous-même ces sacrifices, pour montrer l’exemple, pour une fois ?

Et pendant que vous y êtes, commencez par vendre toutes les villas que vous avez achetées en France avec l’argent volé des caisses de l’état gabonais et rapatriez cet argent au Gabon. Je suis convaincu que  les 18 millions d’Euros de biens immobiliers que vous y possédez, soit environ 12 milliards de F CFA, pourront sauver des enfants gabonais en alimentant, au minimum, nos vieux hôpitaux délabrés en médicaments pendant quelques années. En revendant, par exemple, vos Bugatti à 722 millions de F CFA, vos hélicoptères et jets privés achetés à prix lourd, puis en rapatriant l’argent accumulé sur les comptes à blanchiment d’argent que vous possédez en France, en Suisse et en Chine, je suis persuadé que votre fortune personnelle accumulée malhonnêtement pourrait au moins faire vivre tout le Gabon pendant une année ou deux sans craindre les effets de la crise dont vous parlez, Monsieur Bongo. C’est cela aussi le sacrifice que vous devez faire.

Et pourquoi, comme mesure de réduction du train de vie de l’état, ne pas commencer par débaucher la moitié de vos ministres, supprimer totalement le Sénat, organe inutile au Gabon, et, en guise de sacrifice national, pourquoi ne pas réduire de 50% votre propre salaire et celui de tous vos ministres et appointés politiques, pourquoi ne pas retirer les multiples voitures de fonctions de vos administrés et les revendre aux enchères, punir les crimes de corruption et de détournement de biens publics ? Vous verriez, Monsieur Bongo, que, rien qu’avec de telles petites mesures, le Gabon ne s’en porterait pas plus mal !

Et, au passage, au moment même où vous nous parlez de crise, expliquez-nous comment, avec un budget de 1800 milliards en 2007, un budget qui est parti de 900 milliards en 1997 et qui de 2007 à 2008 s’est retrouvé à 2700 milliards, soit une augmentation de plus d’un milliard en une seule année, vous n’arrivez toujours pas à construire dans notre pays un réseau routier, un réseau hospitalier et des structures éducationnelles dignes de ce nom ?! Je ne parlerai même pas du développement économique que le petit million d’habitants que nous sommes attend toujours depuis 41 ans.

Monsieur Bongo, j’ai envie de vous dire que vous êtes un imbécile.

Imbécile parce que, Monsieur Bongo, vous n’arrivez pas encore à comprendre que le problème du Gabon, c’est vous. Vous aurez beau gronder vos ministres, prétendre donner des ordres, proclamer des changements de mentalités et tout le cinéma habituel, tant que votre propre mentalité restera celle d’un animal, c’est dans la jungle qu’il vous faudra aller vivre avec les animaux, et non dans la société des hommes. Vos ministres et administrés sont à l’image animalière que vous avez-vous-même créée, c’est-à-dire que dans leurs vols, ils imitent le maître voleur et dans leurs incompétences, ils imitent le crapaud aux appétits génocidaires que vous êtes. Monsieur Bongo, vous avez des comptes à rendre à la population gabonaise.

Et voilà pourquoi je dis que vous êtes un imbécile.

Imbécile parce que vous croyez que des Gabonais dignes de ce nom qui aiment vraiment leur pays entreront dans ce chiffon, ce machin de gouvernement que vous dirigez ? En ce qui me concerne et en ce qui concerne le BDP-Gabon Nouveau, vous pouvez, Monsieur, vous mettre votre ouverture dans le trou que vous voulez, car vos discours creux et votre criminalité, les Gabonais en ont plus que ras le bol.

Monsieur Bongo, si vous ne l’avez pas encore compris, laissez-moi vous l’enfoncer dans la tête une bonne fois pour toutes : le problème du Gabon, c’est vous. Démissionnez car vous ne servez strictement à rien à la tête de l’état gabonais. Vous êtes un homme inutile pour la destinée de ce peuple, et vous devez débarrasser le Gabon de votre présence.

Et quant à vos suppôts de Satan que l’on appelle André Mba Obame et Ali Bongo, je lance un avertissement solennel : vous ne réussirez pas à prendre en otage le Gabon ; les Gabonais ne vous laisseront pas faire. Rêvez comme vous voulez de prendre les rennes du pays après la mort de votre moribond de président autoproclamé, mais c’est dans les rues de Libreville que demain les Gabonais traîneront vos cadavres. Animaux vous êtes, animaux vous resterez. Vous ne méritez pas la considération qui est donnée aux humains.

