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Gabon: Discours à la nation du Dr. Daniel Mengara: « Vous pouvez, Monsieur Bongo, vous mettre votre ouverture dans le trou que vous voulez »

A l’occasion de son discours de voeux de nouvel an à la nation gabonaise, le Dr. Daniel Mengara a fustigé l’immobilisme et la criminalité du régime Bongo, et appelé les Gabonais à commencer la résistance nationale et internationale contre le régime Bongo. S’adressant spécifiquement à Omar Bongo, le leader du mouvement « Bongo Doit Partir » (BDP-Gabon Nouveau) a, sans détour qualifié d' »imbécile » celui qu’il a appelé le président autoproclamé du Gabon: « Monsieur Bongo, j’ai envie de vous dire que vous êtes un imbécile » a harangué le Président du BDP-Gabon Nouveau.

S’agissant du désir du dictateur gabonais d’ouvrir le gouvernement aux forces de l’opposition, « vous pouvez, Monsieur, vous mettre votre ouverture dans le trou que vous voulez, », a lancé le Dr. Daniel Mengara dans ce qu’il convient d’appeler un « non » catégorique du leader du BDP-Gabon Nouveau.

« Vous souvenez-vous qu’il y a eu, dans ce pays, une conférence nationale en 1990 qui a vu la naissance de plus de 300 partis politiques et associations, et que depuis lors, c’est-à-dire près de 20 ans plus tard, votre ouverture a phagocyté tous ces partis et associations, pour ramener le Gabon au système de parti unique de fait que nous vivons aujourd’hui, c’est-à-dire une monarchie quasi héréditaire avec des oppositions inventées par vous-même pour jouer aux fanfarons politiques dans votre mafia d’état? » a demandé le Dr. Daniel Mengara, avanat d’ajouter: « Qu’en est-il donc de tous ces opposants que vous avez, au fil des années, absorbés ? Où est le développement qui en a résulté, où est la compétence, où est la démocratie, où est l’état de droit, et où sont les préoccupations des Gabonais dans tout ça? Il me semble que vous êtes aujourd’hui vautré à la tête d’un état mafia, Monsieur Bongo,  et vous croyez que les Gabonais ne le voient pas ? »

Ci-dessous, retrouvez l’intégralité du discours du Dr. Daniel Mengara


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Dr. Daniel Mengara

Gabonais, Gabonaises,

Chers compatriotes,

Je voudrais d’abord vous souhaiter la bonne année, même si je sais que beaucoup d’entre vous allez passer le nouvel an dans la misère, la précarité et le deuil, du fait justement de la gestion catastrophique dont notre pays a été l’objet au cours des quarante et une dernières années de bongoïsme dictatorial et animalier.

En m’adressant à vous aujourd’hui, je veux vous dire ma rage et ma révolte face à la débâcle de 41 ans que traverse actuellement notre pays. Et je veux pour cela, non pas vous faire un discours d’homme politique, puisque je n’en suis pas un, mais vous parler sans paravent comme un citoyen révolté se doit de le faire quand il a en face de lui des imbécillités telles que celles que vient de pondre Omar Bongo lors de son discours de nouvel an.

Imbécillités parce que voilà un vieillard devenu gâteux qui ne sait plus ce qu’il dit, et qui ne se rend même pas compte que ses discours à la nation sont devenus des redites vides de sens, à la manière d’un disque rayé qui répète indéfiniment la même séquence, la même partition depuis 41 ans, et qui finit par donner des maux de têtes aux gens qui l’écoutent.

Imbécillités parce que, au moment même où Omar Bongo faisait son discours à la nation, un discours dans lequel il annonçait un énième gouvernement d’ouverture dans lequel, nous supposons, il voudrait faire entrer, pour la énième fois, des opposants fabriqués par lui-même, il faisait, au même moment, arrêter les 30 et 31 décembre 2008, Marc Ona Essangui, Gaston Asséko, Dieudonné Koungou, George Mpaga, Alain Moupopa et Gregory Ngbwa Mintsa, six compatriotes incarcérés en plein nouvel an pour avoir osé poser des questions au régime Bongo sur sa gestion calamiteuse du patrimoine national gabonais. C’est là un acte indécent que les Gabonais ne doivent jamais pardonner à Omar Bongo.

Qu’Omar Bongo me permette donc de lui demander ce que son « ouverture » veut dire ! Il me semblait, à moi, que le mot « ouverture » ne voulait pas simplement dire intégrer dans un régime moribond des opposants achetés à coup de milliards ou des visages nouveaux venus simplement décorer la foire aux parasites qu’est le régime d’Omar Bongo? L’ouverture devrait supposer non seulement de nouvelles idées et de nouveaux visages, certes, mais également la capacité du régime Bongo à comprendre que les méthodes dictatoriales qui empêchent les citoyens de s’exprimer, de poser des questions et d’exiger la transparence sont justement à la base de ce blocage dont Monsieur Bongo se plaint. Il est donc imbécile, Monsieur Bongo, de vouloir l’ouverture sans, au préalable, vous être à vous-même ouvert l’esprit pour comprendre qu’une ouverture sans démocratie c’est comme manger du caca de chien. Cela ne veut tout simplement rien dire.

Et, puis, entre nous, Monsieur Bongo, de quelle nouvelle ouverture parlez-vous ? Vous souvenez-vous qu’il y a eu, dans ce pays, une conférence nationale en 1990 qui a vu la naissance de plus de 300 partis politiques et associations, et que depuis lors, c’est-à-dire près de 20 ans plus tard, votre ouverture a phagocyté tous ces partis et associations, pour ramener le Gabon au système de parti unique de fait que nous vivons aujourd’hui, c’est-à-dire une monarchie quasi héréditaire avec des oppositions inventées par vous-même pour jouer aux fanfarons politiques dans votre mafia d’état? Qu’en est-il donc de tous ces opposants que vous avez, au fil des années, absorbés ? Où est le développement qui en a résulté, où est la compétence, où est la démocratie, où est l’état de droit, et où sont les préoccupations des Gabonais dans tout ça? Il me semble que vous êtes aujourd’hui vautré à la tête d’un état mafia, Monsieur Bongo,  et vous croyez que les Gabonais ne le voient pas ?

Je dis donc, « imbécilités », Monsieur Bongo, parce que vous demandez sans cesse, discours après discours, années après années, des sacrifices et de la patience aux Gabonais. Mais dites-nous, Monsieur Bongo, pourquoi vous ne faites pas vous-même ces sacrifices, pour montrer l’exemple, pour une fois ?

