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A Mes chers frères et soeurs gabonaises, par JEAN BAPTISTE NYONDA

A l’annonce de la disparition d’Edith Lucie Bongo, j’ai ressenti comme un grand soulagement étrange en rappport avec le combat que mène l’opposition gabonaise (particulièrement en France) dans l’espoir d’éradiquer le leadership infâme de l’indécent Bongo qui aura en quarante ans fait sombrer l’étoile de notre beau petit Gabon. En effet, la perte de cette dame vient sceller au fer rouge le début de la déroute indéniable de l’abominable « Maestro » lequel aura tout au long de sa scandaleuse vie politique fait précipiter nombre de nos ainés dans l’abîme de la mort. Pour ne citer que quelques uns, on ne peut que se souvenir du brillant Germain Mba (qui fut en même temps dauphin politique d’Houphouet Boigny), éxécuté crapuleusement devant son domicile dans un macabre bain de sang, de Doukakass Nziengui, de l’intraitable fomenteur de coup d’Etat Mandza à qui Bongo avait imposé qu’il implore à genoux sa clémence mais qui n’avait trouvé mieux à faire que de cracher au visage du dictateur, du Général d’Armée Ba Oumar avec qui j’avais eu à partager le petit déjeuner le matin du jour de son décès « organisé » en plein Conseil des Ministres, du notable Michel Fanguinoveny, à l’époque Maitre de la Maçonnerie gabonaise, fauché dans un « accident » de voiture sur une autoroute française et dont Bongo aura forcé la famille attristée à l’exil en France, de Martine Olabou, enseignante résistante qui avait martelé son inclination pour des classes primaires de vingt élèves au plus dans tout le pays au lieu de ces classes-jungle dont le décor aurait plus évoqué un attroupement bruyant avec le « sorcier » Harry Potter qu’un cadre authentique de cours, de Martin Rédjambé, celui-là même qui aurait pendant la tenue de la Conférence Nationale Souveraine, sommé le fils « en vue » de Bongo, Ali Ben, de se justifier quant à ses origines douteuses, et de beaucoup d’autres vaillants gabonais qu’il aura fait jeter à la mer par le canal de macabres opérations militaires aéroporteés. C’est dire qu’aujourd’hui, le Gabon se trouve à la croisée des chemins et que le temps est venu d’affronter avec le plus de détermination possible ce Bongo déjà miné par l’age et la maladie, saigné par la pègre, vieilli par la corruption et l’insoutenable médisance et enfin attéré par le vide que lui laisse la disparition de sa distinguée compagne de basses besognes.

Chers frères et soeurs gabonaises, aussi étrange que peut paraitre mon propos, ce deuil d’Edith Bongo n’est pas le notre car l’union de cette dame avec Bongo avait eu pour socle un contrat ordurier visant à piller les fortunes de notre pays, lesquels milliards seraient destinés à être planqués dans les paradis fiscaux du Monde entier très indexés en ce moment. Aussi les conséquences désastreuses que pourrait entrainer ce décès de la fille d’un Chef d’Etat étranger sur notre sol ne devraient qu’interpeller les responsables dudit complot, c’est à dire Bongo et sa famille (cela les congolais doivent bien le comprendre). Parce qu’en vérité, Bongo n’a jamais incarné à l’image du Père du Gabon Libre, Léon Mba, les valeureux traits culturels de notre Nation, ni hier, ni aujourd’hui. Il n’aura été que cet homme insignifiant de bas étage à l’esprit vénal arrivé de toutes et de nulle part qui, placé à la tête d’une énorme manne financière, se sera attelé à la tâche de briser l’essor de talentueux gabonais (l’exemple épatant de la longue assignation à résidence de Vincent de Paul Nyonda, Père du Théâtre gabonais aux côtés de sa famille dans son village natal de Mandji après la mort de Léon Mba, n’ est que trop révélateur de l’épouvantable caractère du salopard). Donc chers frères et soeurs, si vous pourriez un brin vous ressaisir, il serait mieux indiqué que vous laissiez le soin aux congolais de pleurer leur soeur laquelle aurait pu vivre plus longtemps eût elle préconisé un différent choix de vie. A ce moment, elle aurait peut être réalisé comme l’ont compris en silence beaucoup de Sages gabonais que tout ce que Bongo « touche ou approche » a toujours eu, sans doute à cause de son karma mal connecté à Dieu, cette curieuse tendance à virer au cauchemar. Dommage que l’argent diabolique de ce dernier ait eu raison d’elle pour au final lui faire vivre un destin aussi invraisemblablement tragique.