Chers compatriotes,

Nous, au BDP-Gabon Nouveau, restons persuadés que nous pouvons faire au Gabon en 5 ans ce qu’Omar Bongo et sa clique de génocidaires n’ont pas pu faire en 41 ans de pouvoir incompétent. En 5 ans, le développement économique est possible. En 5 ans, les routes, les écoles modernes, le logement moderne, la santé et l’emploi pour tous, tout cela est possible. Mais ce Gabon-là, ce Gabon de la responsabilité et des valeurs, ce Gabon du progrès, de la dignité et du renouveau, ce Gabon qui est réalisable en cinq petites années, est un Gabon impossible tant qu’Omar Bongo et sa clique de brigands resteront au pouvoir. Cela doit donc nous interpeller.

Arrêtons donc de croire, chers compatriotes, qu’Omar Bongo est la personne par laquelle le Gabon changera. Un homme aussi animalisé est incapable de changer.

Arrêtons de croire que la réforme démocratique  que nous attendons viendra du régime Bongo lui-même. Une mafia ne se réforme pas d’elle-même. Il faut l’y forcer.

Le changement au Gabon ne viendra pas non plus par les urnes, la magie ou le miracle de Jésus Christ. Le changement ne viendra que par notre sacrifice et notre capacité à dire « trop c’est trop, Bongo doit partir ».

Il est temps de comprendre que ce ne sera ni à la France, ni aux Etats-Unis, ni aux Martiens venus de la planète mars, de venir libérer le Gabon pour les Gabonais. Ils ne le feront pas pour nous. Le Gabon ne se libérera que sur la base de la volonté et sur la base de l’acte de résistance des Gabonais eux-mêmes.

Le BDP-Gabon Nouveau réaffirme donc son soutien indéfectible aux ONGs gabonaises qui se battent aujourd’hui dans notre pays pour la dignité de notre peuple. Nous saluons le courage patriotique de Marc Ona Essangui, Gaston Asséko, Dieudonné Koungou, George Mpaga, Alain Moupopa et Gregory Ngbwa Mintsa, ces frères de lutte qui aujourd’hui se sacrifient pour le bien de leur peuple, de leur pays. Ce sont des héros nationaux. Le Gabon leur doit certainement de la reconnaissance.

A la communauté internationale, le BDP-Gabon Nouveau demande de prendre acte du caractère inacceptable de la dictature bongoïste au Gabon et d’exiger la libération immédiate des leaders d’ONGs arrêtés.

Notre mouvement en appelle également à la nation gabonaise pour que commence, dès maintenant, une prise de conscience immédiate sur la nécessité d’organiser la résistance nationale et internationale contre la dictature d’Omar Bongo au Gabon.

Cette résistance ne peut se faire de manière hésitante. Elle doit être totale et absolue. Elle ne peut se faire sur la base de concepts dépassés ou d’approches naïvement convivialistes. Elle doit être citoyenne, déterminée et virile, et se refuser aux types de compromissions qui ont fait du Gabon le cimetière de la misère et des espoirs perdus pendant 41 ans. Cette résistance nous commande à tous de faire nôtres les principes édictés à l’article 35 de la Déclaration française des Droits de l’Homme et des Citoyens de 1793, principes qui affirment que « quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré et le plus indispensable des devoirs. »

Ensemble, chers compatriotes, faisons que 2009 soit l’année de la reprise en main du Gabon par les Gabonais.

Bonne année.

Je vous remercie.

Fait à Montclair, New Jersey (USA), le 31 décembre 2008

Dr. Daniel Mengara
Président
BDP-Gabon Nouveau

Siège USA

BDP-Gabon Nouveau
P.O. Box 3216 TCB
West Orange, NJ 07052, USA
Téléphone (USA): 973-447-9763
Fax (USA): 973-447-9763

Coordination Nationale, Gabon: Tél. 07.23.39.01

Exprimez-vous!

