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Gabon : 4000 lettres pour la défense d’Omar Bongo contre Sherpa et Transparency international

Organisée par le mouvement Génération Omar Bongo Ondimba, l’opération «Exprimes-toi pour défendre ton pays et ses institutions» s’est soldée par le dépôt à l’ambassade de France au Gabon de 4000 lettres de protestation contre Transparency international et l’ONG Sherpa qui ont porté plainte au président du Gabon pour «recel, détournement de fonds publics, blanchiment, abus de bien social, abus de confiance et complicités».

Donnant une suite à leur action visant à défendre le président Omar Bongo Ondimba contre ses « détracteurs » étrangers notamment européens, le mouvement Génération Omar Bongo Ondimba a ressemblé un peu plus de 4000 lettres, e-mails et télécopies et les a fait déposés, le 5 janvier dernier, à l’ambassade de France au Gabon par Me Ntsame, huissier de justice.

Le 13 décembre dernier, deux associations gabonaises regroupant des personnes nées à partir de 1967, année de l’accession au pouvoir du président Bongo, « Génération Omar Bongo Ondimba » et « Fondation Omar Bongo Ondimba pour la paix », avaient, au cours d’un point presse, invité le peuple gabonais à se rallier à l’opération dénommée « Exprimes-toi pour défendre ton pays et ses institutions ». Elles avaient également demandé aux amis du Gabon de les rejoindre pour la création d’un cadre de concertation et d’action dénommé « Initiative pour l’intégrité du Gabon ».

Conçue un peu comme une pétition, l’opération « Exprimes-toi pour défendre ton pays et ses institutions » demandait alors à tous ceux qui se sentaient offusqués par la plaintes de Transparency international et de l’ONG Sherpa contre le président Bongo Ondimba, d’envoyer une lettre, un mail ou un fax de protestation.

Les collectes qui se sont essentiellement effectuées dans trois villes du Gabon, Libreville, Port-Gentil et Tchibanga, ont permis de rassembler plus de 4000 lettres qui demanderaient aux ONG occidentales de laisser le Gabon « laver son linge sale en famille. »

Pour rappel, Transparency International et le réseau de juristes Sherpa avaient déposé, le 2 décembre dernier à Paris, une plainte contre X visant trois chefs d’Etat africains qu’ils accusaient de posséder en France des biens immobiliers financés par de l’argent public détourné. Cette plainte visait en l’occurrence des chefs d’Etat du Gabon, Bongo Ondimba, du Congo Brazzaville, Sassou Nguesso, et de la Guinée Equatoriale, Obiang Nguema, accusés de «recel, détournement de fonds publics, blanchiment, abus de bien social, abus de confiance et complicités».

Le 4 octobre dernier, près de 2000 personnes, réunies sous la bannière d’une coalition baptisée Communication, développement et participation (CODEP), avaient marché à travers les rues de Libreville en vue de dénoncer l’acharnement des médias et juristes français contre le chef de l’Etat gabonais. «La société civile gabonaise ne veut pas de défenseurs autoproclamés. Nous n’avons pas besoin d’eux ni en France ni ailleurs», avait alors déclaré Ghislain Etoughet, président de la coalition, qui avait ajouté qu’en quarante ans de pouvoir, le président Omar Bongo Ondimba pouvait acquérir ces biens avec ses économies.

La Fondation Omar Bongo Ondimba pour la paix a introduit, le 15 décembre dernier au tribunal de Libreville, une plainte contre les ONG Transparancy international et Sherpa ainsi qu’à leur complice gabonais ; Gregory Ngbwa Mintsa.

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