Et pendant que vous y êtes, commencez par vendre toutes les villas que vous avez achetées en France avec l’argent volé des caisses de l’état gabonais et rapatriez cet argent au Gabon. Je suis convaincu que  les 18 millions d’Euros de biens immobiliers que vous y possédez, soit environ 12 milliards de F CFA, pourront sauver des enfants gabonais en alimentant, au minimum, nos vieux hôpitaux délabrés en médicaments pendant quelques années. En revendant, par exemple, vos Bugatti à 722 millions de F CFA, vos hélicoptères et jets privés achetés à prix lourd, puis en rapatriant l’argent accumulé sur les comptes à blanchiment d’argent que vous possédez en France, en Suisse et en Chine, je suis persuadé que votre fortune personnelle accumulée malhonnêtement pourrait au moins faire vivre tout le Gabon pendant une année ou deux sans craindre les effets de la crise dont vous parlez, Monsieur Bongo. C’est cela aussi le sacrifice que vous devez faire.

Et pourquoi, comme mesure de réduction du train de vie de l’état, ne pas commencer par débaucher la moitié de vos ministres, supprimer totalement le Sénat, organe inutile au Gabon, et, en guise de sacrifice national, pourquoi ne pas réduire de 50% votre propre salaire et celui de tous vos ministres et appointés politiques, pourquoi ne pas retirer les multiples voitures de fonctions de vos administrés et les revendre aux enchères, punir les crimes de corruption et de détournement de biens publics ? Vous verriez, Monsieur Bongo, que, rien qu’avec de telles petites mesures, le Gabon ne s’en porterait pas plus mal !

Et, au passage, au moment même où vous nous parlez de crise, expliquez-nous comment, avec un budget de 1800 milliards en 2007, un budget qui est parti de 900 milliards en 1997 et qui de 2007 à 2008 s’est retrouvé à 2700 milliards, soit une augmentation de plus d’un milliard en une seule année, vous n’arrivez toujours pas à construire dans notre pays un réseau routier, un réseau hospitalier et des structures éducationnelles dignes de ce nom ?! Je ne parlerai même pas du développement économique que le petit million d’habitants que nous sommes attend toujours depuis 41 ans.

Monsieur Bongo, j’ai envie de vous dire que vous êtes un imbécile.

Imbécile parce que, Monsieur Bongo, vous n’arrivez pas encore à comprendre que le problème du Gabon, c’est vous. Vous aurez beau gronder vos ministres, prétendre donner des ordres, proclamer des changements de mentalités et tout le cinéma habituel, tant que votre propre mentalité restera celle d’un animal, c’est dans la jungle qu’il vous faudra aller vivre avec les animaux, et non dans la société des hommes. Vos ministres et administrés sont à l’image animalière que vous avez-vous-même créée, c’est-à-dire que dans leurs vols, ils imitent le maître voleur et dans leurs incompétences, ils imitent le crapaud aux appétits génocidaires que vous êtes. Monsieur Bongo, vous avez des comptes à rendre à la population gabonaise.

Et voilà pourquoi je dis que vous êtes un imbécile.

Imbécile parce que vous croyez que des Gabonais dignes de ce nom qui aiment vraiment leur pays entreront dans ce chiffon, ce machin de gouvernement que vous dirigez ? En ce qui me concerne et en ce qui concerne le BDP-Gabon Nouveau, vous pouvez, Monsieur, vous mettre votre ouverture dans le trou que vous voulez, car vos discours creux et votre criminalité, les Gabonais en ont plus que ras le bol.

Monsieur Bongo, si vous ne l’avez pas encore compris, laissez-moi vous l’enfoncer dans la tête une bonne fois pour toutes : le problème du Gabon, c’est vous. Démissionnez car vous ne servez strictement à rien à la tête de l’état gabonais. Vous êtes un homme inutile pour la destinée de ce peuple, et vous devez débarrasser le Gabon de votre présence.

Et quant à vos suppôts de Satan que l’on appelle André Mba Obame et Ali Bongo, je lance un avertissement solennel : vous ne réussirez pas à prendre en otage le Gabon ; les Gabonais ne vous laisseront pas faire. Rêvez comme vous voulez de prendre les rennes du pays après la mort de votre moribond de président autoproclamé, mais c’est dans les rues de Libreville que demain les Gabonais traîneront vos cadavres. Animaux vous êtes, animaux vous resterez. Vous ne méritez pas la considération qui est donnée aux humains.

Chers compatriotes,

Nous, au BDP-Gabon Nouveau, restons persuadés que nous pouvons faire au Gabon en 5 ans ce qu’Omar Bongo et sa clique de génocidaires n’ont pas pu faire en 41 ans de pouvoir incompétent. En 5 ans, le développement économique est possible. En 5 ans, les routes, les écoles modernes, le logement moderne, la santé et l’emploi pour tous, tout cela est possible. Mais ce Gabon-là, ce Gabon de la responsabilité et des valeurs, ce Gabon du progrès, de la dignité et du renouveau, ce Gabon qui est réalisable en cinq petites années, est un Gabon impossible tant qu’Omar Bongo et sa clique de brigands resteront au pouvoir. Cela doit donc nous interpeller.

Arrêtons donc de croire, chers compatriotes, qu’Omar Bongo est la personne par laquelle le Gabon changera. Un homme aussi animalisé est incapable de changer.

Arrêtons de croire que la réforme démocratique  que nous attendons viendra du régime Bongo lui-même. Une mafia ne se réforme pas d’elle-même. Il faut l’y forcer.

Le changement au Gabon ne viendra pas non plus par les urnes, la magie ou le miracle de Jésus Christ. Le changement ne viendra que par notre sacrifice et notre capacité à dire « trop c’est trop, Bongo doit partir ».

Il est temps de comprendre que ce ne sera ni à la France, ni aux Etats-Unis, ni aux Martiens venus de la planète mars, de venir libérer le Gabon pour les Gabonais. Ils ne le feront pas pour nous. Le Gabon ne se libérera que sur la base de la volonté et sur la base de l’acte de résistance des Gabonais eux-mêmes.

Le BDP-Gabon Nouveau réaffirme donc son soutien indéfectible aux ONGs gabonaises qui se battent aujourd’hui dans notre pays pour la dignité de notre peuple. Nous saluons le courage patriotique de Marc Ona Essangui, Gaston Asséko, Dieudonné Koungou, George Mpaga, Alain Moupopa et Gregory Ngbwa Mintsa, ces frères de lutte qui aujourd’hui se sacrifient pour le bien de leur peuple, de leur pays. Ce sont des héros nationaux. Le Gabon leur doit certainement de la reconnaissance.

A la communauté internationale, le BDP-Gabon Nouveau demande de prendre acte du caractère inacceptable de la dictature bongoïste au Gabon et d’exiger la libération immédiate des leaders d’ONGs arrêtés.

Notre mouvement en appelle également à la nation gabonaise pour que commence, dès maintenant, une prise de conscience immédiate sur la nécessité d’organiser la résistance nationale et internationale contre la dictature d’Omar Bongo au Gabon.