  1. Beau discours et très touchant, mais je reste quand même très sceptique quand à la réaction des Gabonais et au relais de telles informations,avec ce qui vient de se passer( emprisonnement des représentants de la société civile), les gens vont de plus en plus se terrer et n’oseront plus se mettre en avant. Et c’est justement là où joue le gouvernement en place, sur la terreur qu’il sème dans la population.
    Moi personnellement, je me sent lâche, et je tremble rien qu’à l’idée de savoir ces hommes aux mains des sbires du pouvoir. J’espère que le pouvoir en place sait que quelque soit ce qui se passe actuellement, ils auront à répondre devant le peuple Gabonais de tous les actes qu’ils posent.
    J’ai très peur pour le Gabon, car on arrive à une page critique et déterminante pour l’avenir de notre peuple, Serons-nous à la hauteur? Sommes-nous prêts pour le changement? Car c’est pas seulement un changement politique qu’il nous faut, mais un changement radical et en profondeur des mentalités. Aurons-nous suffisemment d’ouverture d’esprit pour bien appréhender ce virage? Surtout pourrons-nous un jour pardonner à ces gens qui nous ont appauvris ,brisés intellectuellement,culturellement et deshonorés sans vergogne notre pays au delà de nos frontières?
    Je suis prêt à me battre comme beaucoup d’entre nous, Mais sommes-nous prêt à nous battre jusqu’à la mort? J’en doute enfin pour moi bien sûre.
    Le Gabon à besoin de tous ses enfants et c’est ensemble que nous pourrons traverser cette étape; à ceux qui s’accrochent au pouvoir en place juste parce qu’ils pensent à leus petits intérêts, je dis méfiez-vous, faite attention, la colère d’un peuple peux faire beaucoup de victimes et il est mieux d’être du côté du peuple et vous savez parfaitement ce que pense le peuple du pouvoir en place.

  2. Bjr à tous les lescteurs et visiteurs de ce site

    Mr Mengara,

    Depuis un certains moment j’ai découvert cet site, et je sais que vous en êtes l’initiateur. j’ai lu votre msg à la nation gabonaise, c’est interressant mais revoltant.

    Vous savez que vous à des milliers de km du gabon, vous vivez dans un état démocratique à 90%; Ne comparez pas vos points de vues spectaculaires ou encore utopiques à ceux des gabonais du gabon. Vous ne savez pas ce qui se passe vraiment au gabon. Et laissez-moi vous dire que c’est parce que nombreux sont des gabonais qui ne connaissent pas ce site; sinon vous seriez peut-être émotivé sur tout ce que vous conseillez à la pauvre et innocente population du gabon.

    Laissez le Pdt Bongo tranquille… Vous à – t-il interdit de s’éjourner au gabon? ou bien vouis n’êtes pas gabonais?
    Et alors pourquoi, vous et vous seul, vous demandez à toute une population qui n’arrive même pas à s’offrir un train de vie minimum à se lever contre son président, non et non et je dis encore non. venez au gabon vous même, occupez les médias car il y aussi la liberté d’expression au gabon là vous pourrez denoncer votre désarroi et ensuite tout le peuple vous suivra.

    très fraternellement Demiche

  3. Pauvre Abessolo,
    La lutte contre Bongo ne doit pas seulement se limiter au Gabon (on ne gagnera rien).
    Il faut pklutot l engager sur plusieurs fronts
    Bruno Ben Moubamba le fait tres bien
    Allez les enfants

  4. Bien cher compatriote,
    Premièrement je suis au Gabon, principalement dans la province du
    Woleu-N’tem, il est vrai que j’ai fait mes études universitaires en Europe
    mais je ne suis pas du parti BDP Gabon sinon, du parti P.R.I.D
    qui défend l’égalité de non seulement des gabonais sinon également des africains, car nous croyons qu’une Afrique Nouvelle est possible, libérant l’Afrique des malfrats français (qui sans cesse nous aide à être encore moins développer qu’avant) les Etats-Unis,etc.
    Le BDP qui définit très mal son adversaire politique, nos adversaires principalement ne sont pas en Afrique sinon en Europe.
    Voilà donc, notre objet politique principal, il est peut-être vrai que certains pays ont conquis la paix après des années de guerres civiles mais nous n’avons point besoin de la violence en Afrique, notre masse populaire est tellement jeune qu’elle est sacrée, mais ce pendant, nous n’acceptons plus des violences dans notre continent, mais je vous l’assure qu’en libérant l’Afrique qui est en otage en Europe secuestrée par des malfrats français.

    En ce moment, nous devons tous travailler ensemble pour sortir notre continent de son trou, de sa souffrance coloniale et sa la seule maladie qui détruit le peuple africain.En acceptant les ETATS UNIS D’AFRIQUE.
    Ainsi donc, notre parti est au Gabon, et nos adversaires sont en
    Europe et aux Etats-Unis, non au Gabon ni en Afrique.

