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Aubameyang, au nom du père

Prêté par le Milan AC au LOSC cette saison, Pierre-Emerick Aubameyang va disputer sa première grande compétition internationale avec le Gabon d’Alain Giresse, avec son frère Willy et 14 ans après son père Pierre-François.

Dans un autre milieu que le football, Pierre-Emerick Aubameyang, né en Laval en 1989, serait sans doute considéré comme « un enfant de la balle ». Fils de celui qu’on avait coutume d’appeler Pierre Aubame, ancien international gabonais qui a disputé plus de 200 matches en Division 1, il est également le cousin de Catilina et le frère de Willy, comme lui joueurs professionnels. Et sa jeune carrière épouse les pas de son père qui, recruté comme superviseur par le grand Milan AC en 2004, lui permit d’intégrer le club lombard en 2006 à 17 ans. Après y avoir fait ses classes, Aubameyang fut prêté l’an dernier à Dijon en L2 (34 matches, 8 buts) avant d’atterrir cet été à Lille, également sous la forme d’un prêt d’un an.

Comparé à Usain Bolt
« J’ai eu la chance de faire mes armes dans un club comme le Milan où j’ai côtoyé de très grands joueurs comme Kaka ou Seedorf, confie l’attaquant lillois. Mais à mon âge, j’ai besoin de jouer et le challenge proposé par Lille était intéressant pour progresser ».
Depuis son arrivée dans le Nord, il n’a pourtant pas fait d’étincelles (1 but en 14 rencontres) malgré une pointe de vitesse étonnante qui lui a valu d’être surnommé « Usain Bolt » par ses coéquipiers. Après des débuts prometteurs sur le côté gauche de l’attaque, Aubameyang a même disparu de la circulation face à la concurrence de Gervinho, Hazard ou Obraniak, avant de se relancer fin janvier en marquant son premier but à Monaco. Et là encore, ses premiers mots furent pour sa famille : « J’étais moins bien depuis un petit moment mais je me suis accroché. Et je voudrais remercier mon père qui m’a toujours soutenu et le reste de ma famille aussi. Et voilà, ça a fini par payer ». Ce lien familial est sans doute ce qui a poussé Aubameyang à répondre à l’appel du Gabon. Repéré par la DTN française, il avait pourtant disputé un match avec les espoirs en 2008.

Deux buts en quatre sélections
Finalement, comme son père 20 ans plus tôt, Pierre-Emerick allait endosser le maillot de son pays d’origine le 27 mars 2009 lors d’un match de qualification pour le Mondial 2010 et la CAN, contre le Maroc. Avec à la clé une victoire des hommes d’Alain Giresse et un premier but pour Aubameyang.
Trois sélections et un autre but allaient suivre. Longtemps en course, le Gabon allait être privé du Mondial par le Cameroun qu’il retrouvera en revanche en Angola (lire page précédente).
Pour Aubameyang, qui participera à la CAN avec son frère Willy, lui aussi attaquant et qui joue aujourd’hui à Eupen en Belgique. « On a les moyens de faire de belles choses, assure-t-il. Je pense qu’on peut sortir de ce groupe et viser les quarts de finale ». Dans son histoire, le Gabon n’a atteint qu’une fois ce cap : c’était en 1986 et papa Aubameyang était de la partie.w

             source: nordeclair

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