Cette résistance ne peut se faire de manière hésitante. Elle doit être totale et absolue. Elle ne peut se faire sur la base de concepts dépassés ou d’approches naïvement convivialistes. Elle doit être citoyenne, déterminée et virile, et se refuser aux types de compromissions qui ont fait du Gabon le cimetière de la misère et des espoirs perdus pendant 41 ans. Cette résistance nous commande à tous de faire nôtres les principes édictés à l’article 35 de la Déclaration française des Droits de l’Homme et des Citoyens de 1793, principes qui affirment que « quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré et le plus indispensable des devoirs. »

Ensemble, chers compatriotes, faisons que 2009 soit l’année de la reprise en main du Gabon par les Gabonais.

Bonne année.

Je vous remercie.

Fait à Montclair, New Jersey (USA), le 31 décembre 2008

Dr. Daniel Mengara
Président
BDP-Gabon Nouveau

Siège USA

BDP-Gabon Nouveau
P.O. Box 3216 TCB
West Orange, NJ 07052, USA
Téléphone (USA): 973-447-9763
Fax (USA): 973-447-9763

Coordination Nationale, Gabon: Tél. 07.23.39.01

Exprimez-vous!

  1. Bonjour Dr Mengara, pour commencer etes vous à la hauteur du titre que vous portez, Dr. Les études sont faites pour avoir une ouverture d’esprit et se demarquer de ceux qui n’ont pas eu la chance d’en faire. Dire à un président de la république je cite:“vous pouvez, Monsieur Bongo, vous mettre votre ouverture dans le trou que vous voulez,” c’est faire preuve d’une absence méprisable de morale. Le Gabon c’est pas du virtuel Mr Mengara. Vous prononcer un discours à la nation en tant que qui? Une nation qui ne vous connait même pas. Dans votre tête, vous vous voyez Président du Gabon et vous le dirigez sur internet à travers vos ordinateurs. Le changement viendra par des sacrifices dites vous. Quel sacrifice avez vous fait vous? Vous êtes de ces gens qui pratiquent ce que j’appelle « faisons, faisons, faites ». Vous insiter les gens à la révolte pendant que vous, vous êtes à l’abri de tout. Tout le monde sait que le Gabon notre pays va très mal sur tous les plans mais celà ne justifie en rien vos interventions immorales. Défendez vos idées, écrivez des livres mais n’insulter personne. Ces agissements nous montre votre vrai visage, dictateur et assoifé du pouvoir. Des gens comme vous on en veut plus.Aussi, j’ai une question à vous poser. Dites moi ce qui as changer au Gabon depuis que vous avez crée votre site? Pensez à changer de stratégie. Un parti politique est plus important que ce que vous faites. Comien de Gabonais au Gabon peuvent avoir accès à votre site? Allez vous investir au pays au lieu de nous distraire.

  2. Salut bibalou, dans les commentaires que Georges et moi faisons sur ce site, il ne s’agit pas de patienter pendant que les autres préparent la relève. Qu’on le veuille ou pas, si la succession d’Omar Bongo ne se passe pas comme le veulent les gabonais, ça va exploser au Gabon, je ne suis pas partisant d’une guerre mais là dessus on est d’accord. Il n y a même pas de débats à faire. Ils seront une minorité à soutenir le dirigeant parachuté, mais la grande majorité du peuple gabonais ne se laissera pas faire, je ne pense pas. Il n’y a qu’à voir les positions des uns et des autres dans toutes les franges de la population pour remarquer que le gabonais à mon avis est prêt à se faire respecter par ses dirigeants à la moindre occasion qui se présentera. Je ne suis pas un anarchiste pour dire qu’il faut tout brûler, ce n’est pas ma façon de voir les choses. Quand on mène un combat comme celui-là, faut savoir avec précision qui sont tes ennemis, avec qui tu peux coopérer ou pas. Une révolution ne se fait pas dans le désordre car aucun échec n’est permis. Faut que les gens soient prêts en cas de bavures à continuer la lutte. ça demande une certaine maturité des révolutionnaires, un courage et une détermination sans faille. Quand je parle de révolution, je ne parle pas de mouvements armés, sauf si on est obligé de passer par là. Il faut que les gens apprennent à dire non à la dictature et à l’oppression. Y en a qui le font au Gabon, faut les encourager et les soutenir. Pour ce qui est des 90 milliards de Fcfa pour l’agriculture, il ne suffit pas de se présenter comme ça au lieu où cet argent là est distribué en disant je suis gabonais, je veux faire de l’agriculture. Il faut un projet, combien sont-ils au Gabon à savoir monter des projets bien ficellé pour travailler dans l’agriculture? A ma connaissance, très peu. Combien d’entre nous avons vraiment envie de faire carrière dans ce domaine là? Regardez les expatriés ouest africains qui sont chez nous, vous verrez que beaucoup ont plusieurs entreprises (des PME-PMI), ont-ils obtenus de l’aide de leurs dirigeants pour avoir cela? Dans la province du Woleu-Ntem, province réputée pour être l’une des plus agricoles du pays, combien de gens ont des plantations industrielles? La majorité ce sont des expatriés. Comment ont-ils faits pour réussir à les avoir? Il ne suffit pas de critiquer nos dirigeants à outrance, il faut aussi que les gabonais apprennent à réaliser des choses de par leur propre chef. Dans mes commentaires, j’essaie autant que possible de faire la part des choses. La situation actuelle du Gabon est le résultat de 41 ans de direction dont je ne retiens que 3 responsables:

    1. La France qui n’a jamais voulu faire sa décolonisation en faisant signer juste avant les indépendances des accords qui lui garantissait un accès privilégié à toutes les ressources naturelles dont elle a besoin et aussi un droit d’ingérence dans les affaires des ses (ex)colonies. 2 exemples tout simples: le Fcfa qui est utilisé dans 14 pays en Afrique est géré à Paris. Les banques centrales de ces pays ne sont que des filiales de la banque de France. On peut aussi citer les accords de défense. Au Gabon, il y a actuellement 1300 soldats français dont 1000 sont en permanence depuis 1960 avec des rotations et 300 parachutistes qui sont arrivés y a pas longtemps. Le Gabon n’est pas un pays en guerre pourtant. Quand vous regardez l’échiquier géopolitique actuel, le Gabon est au centre du dispositif qui permet à la France de continuer à asseoir sa domination tout azimuts en Afrique francophone. Y a qu’à regarder où transitent les armes, les soldats lorsque la France veut faire un coup bas en Afrique.