    Recevez nos cordiales salutations, Le Président fondateur du P.R.I.D
    Afrique Nouvelle

  5. Je vous dis arrêter de distraire les Gabonais avec des discours creux,qui vous a dit que la justice Gabonaise est indépendante,qui vous a dit qu’il existe une démocratie au Gabon, nous sommes à libreville,nous avons amorcé la revolte,on vous demande d’acheter vos billets venez vous joindre à nous,tous les pays sous l’emprise de la dictature ont connus la liberté par la revolte.Bande de lâche,vous vaquer tranquillement à vos occupations là où vous êtes en France,aux États Unis,au Canada,nous autres exposons nos vies,mais je tiens à vous dire que nous allons triompher,mais ne venez plus au Gabon.Rigolo que vous êtes,tout se passe sur le terrain ici à libreville,rester avec vos théories dans vos terriers,les enseignants du superieurs sont avec nous,certain parti politique de l’opposition nous assiste,puisqu,il intervienne à la télévision pour défendre notre cause.Nous on n’a pas besoin de vous.La lutte continue.Bande de Gabonais vivant à l’étranger,ne revendiquer rien.

  6. Libreville, 10 janvier (GABONEWS) rapporte que le ministre de l’intérieur, chargé de l’immigration, André Mba Obame a apporté vendredi au cours d’un point de presse des éclaircissements sur l’affaire des trois leaders de la société civile gabonaise mis en détention.

    La question est de savoir pourquoi nos députés ne réagissent pas à la détention arbitraire des citoyens gabonais? Pourquoi la cours constitutionnel ne réagit pas? Ou sont passés tous nos docteurs en droit constitutionnel?

    Il y a lieu de s’interroger sur l’importance de notre constitution? Et sur la signification même des mots « libertés », « démocratie pluraliste » de notre constitution.

    Le seul alibi qu’évoque André Mba Obame est la déstabilisation de l’ordre public et la sécurité du pays,et de facto accuse la société civile de:

    -Tentative d’incitation à la révolte contre la personne du Chef de l’État – article 88

    – Réception des fonds de l’étranger en vue d’une opération visant à déstabiliser les institutions du pays – article 89

    – Complot pour attentat – article 68

    – Désobéissance civile – article 75

    – Détention de documents compromettants – article 90

    Monsieur André Obame préférant être implicite qu’explicite n’a apporte qu’aucune preuve tangible de ce qu’il qualifie de déstabilisation sociale.

    Certains de nos magistrats préférant passer pur des juges activistes ont simplement cautionné cet acte impunité. L’activisme judiciaire peut être défini quand les juges choisissent de ne pas de trancher sur la base de comment une lois ou une constitution a été comprise par le peuple qui a passé cela, mais plutôt préfère donner une nouvelle signification de cette loi.

    La constitution Gabonaise garantie une démocratie pluraliste, dans laquelle:
    « Tous les êtres humains sont égaux en liberté ».

    Dans un système tyrannique les citoyens sont dépouillés de tout puisque sans liberté, paradoxe inconcevable, puisque les gabonais possède plusieurs institutions censé défendre ses droits.

    L’égalité de liberté confère le même pouvoir aux partenaires sans que l’un puisse se prévaloir d’une autorité quelconque sur l’autre.

    Nos représentants élus constituent le frein principal à la démocratie et à la liberté. Voila que les citoyens gabonais sans défense sont emprisonnés qu’il n’osent même pas bouger leurs petits pouces.

    Monsieurs Gregory Ngbwa Mintsa, Marc Ona Essangui, Georges Mpaga,prisonniers sont privés de leurs libertés. Il ne peuvent que tourner en rond entre les quatre murs de leurs cachot. Et leurs libertés garanties par la constitution ne peuvent pas être entendus. Comme l’intelligence, la liberté ne peut être ni vendue ni donnée ni aliénée. Elle aussi appartient à son propriétaire et fait partie de sa personne. Si elle peut être bridée, brisée, enchainée, elle vit néanmoins dans la conscience.

    La désinformation est-ce cela l’État de droit.

    L’état de démocratie suppose vivre sous un gouvernement qui ne fait pas mal à personne. Dans le cas des leaders des ONG, l’État fait mal a des innocents individus, et aux familles de ceux-ci.