A 44 ans! Doux Jésus Edith Sassou! incontestable icône de grâce Noire et de charme exquis s’en est allée au plus fort de sa beauté énigmatique taillée dans la Pierre comme sur un simple claquement de doigts. Sous la houlette de Bongo le « MAGICIEN PHARAONIQUE ». Incroyable! Mais que peut-il encore rester d’exploits ignominieux à cet individu? Rayer le Gabon de la carte du Monde? Non chers frères et soeurs, il est préférable de laisser aux congolais la primauté de leur deuil et prendre vos distances vis à vis des simagrées « d’homme ému » que Bongo vous exhibe depuis avec son habituel manque de pudeur. Voyez vous, dans un certain registre, nos chers frères congolais là auraient du mal à saisir, que cette personne que vous jugiez très souvent trop « arrogante » dans sa congolité (à cause de Bongo qui lui aura donné l’aval de marcher sur le sang sacré de gabonais ordinaires) ait pu, par sa seule mort, déclencher en vous, en un aussi court instant, une douleur assomante devenue subitement trop grande!!!!!! On peut tricher avec beaucoup de gens, pas souvent avec des congolais.

Chers frères et soeurs gabonaises, même si à cause de l’apport considérable du « Vieux » dans notre Culture (parce qu’un pays inconscient de son passé marche sans boussole vers nulle part) le nom que je porte est au Gabon ce que les diamants sont aux femmes, je ne saurais vous garder plus longtemps rivés à mon discours et ceci par respect pour vos lourdes préoccupations. Pourtant je formulerai toujours le souhait que la beauté de vos coeurs transformée en infinies symphonies d’Amour puisse imprimer à loisir dans les esprits de nos enfants des générations actuelle et future, les Codes d’Honneur des Samouraïs japonais inscrits dans notre potentiel culturel (Mvet, Bwiti, Ndjembè, Mouïri,etc..) afin qu’un nouveau Gabon irradiant d’Excellence sorte de terre et que notre vénération du drapeau soit aussi touchante que cette image émouvante de nombreux Américains et Américaines, pleurant de joie en rêvant d’une Amérique plus rayonnante, et très « inconsolables » face à la spectaculaire prestation musicale de la Serénissime chanteuse noire Aretha Franklin sur le célèbre chant Gospel « MY COUNTRY ‘TIS OF THEE (voir dans Youtube), lors du jour inaugural qui aura porté un Noir au sommet de la plus grande puissance mondiale. Relayée en près de 21 H 30 minutes de direct télévisuel, cette inauguration est entrée dans la Légende comme étant l’évenement ayant été le plus suivi dans l’Histoire des Etats Unis. Et ce jour là, imaginant moi aussi une Autre A frique laquelle s’affranchirait des imbéciles du type Bongo, ce jour là mes chers frères et soeurs Africaines, ce jour là je vous dis, sur la tête de ma mère ce jour là, j’ai pleuré !

On est Ensemble,

JEAN BAPTISTE NYONDA

Exprimez-vous!

  1. DIDIER MBOLO,

    Je ne suis pas de chez vous et je respecte vos problèmes (problèmes du peuple gabonais). Je pense juste une chose (opinion): Vouloir les changements c’est légitime à tout peuple mais la haine entraine une violence qu’on a du mal à freiner et contrôler. Que les guerres qui ont eu lieu au Congo-Brazza, en cote d’ivoire ou autre pays servent à vous éviter de faire les mêmes erreurs. Vous avez un beau pays; changez votre pays dans l’union, l’amour, le calme sans haine ni bain de sang si vous le pouvez.