    2. Les dirigeants gabonais qui n’ont jamais su rêver d’un Gabon prospère et libre. Savez-vous que Léon Mba aurait voulut que notre pays deviennent une région française d’outre mer comme la Guadeloupe, la Martinique ou la Guyane française? Omar Bongo qui le remplace par je ne sais quel stratagème et le système qu’il a crée ont-il seulement pendant tout ce temps rêver d’un Gabon où les gens sont libres, se déplacent, créent de la richesse, se fréquentent sans préjugés? La seule chose qui les intéressait c’est de profiter du système et assujetir encore plus les gabonais car ils passent ainsi de la domination de la France par les blancs à celle par leurs propres frères. Aujourd’hui on voit ce que ça donne, comment expliquez que quelqu’un qui vit avec vous tous les jours (ça reste à vérifier d’ailleurs) dans la même ville n’arrive pas à donner des instructions pour qu’au moins la capitale ressemble à quelque chose et surtout, au lieu d’inciter ses compatriotes à bosser dur pour réussir dans leur vie, il a réussi à mettre en place un système où on prime les tares. On a dans nos administrations des gens qui sont à des postes qu’ils ne méritent pas et qu’ils ont obtenu sans efforts intellectuels de leur part. Forcément, ils foutent n’importe quoi. Sur le plan de la justice, de la police, les sapeurs pompiers, l’éducation, la santé…le constat est le même, c’est truffé d’incompétents. Ce n’est même pas qu’ils sont nuls en tant que tel, c’est juste qu’il n’y a rien pour le motiver à faire mieux leur travail et rien pour punir ceux qui ne le font pas. Je ne m’attarderai pas sur cette tranche car on sait ce qu’elle a fait comme dégats.

    3. La population gabonaise a souvent accepté certains méfaits sans réchigner. La prostitution des uns et des autres dans tous les domaines pour obtenir un bout de pain. Vous allez dans une administration faire un dossier, celui qui est chargé de la faire vous dit clairement qu’au Gabon on ne fait plus de dossier sans glisser un billet dedans. Il paraît qu’il est payé pour ce travail là. Si ce n’était pas le cas, connaissant le gabonais, il allait faire grève (ça c’est quelque chose qu’on doit garder et même améliorer dans les années à venir). On marchande tout et n’importe quoi. Qui sait réellement ce que c’est qu’une Etat, une nation au Gabon? Qui sait quel est son rôle? Qui sait comment un Etat fait pour faire entrer de l’argent dans ses caisses? Vous sortez avec quelqu’un quelque soit son sexe, on veut savoir de plus en plus si vous avez de l’argent ou pas. Y a des gens au Gabon qu’on abuse sexuellement pour une friandise!! rendez-vous compte.

    Je suis pour la révolution au Gabon dans notre pays, mais on ne peut faire une révolution pareille sans que les gens ne changent profondément de mentalité. Dans aucune de nos cultures, de nos traditions on ne permet certaines pratiques qui sont actuellement tolérées dans la société soit disant moderne. On ne peut faire une révolution de cette envergure sans savoir qui fait quoi pour ou contre notre pays. On ne peut pas faire de révolution pour réformer en profondeur le Gabon si on ne sait pas précisément le degré d’implication de la France, ni de nos dirigeants encore moins de nos autres compatriotes. Nous voulons tous le développement économique, très bien!! Seulement sait-on ce que c’est réellement?! Avant d’être une question d’argent ou de biens matériels, c’est d’abord un état d’esprit. Avant d’être développé économiquement, il faut d’abord l’être intellectuellement, moralement. En d’autres termes, savoir ce que c’est qu’un pays, un Etat, le rôle de chacun dans ce pays, connaître la constitution, les lois, les droits et les devoirs de tout un chacun. Très important aussi, qu’on apprenne à se parler pour avancer et non pas pour s’insulter ou autre chose de similaire. Certains critiquent Mengara en disant il est aux USA, il vit bien et il fait la gueule alors qu’il ne sait rien de ce qui se passe au Gabon. Sauf si Mengara n’a plus d’attaches au Gabon à ce moment là, il ne saura plus ce qui se passe au Gabon car personne pour l’informer régulièrement. Tout gabonais qui vit à l’étranger ou qui l’a été au moins une fois a toujours gardé une attache dans son pays. Mengara comme d’autres d’ailleurs qui vivent à l’étranger auraient pu fermer leurs gueules et profiter de la vie dans leurs pays d’accueil respectifs, remarquer qu’ils ne l’ont pas fait. Que Mengara demain soit corrompu pour une raison ou pour une autre, il faut toujours quelqu’un pour réveiller les consciences des endormis car y a rien de pire pour un pays que la paresse de tous ses ressortissants. On peut reprocher à Mengara la forme des ses discours mais comme il le dit dès le départ, ce n’est pas un homme politique. Donc le politiquement correct, connaît pas!! ça lui donne la possibilité de dire ce qu’il pense crûment sans état d’âme. Si on se focalise uniquement sur la forme de ses propos, on ne saisit pas alors le fond de sa pensée ce qui me paraît plus important. Je pense aussi que dans des précédents discours, il a partagé les responsabilités des uns et les autres dans la situation actuel du Gabon. Je ne pense pas qu’il faut s’acharner sur Mengara, ça ne sert à rien. Il ouvre une porte, ceux qui veulent la franchir, le font, ceux qui ne veulent pas, restent dehors. Chacun à mon avis doit réfléchir sur ce qu’il peut et doit apporter à notre pays. Ne vous demandez pas ce que le pays peut vous apporter mais plutôt ce que vous pouvez apporter à votre pays. Si la révolution est le seul moyen que nous avons pour apporter un souffle nouveau à notre pays, faisons la mais avec intelligence et maîtrise. Voilà ce que j’essaie de dire à mes compatriotes. Faisons d’abord un travail sur nous mêmes, le changement suivra avec ou sans révolution.

  3. 90 milliards pour promouvoir l’agriculture..qui a vu la couleur de cet argent
    25 milliards pour les fetes tournantes par province..qui a vu la couleur
    Le Fodex c’est ou
    Le fond pour les generations futures…c’est ou?
    et J en passe
    Mes freres ( Davy et georges ), vous allez demander au peuple de patienter jusqu a quand…
    L argent est gere par les mm depuis kalakala et ces memes faconnent en douce la releve ….c’est pourtant clair