    L’état de démocratie suppose vivre sous un gouvernement qui est contrôlé par la constitution. Le gouvernement ne peut pas vouloir faire ce qu’il veut. Quand la constitution est bafouée par le gouvernement alors le système devient une tyrannie.Dans le cas de l’emprisonnement des leaders des ONG, le ministre de l’intérieur se moque et du dictionnaire et de la constitution.

    L’état de démocratie suppose vivre sous un gouvernement qui cherche l’intérêt commun et non le désavantage de l’entière société.Dans le cas de l’emprisonnement des leaders des ONG le ministre de l’intérieur ne cherche pas apaiser les esprits mais plutôt radicaliser la tension social et mettant ainsi en danger l’ordre public.

    L’état de démocratie suppose, et la liberté d’opinion et la liberté d’expression, ce qui implique le droit de n’être pas inquiété pour ses opinions et celui de chercher, recevoir et répandre les informations et les idées,sans considérations de frontières, par quelque moyen d’expression que ce soit.

    La désaffection générale à l’égard de toute cette comédie de démocratie manifeste aussi bien le dégout de la population qu’une saine prise de conscience de la véritable nature du système représentatif.

    L’état de démocratie suppose et la liberté d’opinion et la liberté d’expression, ce qui implique le droit de n’être pas inquiété pour ses opinions et celui de chercher, recevoir et répandre les informations et les idées, sans considérations de frontières, par quelque moyen d’expression que ce soit.

    Monsieur André Obame doit savoir que la démocratie est fondée sur la primauté du droit et l’exercice des droits de l’homme. Dans un État démocratique, nul n’est au-dessus de la loi et tous les citoyens sont égaux devant elle, même un chef d’État doit pouvoir répondre de sa gestion ou de ses actes.

    La liberté reste à conquérir.

    Pour l’instant je ne prends pas parti mais j’attends voir les fameux documents du ministre de l’intérieur.

  7. Vous êtes des lâches, les véritables Gabonais sont au Gabon,ils ne font pas la lutte en se cachant aux États unis,en France,au Canada ou à ailleurs,ils sont en prison pour montrer à la face des Gabonais que pour obtenir le bonheur on passe par la douleur,voici des Gabonais qui ont des couilles,moi je suis convaincu que vos fameux parleurs en distance sont des femmes.Rester avec votre Bongo Doit Partir en distance,même quand il ne sera pas au pouvoir.Arrêter de nous distraire,nous on se bat au Gabon avec des grêves,nous affrontons les difficultés,vous vous cacher derrière vos faux discours.Nous sommes dans les rues de librevile,nous avons bloqué l’année scolaire,on nous ménasse les coupures de salaire.Vous parlez comme des perroquets,bandes de nul compatriote,rester là où vous êtes on n’a pas besoin de vous pour bousculer ce regime,nous sommes plus intelligent et surtout courageux.cachez vous définitivement,ne parler plus au nom du peuple Gabonais. Bande de pareusseux.

  8. Monsieur Mengara,

    J’ai bien écouté votre discours, je ne suis ni opposant au regime ni contre vous, notre parti le P.R.I.D, nous nous opposons au régime français, americain, U.E…
    Tout simplement, souvenez-vous de feu Thomas Sankara, l’homme qui a donné sa vie pour sauver toute l’Afrique, non seulement l’ancienne Haute Volta (Burkina Faso), il a été completement eliminer par les sauvages français sous les auspices de l’ancienne CEE et les USA, alors cher, opposant Mengara, il n’est pas du juste ce que vous dite que le pays peut prosperer en cinq ans même si Omar Bongo Ondimba vous cède sa place, je vous le conjure que tant que nous n’avons pas abolie les fameux accords du colonialisme au Gabon et en Afrique en générale, aucun pays africain ne connaitra la paix ni l’independance que tant vous souhaité.
    Alors nous vous recommandons de rejoindre notre porte, le P.R.I.D qui prévoit non seulement liberer le Gabon sinon toute l’Afrique, recalquer les idéologie de notre héroe Thomas Sankara, c’est la solution du problème africain.
    L’U.E ne permettra jamais que l’Afrique sorte de l’eau pour des simples raisons économiques.
    En vous l’informant, l’UE envisage la création de l’Union Pour la Mediterrannée (upm), pour la dépendance de l’énergie que souffre le vieux continent, voyez-vous comment la grande Russie met à génoux-flexion la majorité des 27(UE).
    l’U.P.M, va se construire tout simplement pour une question de stratégie politique économique, diviser l’Afrique pour qu’elle ne fonctionne comme les ETATS UNIS D’AFRIQUE…
    Alors, vous êtes éloquant mais vous n’avez pas bien ciblé votre adversaire. Redefinisser votre combat politique.
    Nous vous rappelons que nous ne sommes pas bongoiste mais contre la France, l’UE, ONU, LES USA, nous voulons créer un marché commun africain, afin que nos masses populaires soient content de leur continent, de leurs hommes politiques, que l’Afrique soit également une puissance parmi les puissances.