    La haine entraine inévitablement la violence et parfois des guerres; les guerres appauvrissent les peuples, entrainent la mort des êtres chers, il faut vivre ça pour comprendre l’atrocité que ça représente…franchement c’est très douloureux…

    Vous qui n’avez pas connu ça, remerciez le bon Dieu et évitez la haine qui entraine la violence; au risque de ne pas voir naitre le nouveau Gabon que vous prônez et désirez.
    Je ne joue pas les donneurs de leçons. Au vu de ce qui s’est passé dans mon pays (Congo-Brazzaville)…franchement je ne vous souhaite pas ça. Parce que c’est vraiment horrible. Il est préférable de lutter dans le calme, en restant unis, sans haine. Parce que s’il ya une guerre chez vous(Gabon), croyez moi,même vous qui voulez un changement avec ou sans violence vous allez pleurer car vos parents aussi risquent d’en patir; dans une guerre personne n’est gagnant. Bongo partira peut être mais Vous aurez peut être perdus des parents très chers…et vous serez triste. Vous ne savourerez même pas la victoire du départ de BONGO parce que vous serez trop attristé par la mort de vos parents (mère, père, tante, neveux, cousins, sœurs,…). Dans les guerres, la mort ne choisit pas ; tout le monde perd des parents…croyez moi, c’est vraiment douloureux

    Bien de choses @ vous.

  2. Je tiens tout d’abord à saluer vôtre geste M Nyonda. Il est bon de tenir en éveille les « troupes » en tout temps et en tout lieux quoi qu’il advienne. Il est vrai que la mort d’un homme ne devrai en aucun cas engendrer la joie dan le coeur d’un autre. Cela dit, nous sommes ici dans un contexte de guerre où la pitié la compassion et la tolérance n’ont pas lieu d’être. La haine qui demeure actuellement dan les coeur des gabonais, dont j’en fais parti, est la résultante de plusieurs décennies de misères de brimades d’oppression et de dictatures. Comment peut on reprocher à nos coeurs d’être remplie de haine? Une haine provoquée par le régime de Bongo. Comment un tel état d’esprit peut-il être surprenant dans le contexte actuelle du Gabon? Un pays géré par des « Hommes » qui, à ma grande surprise, sont capables de « verser des larmes »! Des Hommes qui sont indifférents face aux multiples problèmes de développement et de survies auxquelles sont confrontées les populations gabonaises! Des Hommes qui ont accepté de pervertir leurs savoirs et leurs matières grises en les mettant au service du mal ! Au lieu d’œuvrer pour sa croissance en Afrique et dans le monde. Non M. Youzza et M. Moubamba je regrette que vous soyez de nationalité gabonaise, et j’en doute même. On ne peut se dire gabonais et détester ce pays de la sorte, comme vous et l’ensemble des Hommes de ce système le font. Que vous a-t-il fait? Vos propos, et votre affirmation d’appartenance au système avec autant de zèle me donne la nausée. C’est une honte et un choc !

    Par ailleurs Mike je salut vôtre point de vu et votre façon élégante de voir les choses. J’aurai bien voulu être aussi modéré que vous mais hélas peut être ne connaissons nous pas les même réalités. Je suis pour la lutte avec ou sans haine pour le combat avec ou sans armes pour le changement avec ou sans bain de sang. Bonne continuation, amis de la résistance. La lueur de l’aurore est perceptible.

  3. mon cher mike sais tu pourquoi on appel jb NYONDA (kack) c significatif il bois et mange avec nous c un grand frere de longue date et pour ta gouverne je tiens a te dire que de pres ou de loin tu as voté aussi pour la continuité et j’en suis certain donc de grace viens vivre dans ton pays pour comprendre les realités c pas la peine d’etre loin et de critiquer le systeme viens te battre pour le changer ou essai de le changer si tu vis au gabon montre ton engagement pour un changement de mentalité. je trouve que vous les jeunes gabonais vous parler trop pour ne rien dire donne moi une seul chose que tu as fais pour le gabon ou pour les jeunes gabonais apres on vera ….. je te trouve un peu trop limité dans tes propos par ton manque d’information sur le gabon enfin ne laisse si=urtout pas ta betiseet ton ignorance prendre le dessus. REAGI vite et affirme toi en posant des acts pas en critiquant.

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