  4. TOCtoc,je suis très deçu de nombreuses reactions de mes compatriotes et meme du discours de monsieur mengara je ne sais pas quel moralité pronfonde a cette ce discours et un discours que tu livres à la nation ou tu emploies des expressions grossieres je me demande si ce n’est pas un droit de réponse à bongo que tu as confondu bref cette recette qui consiste à insulter est une façon toute simple de se faire courtisé par le système bongo je ne sais pas cette fixation sur mba obame il me semble qu’il t’a arraché la vedette ;on ne pas dissoudre un tel système avec cet comportement les injures au gabon c’est le quotidien de bongo il me semble que cela fait longtemps que tu es allé au gabon et que tu es deconnecté, au gabon lorsqu’on parle ainsi on dit que ce sont des debats de bars et je crois que là ce sont des debats du net sans aucun fond toi tu es bien, tu vis au USA MBA DES BOIS etait en france mamboundou au senegal que j’en sais je encore?n’est pas tu as commencé à te justifier avec joktane? Arretes de divertir les gabonais je ne sais pas si on t’a demander d’entrer dans le gouvernement d’ouverture et que tu refuse d’y entrer je croyais que bongo faisait appele à ces amis donc j’attend par là, myboto mayila mamboundou maintenant decliner cette ouverture qui ne devrait pas te conserner me semble saugrenu honnetemet si c’est toi qu’on prepare pour etre l’opposant d’ali comme ce fut le cas mba l’avenir nous le dira attends ton tour car à ce jeu , tu risquerais d’appeler bongo papa!moi j’espere que je me trompe ,developpes des thèmes futuristes sur par exemple l’informalité de notre économie cela permettra d’apporter un plus faire des études poussées sur les moeurs des gabonais en s’inspirant des valeurs vives comme OBAMA que de se focaliser sur une peine perdue que tu identifies à un animal entre nous tu penses que parce que tu insultes mba obame ali bongo que tu apportes un plus à tes compatriotes je ne pense pas!!!!!!!!!!!!

  5. Petite remarque à Mr MBA OBAME
    J’ai lu avec un grand intérêt votre post qui me fait bondir. Vous avez fait une analyse comparative avec les autres nations qui auraient des inondations des SDF et des poches de pauvreté, soit.

    Je pense que vous et moi avons un peu sillonné le monde pour voir ce qu’il se passe ailleurs.
    Fort ce ce constat , permettez moi de vous dire ceci:
    Le développement du Gabon doit prendre appui sur celui des autres, et le sous développement en retour ne doit pas se réferer aux turpitudes des autres.

    La différence qui existe entre le Gabon et certains pays que vous citez allègrement c’est que: lorsqu’il y a une inondation par exemple en France dans un coin du pays, les autorités du pays vont trouver les moyens pour que cela ne puisse plus se reproduire. Par contre au Gabon, une inondation ne donnera aucun sursaut au gouvernement , pour que pareille situation ne puisse plus se produire.

    Au contraire on aura chaque année le même phénomène au même endroit et sans prise de conscience. Voilà la différence entre vous(puisque vous êtes au gouvernement) et les pays dits développés.

    Ce n’est pas parcequ’il y a des SDF en France qu’il va falloir en créer au Gabon ou y trouver des excuses. Combien de SDF avez vous en FRance au regard de sa population? et combien en a t’on au Gabon? Vous avez une population en France de 60 millions d’habitants et à peine 1 million au Gabon, soit l’équivalent de la communauté urbaine de Lille; donc facilement logeable et intégrable dans un tissu économique.

    Est ce parce que le père du voisin vole que l’on doit accepter aussi que le notre vole?
    Est ce parceque la maison du voisin est sale que l’on doit aussi accepter que s’entassent devant la nôtre des tas d’immondices?
    Le Gabon a des capacités de loger toute sa population et là je pèse mes mots. Le Gabon a des capacités de soigner sa population et de la scolariser.

    Si vous voulez qu’on en débatte je serai prêt à le faire avec vous sans passions , mais avec des chiffres à l’appui et des expériences tirées de mes maigres visites à l’étranger.

    Juste une dernière remarque Mr Mba Obame, quelle leçon tirez vous des remarques condescendantes régulièrement répétées de la part des autorités Equato Guinéennes sur notre sous développement??, Là où ils sont en train d’électrifier tout le pays, de bitumer tout le réseau routier national, de loger toute la population à l’horizon 2020??? en moins de 10 ans de découverte du pétrole chez eux, soit dit en passant.(Le Gabon exploite son pétrole avant son indépendance, et le réseau routier est inexistant, logement de fortune etc..)

    J’attends votre réponse et nous en discuterons , car si vous avez visité d’autres pays du monde, comme moi, alors copier ce qui marche chez les autres n’est pas une insulte.

    Mais au Gabon non seulement on ne copie pas ce qui marche, mais on copie ce qui ne marche pas. La preuve?? Votre référence aux SDF, comme si à proportion gardée, le Gabon avait la même démographie que les pays développés. Au 20 ème siècle voyez comment vous avec laissé le pays et ses habitants.

    Je m’insurge régulièrement contre mes compatriotes sur cette tendance à comparer notre bêtise à celle des autres, alors qu’on pourrait viser l’excellence et non la médiocrité.

    Cordialement
    Mitsumba Georges

  6. Petite remarque à Mr MBA OBAME
    J’ai lu avec un grand intérêt votre post qui me fait bondir. Vous avez fait une analyse comparative avec les autres nations qui auraient des inondations des SDF et des poches de pauvreté, soit.

    Je pense que vous et moi avons un peu sillonné le monde pour voir ce qu’il se passe ailleurs.
    Fort ce ce constat , permettez moi de vous dire ceci:
    Le développement du Gabon doit prendre appui sur celui des autres, et le sous développement en retour ne doit pas se réferer aux turpitudes des autres.

    La différence qui existe entre le Gabon et certains pays que vous citez allègrement c’est que: lorsqu’il y a une inondation par exemple en France dans un coin du pays, les autorités du pays vont trouver les moyens pour que cela ne puisse plus se reproduire. Par contre au Gabon, une inondation ne donnera aucun sursaut au gouvernement , pour que pareille situation ne puisse plus se produire.

    Au contraire on aura chaque année le même phénomène au même endroit et sans prise de conscience. Voilà la différence entre vous(puisque vous êtes au gouvernement) et les pays dits développés.

    Ce n’est pas parcequ’il y a des SDF en France qu’il va falloir en créer au Gabon ou y trouver des excuses. Combien de SDF avez vous en FRance au regard de sa population? et combien en a t’on au Gabon? Vous avez une population en France de 60 millions d’habitants et à peine 1 million au Gabon, soit l’équivalent de la communauté urbaine de Lille; donc facilement logeable et intégrable dans un tissu économique.

    Est ce parce que le père du voisin vole que l’on doit accepter aussi que le notre vole?
    Est ce parceque la maison du voisin est sale que l’on doit aussi accepter que s’entassent devant la nôtre des tas d’immondices?
    Le Gabon a des capacités de loger toute sa population et là je pèse mes mots. Le Gabon a des capacités de soigner sa population et de la scolariser.

    Si vous voulez qu’on en débatte je serai prêt à le faire avec vous sans passions , mais avec des chiffres à l’appui et des expériences tirées de mes maigres visites à l’étranger.