    Président du P.R.I.D pour une Afrique Nouvelle

  9. MERCI BEAUCOUP PRESIDENT MENGARA , TON DISCOURS EST BEAU ET REFLETE COMBIEN DE FOIS TU ES MATURE . JE SOUHAITE TE VOIR PRENDRE LES COMMANDES AU GABON . JE SOUTIENS TA PENSEE ,BONGO EST UN ANIMAL ,CE VIEIL HOMME DOIT PARTIR!

  10. « laisser Bongo tranquille »
    Franchement j’ai l’impression que les jeunes gabonais n’ont pas encore pris consciences de ce qui se passe dans notre pays. Ouvrez les yeux bon sang rien ne va plus avec ce vieux président, il faut qu’il débarrasse le plancher . par ailleurs n’aller pas croire que après son départ tout ira bien ,on récoltera toute la mauvaise herbe que ce vieux à planter durant ces années pendant un bon bout de temps, car c’est un gros travail qui nous attends de tout reconstruire , alors que c’est une étape qui devait être dépassé depuis longtemps, et plus il est à la tête de ce pays , plus les choses vont mal.Soyons sérieux!!! , donc pour le bien de tous et pour la génération de demain qui est la notre secouons le cocotier pour que se vieux tombe.

  11. Bien parlé!!!!!
    bongo est un animal il ne mérite pas d’etre appeler homme..
    ce qui m’etonne c’est que ce papi veuille tant rester au pouvoir alors qu’il sait pertinemment que le changement qu’on attend depuis 40 ans n’aura jamais lieu tant qu’il sera president..
    mais je le comprend le pauvre! il a peur d’etre poursuivi pour vol, assassinat,viol,detournement,corruption,et tout les motifs qui peuvent exister sur cette terre….
    honte a lui et sa clik de merde! il ne mérite meme pas d’aller en enfer..on doit lui trouver une autre destination cet animal..il a tué toutes les énergies du gabon..toutes! on a des mentalités de perdants partout ou on passe.. a l’etranger les autres se moquent de nous en disant vous vivez dans une prison terrestre..les gabonais n’ont plus d’honneur plus de dignité il a tout gaspiller..je te souhaite le pire des sores qu’on peut souhaiter a un « homme »…non a une bete..

  12. Mince alors ! Que de savants dans le coin ? De voir à quel point le débat est tombé aussi bas, cela n’augure rien de beau pour le futur… Est-ce donc avec une telle mentalité vindicative que l’on compte contribuer à l’édification du Gabon Nouveau (en d’autres termes, un Gabon complètement <>…) ? Non chers compatriotes, laissons de côté les querelles de cochers et concentrons notre reflexion sur la nécessité de sauver notre payer d’une succession (le fils voulant succéder au père) qui en se veux un coup d’état constitutionnel et donc, une injure de plus à la souverainété du peuple Gabonais.

    A mon avis aussi, aussi humble soit-il, le Dr Mengara fait son devoir de citoyen, de patriote et d’intellectuel (eh oui ! un intellectuel a le devoir de prendre position quant aux problèmes qui se posent dans la gestion de la cité…)et personne de bonne foi de devrait le lui reprocher. Aimer sa manière d’exprimer son point de vue n’est pas du tout le problème à l’heure actuelle; le fait est tout simplement que tout les faits et maux qu’il dénonce -à sa façon et c’est là son droit le plus absolu- sont bien connus de tous les gabonais conscients et préoccupés du devenir de leur pays qui n’a cessé d’avancer à reculons sur tous les plans. La misère est partout rampante, la corruption, le vol, le fétichisme, l’imposture, la concussion, etc… on été érigés en règles de fonctionnement de l’état. Plus on pille, plus on est l’ami du « roi »… Alors, demandons nous avec M. Mangara s’il nous gabonais, patriotes avons le droit de laisser le Gabon et partant notre propre devenir continuer d’être pris en otage par une bande mafieuse d’outrecouidants ? Assurément non, non et non !!!

    Salut !

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