    Juste une dernière remarque Mr Mba Obame, quelle leçon tirez vous des remarques condescendantes régulièrement répétées de la part des autorités Equato Guinéennes sur notre sous développement??, Là où ils sont en train d’électrifier tout le pays, de bitumer tout le réseau routier national, de loger toute la population à l’horizon 2020??? en moins de 10 ans de découverte du pétrole chez eux, soit dit en passant.(Le Gabon exploite son pétrole avant son indépendance, et le réseau routier est inexistant, logement de fortune etc..)

    J’attends votre réponse et nous en discuterons , car si vous avez visité d’autres pays du monde, comme moi, alors copier ce qui marche chez les autres n’est pas une insulte.

    Mais au Gabon non seulement on ne copie pas ce qui marche, mais on copie ce qui ne marche pas. La preuve?? Votre référence aux SDF, comme si à proportion gardée, le Gabon avait la même démographie que les pays développés. Au 20 ème siècle voyez comment vous avec laissé le pays et ses habitants.

    Je m’insurge régulièrement contre mes compatriotes sur cette tendance à comparer notre bêtise à celle des autres, alors qu’on pourrait viser l’excellence et non la médiocrité.

    Cordialement
    Mitsumba Georges

  7. « Davy, généralement on a vu ke lorsqu’on parle de révolte surtout en Afrik, on voit la violence, la prise des armes ». Ne soyez pas afro-pessimiste. Ayez confiance en vous et en votre continent. Ces révoltes qui finissent en bain de sang on sait comment elle naissent et qui tirent les ficelles. Et sans vouloir faire dans le sans-coeur, des révoltes sanglantes y en a eu partout dans le monde et y en a encore. Regardez la Grèce actuellement, sans compter les Etats-Unis. Ne faites donc pas de l’auto-flagellation à outrance. L’Afrique c’est l’avenir de la planète, j’en suis intimement convaincu. Regardez les autres continents, donnez moi un qui recèle d’énormes potentialités comme le notre. Donnez moi un seul où il y a encore d’énormes marges de manoeuvre. Regardez autour de vous, vous verrez que les autres l’ont compris, c’est pourquoi ils commencent à cogner de plus en plus en fort à nos portes. Et dans les années à venir, le bruit va être assourdissant. Va falloir qu’on se batte côte à côte pour relever ce défi et on peut le faire. Faut juste que nos dirigeants apprennent à rassembler les gens autour et discutent franchement et honnêtement avec leur compatriotes. Citez moi le nom d’un pays africain qui va cogner à telle ou telle enseigne occidentale ou des pays émergents pour avoir une part de marché dans un domaine de l’économie ou dans un autre. A ma connaissance, y en n’a pas. Par contre, qui se déplace à chaque fois pour négocier un bout de minerai, une goutte de pétrole, un bout de bois? Les autres. Elle est là notre force et on doit en profiter pour améliorer l’existence de nos compatriotes. Si franchement, on n’avait rien chez nous, les autres ne viendraient pas. Ils nous laisseraient dans notre coin. Quand nos dirigeants et nos élites auront compris ça et l’auront intégré, je peux te garantir que le décollage économique, démocratique et social de notre continent va être assourdissant. Si les autres nous maintienent dans cet état et font tout pour nous retarder c’est parce qu’ils savent ce qu’on vaut réellement et qu’ils n’ont pas les capacités nécessaires pour répliquer. Mais l’Afrique est condamnée à se développer, ce n’est plus qu’une question de temps. Faut que nous le comprenions tous et que nous donnons le coup de rein nécessaire pour que tout ça prenne forme. Moi j’ai confiance en mon continent, j’ai confiance à mes compatriotes. On ne peut vivre éternellement dans l’ignorance et l’obscurantisme.

  8. Je suis entièrement d’accord avec vous, vous remarquerez que j’ai l’habitude sur ce site, de dire qu’Omar Bongo est ses ministres ne sont pas les seuls responsables de la débâcle gabonaise. De ce point de vue là on est d’accord. Mais qu’à cela ne tienne, un peuple mal instruit prend des mauvaises décisions. Vous comprendrez où je veux en venir. Nos dirigeants, pour la plupart sont des intellectuels qui ont pour la majorité appris dans les meilleures établissements universitaires de la planète. Ils savent ce qu’il faut faire pour qu’un pays soit debout et le reste. Ce n’est pas quelqu’un qui est au fin dans un village paumé du Gabon qui saura le faire. Non pas par igonrance, mais parce qu’on ne lui a pas appris comment fonctionne les choses. Je suis d’accord sur le fait que l’élite gabonaise doit proposer des choses à nos dirigeants pour améliorer notre quotidien. Ils sont nombreux au Gabon à l’avoir fait, seulement est-ce que nos dirigeants écoutent? Est-ce que nos dirigeants font confiance à leurs compatriotes? Regardez les grandes entreprises de notre pays, vous verrez que la plupart des dirigeants ne sont pas gabonais. Quelque chose que nous pouvons et nous devons imposer comme conditions pour que l’entreprise s’installe. Vous parlez des 90.5 milliards de Fcfa sur 5 ans qui ont été mis à disposition des gabonais pour diminuer notre dépendance alimentaire par rapport à l’extérieur, très bien, même si les gabonais ne le disent pas, la majorité est heureuse de l’apprendre. Sur un site d’informations gabonais, j’avais d’ailleurs écrit que cette mesure est intéressante et intelligente. Reste à savoir les conditions à remplir pour bénéficier d’une partie de cet argent afin de monter une entreprise viable. Y en a au Gabon qui sans attendre que le gouvernement subventionne l’agriculture ont déjà commencé à monter des entreprises dans l’agroalimentaire, vous imaginez bien que ceux là seront les premiers à bénéficier de cette manne. On peut aussi envisager que d’autres gabonais vont s’essayer à l’agriculture. C’est encourageant tout ça. Y a aussi l’APIP qui aide beaucoup de compatriotes à monter des entreprises. Depuis que cette agence est née, de plus en plus de gabonais se lancent dans l’entrepreunariat. Tout ça pour dire que quand des compatriotes montent des dossiers, créent des entreprises lorsque le gouvernement instaure une politique d’aide aux PME-PMI, c’est une façon positive de saluer l’acte que les dirigeants posent. Faut donc pas penser que les gabonais sont inactifs et attendent que tout leur tombe du ciel. Sur le site de gabonpage, y a 3-4 mois de cela, lors d’une réunion entre le ministre du Pétrole…. de l’époque Casimir Oyé Mba et les opérateurs économiques sur l’influence de la crise sur l’économie, j’avais réagi en contredisant les propos d’Henri Claude Oyima qui (j’espère ne pas transformer sa pensée) disait que la crise financière n’allait pas avoir de conséquences immédiates sur l’économie gabonaise, j’avais proposé un certain nombre de mesures qu’il fallait prendre pour continuer la diversification de l’économie gabonaise, afin de rendre notre pays plus solide face à ce genre de crise. Je ne suis pas fort en économie, regardez ce qui se passe au Gabon, y a ralentissement économique évident. On licencie à tour de bras. L’année dernière, des gabonais ont été surpris de voir que des propositions qu’ils avaient fait au gouvernement ont été littéralement pompés sans les inviter à travailler avec eux. Ces propositions constituent la fameuse feuille de route du gouvernement. Y a un certain nombre de propositions que des gabonais font ça et là à nos dirigeants par le biais de différents moyens de communications. Parfois ils retrouvent dans certaines actions gouvernementales, le fruit de leur pensée. Ne pensez donc pas que nos compatriotes ne proposent rien. On doit proposer davantage de choses, c’est sûr. Mais on le fait déjà. Il faut aussi dire que y a beaucoup de nos compatriotes qui ont des entreprises, des PME-PMI qui fonctionnent bien et qui sont rentables, sauf qu’on ne les montre pas comme exemple à la population gabonaise. Or, on n’avance dans la vie qu’en prenant des exemples sur ses prédécesseurs ou ses aînés. Pour ce qui est des intellectuels à l’étranger, rassurez-vous, y en a qui montent des projets, ils n’ont pas besoin de passer à la télé pour montrer qu’ils travaillent comme le font certains chez nous. Y en a qui investissent massivement au Gabon, ça peut surprendre, mais c’est la réalité. Ne pensez pas que les gabonais ne sont pas solidaires, c’est totalement faux. On fait des choses, mais comme on n’est pas nombreux (à peine 2000000 d’habitants et là je fais un gros arrondi) sur un territoire qu’on se le dise assez vaste (4habitants/km2), ça ne se voit pas beaucoup. Y a des gabonais qui luttent contre la corruption et la mauvaise gouvernance, regardez vous même ce que nos dirigeants en ont fait. Donc oui, les dirigeants font un certain nombre de choses qui sont bonnes malheureusement y’en n’a pas beaucoup et croyez moi la population gabonaise à chaque fois applaudit. Seulement une grande partie de cette population gabonaise n’a plus confiance en ces dirigeants, c’est pourquoi certains projets ne voient jamais le jour. 42 ans de duperies, de grâce ça use même les plus vaillants patriotes. Faut à un moment donné faire le bilan de toute cette période. C’est ce bilan qu’on demande à Omar Bongo. Ce qu’on veut c’est la vérité. Qu’a t-on fait de notre argent? Voilà la question que les gabonais posent à leur Président et elle est légitime, et il a le devoir de répondre correctement. Cette fois-ci il n’aura pas zéro faute au Bac!!

  9. Davy, généralement on a vu ke lorsqu’on parle de révolte surtout en Afrik, on voit la violence, la prise des armes…Mais si ce n’est que pour exprimer un malaise sociale, dénoncer les le mal étre des gabonais, le problème ne se pose car chacun a bien le droit d’exprimer le fond de sa pensée. Mais je dirai k’on doit dabord individuellement faire une introspection. Reconnaitre ke si le Gabon est ce kil est devenu aujourd’hui c’est à cause non seulement des dirigeants mais aussi des gabonais eux même ki ont longtemps accepté de se faire corrompre et trouver du gout et de l’intérêt dans ce système.Nous avons favorisé la politik du ventre dans notre pays, en le faisant on a laissé le champ libre à ce ki nous gouverne de diriger le pays non pas comme le veut la norme( assurer le bien ètre de le population) mais plutot comme ils le pensent et le veulent. Regardez de nombreux jeunes dits, élites gabonaises, à l’étranger ki n’arrivent mm pas à s’unir pour former une seule et unik force pour mieux défendre ses intérêts, c’est dommage kan même. Ke pensons-nous faire dans l’individualisme et l’égoisme ki nous anime tant? On a pas compris ke l’union fait la force. Si kelkkun a sa petite connaissance kil a acquise, il pense kil peut à lui mm seul pouvoir construire un monde alors kil se trompe inlassablement.Kesk nous proposons aux dirigeants de notre pays pour kils puissent mieux prendre conscience de nos cris emanant de notre malaise abyssal? A titre d’exemple, le President de la républik a mis en place une somme de 90,5milliards de fcfa pour promouvoir le secteur agricol…Mais aucun gabonais ne s’est levé pour louer cette action et dire ke oui, on veut desormais manger unikement gabonais, consommer nos propres aliments afin de plus dependendre de l’extérieur et de réduire les importations des produits agricoles. On a également une responsabilté mes frères et soeur ki est celle d’encourager l’action du gouvernement lorskelle est bonne et de critiker kan elle est mauvaise et cela peut contribuer à l’évolutions des choses dans notre pays. On doit pouvoir s’impregner des realitées du pays et des politik mis en place par le gouvernement afin de voir ce ki est bon pour nous et ce ki ne l’est pas. Si on veut reellement le changement, on doit tous s’impliker dans ce changement, nous devons nous la jeunesse gabonaise participer non pas en rentrant au gouvernement mais en disant ici haut et fort ce ki est bien pour nous et ce ki ne l’est pas. C’est déja une manière de se révolter…. Ce n’est pas en proférant des paroles outrancières ke allons parvenir à convaincre le gouvernement de notre voeu de changement, disons le avec plus de sagesse possible et le jour viendra où il comprendront ke les gabonais ont besoin d’un réel changement ki est celui d’améliorer leurs conditions de vie….

  10. Quand on parle de révolte marambura, ce n’est pas forcément en faisant l’usage de la violence. On n’a pas besoin d’une guerre pour sortir le pays de la misère. La guerre ça coute cher et ce à tous les niveaux. En plus on aura liquidé ceux là même dont a besoin pour reconstruire le pays. Pour ce qui est des gabonais vivant à l’étranger, je pense qu’ils sont autant gabonais que nous tous ici sur ce site, ils ont le droit de s’exprimer librement. Ils ont le droit de prendre part aux discussions par rapport à l’avenir de notre pays car nous sommes tous concernés. Si le Gabon disparaît (ce qui me paraît très peu probable d’ailleurs), c’est tous les gabonais qui disparaissent, riches ou pauvres. Le mot gabonais n’aura même plus de valeur ni de signification quel que soit l’endroit où l’on se trouvera sur Terre. Ceci pour dire que Dr. Mengara comme n’importe quel gabonais a le droit de dire ce qu’il pense sur notre pays. On aime ou on n’aime pas, il est libre de dire ce qu’il pense, sinon à quoi ça sert de parler de démocratie aux gens?! On peut bien sûr lui reprocher la forme de ses discours, mais le plus important ça reste le fond, car il ne fait que dire tout haut ce que tous les gabonais pensent tout bas. Je ne sais pas trop si c’est vraiment le ministre André Mba Obame qui a émis un commentaire plus bas sur ce site, à mon humble avis, ça m’étonnerait, je tiens quand même à lui dire ceci au cas où ce serait lui: En tant que compatriote et fier de mon pays, on ne peut pas empêcher tout un peuple de vivre correctement, on ne peut pas fagociter tout un peuple, on ne peut pas continuer à écraser tout un peuple. Au bout d’un moment celui ci finit par se réveiller et se révolter. Dans tous les pays du monde, c’est chaque fois la même histoire. Si rien n’est fait pour permettre aux gabonais de vivre mieux, ils iront forcément dans la rue, ce sera le chaos, on aura beau leur tirer dessus, ce sera le désordre. Il faut absolument que les gens le sachent. Le gabonais n’a jamais été un homme violent, mais si rien n’est fait pour lui permettre de vivre mieux, il le deviendra. aujourd’hui c’est Mengara le bouc émissaire, si rien n’est fait, demain ce sera quelqu’un d’autre. ça fonctionne comme ça. Pour ce qui est de la fermeture du site, je n’y crois pas, les seules personnes capables de fermer le site ce sont les propriétaires. La seule chose que vous pouvez faire c’est de faire comme la Chine, empêcher l’accès, mais ça ne servira à rien, car un site internet c’est facile à créer et on pourra continuer les débats ailleurs. Et même si vous empêchez l’accès, ce sera trop tard, tout le monde aura compris au Gabon du moins ceux qui connaissent le site ou en ont entendu parler, que ça vous dérange et que vous ne respectez pas la loi. ça ne vous servira pas pour l’avenir et votre image en sera ternie!! Le mieux c’est ce que je crois, c’est de laisser les gens s’exprimer librement pourvu que ça soit constructif et que les dirigeants du pays écoutent un peu plus leur peuple. Un pays est fort non pas parce qu’il a des dirigeants très riches, superpuissants et super protégés, qui font la pluie et le beau temps comme bon leur semble, mais parce qu’il a une population heureuse, dynamique, épanouie intellectuellement (très important) et matériellement. Naturellement la côte de popularité des dirigeants augmente dans ce cas et ceux ont l’adhésion de tout le peuple. Mais pour ça, il faut que les dirigeants mettent en place des mécanismes permettant au peuple de vivre décemment, sinon vous n’aurez jamais son adhésion, vous vivrez même retranchés dans des prisons dorées pour éviter les lynchages alors que vous êtes dans votre pays. La force d’une nation se trouve dans son peule et non pas dans ses dirigeants. Vous le savez aussi bien que moi.

  11. chers compatriotes
    je voudrais souligner ici qu’avant toute initiative de developpement permettant de faire avancer le pays, on doit d’abord changer de mentalité c’est la base mm de tout changement de notre pays.On pourra avoir autant de diplomes, autant de titres kelke soit leur nature, tank ke notre mentalité restera pourrie, tan k le gabonais n’aura pas compris ke le developpement est une affaire collective k’un individuelle, tant kil ne mettra pas son egoisme hors de sa pensé, sachez mes chers compatriotes ke tous les efforts de resistences ke suggèrent M.Mengara sont au préables voués à l’echec.Depuis la nuit des temps, on voit kil est plus facil de détruire ke de construire.Tous les gabonais savent leur souffrance car ils la vive au quotidien et s’ils sont passifs c’est parce kils sont intelligents car ils ont compris ke la violence n’est pas la meilleure voie pour revendiker ce ki leur revient de droit, puiskils savent ke ce système partira en fumée un bon jour. Si deja on arrive à s’exprimer dans ce site, cela est bien un moyen de monter aux dirigeants de ce pays ke nous aimons notre pays et ke notre souhait est ke cette précarité et ces mauvais traitements cessent. Les gabonais ne sont pas bètes, car ils savent très bien ce kils vivent, de loin comme de près.Nous avons remarké ke ce ki incite à la revolte sont souvent très loin des realités ke vivent les peuples, ils sont trankil à l’etranger et veulent ke le peuple se bat et meurt pour leurs aspirtations ki n’ont rien avoir avec les intérêts de ce peuple mais plutot de repondre à leur propre intérêt. Mes frères et soeurs gabonais, continuons à parler, parlons toujours mais ne nous laissons pas entrainer dans ces discours de revolte. Reflichissons largement et kan nous auront compris les vrais fondements d’un Gabon nouveau, nous feront ce ki est bien pour notre pays. Le Gabon n’a rien comme infrasture, pourkoi vouloir detruire ce pays kil ya par la rebellion ou la revolte. Soyons prudents et vigilents aux discours des gens ki viennent vers nous, souvenons-nous des expériences du passé. On sait où tout cela mène, ne nous laissons pas berner pas des beaux discours de tous les jours, nous connaissons notre histoire, agissons en homme sage.Je vous aime mes frères et soeurs gabonais, s’il y a un debut, ce kil y aura une fin, et cela approche. Crions toujours, parlons et parlons, c’est plus sage ke d’unser de la force. Merci.

  12. Andre,

    C’ est assez curieux de ta part d’evoquer la febrilite de Monsieur Mengara, cependant toi avec ton air de pede flemmard, au Senegal tu aurais pris 8 ans de bagne. Alors va te coucher avec ta langue lourde et qui ne sert qu’a dire des betises. Imbecile tu es, imbecile tu mourras.

  13. DE LA OU JE SUIS JE VOUS AVERTI QUE JE SENS QUE LA REVOLUTION N’EST PAS LOIN!!!!!!
    VOUS M’AVEZ TUER…ALI ET SON PAPA M’ONT OTER LA VIE..MAIS SACHEZ QUE LES GABONAIS VOUS FERONT PLUS QUE SA!!!
    HAHAHAHA!!!!!!!AHAHAHA!!!ahahah!
    PREPARER VOUS! LES GABONAIS SONT SUR LES MARCHES DE VOS ESCALLIERS ET SUR LES PAS DE VOS PORTES!!!

  14. Avant que le site ne soit fermer j’aimerai dire 2 mots a ce ANDRE MBA OBAME…
    Si vraiment tu ne veux pas que ce qui s’est produit au RWANDA, au CONGO N’arrive pas chez nous alors dit a ton moribond de president de foutre le camp…debarasser le gabon de votre presence..sinon quand sera venu le moment tant attendu vous ne pourez plus rien faire….
    et tu oses venir sur ce site parler en des termes « SOUS LA HAUTE INSPIRATION » IMBECILE VA!!!!!!! kelle inspiration?? inspiration de tueries oui…de vol et de detournement..!
    et ici ce sont des vrais GARçONS QUI PARLENT !!!! PAS DES PEDES DANS TON GENRE….ALI t’a MAL ENCULé ou koi? NE REVIENS PLUS ICI IMBECILLE!!

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