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CEEAC : 2 milliards FCFA pour le développement de l’Agriculture

Les experts de la banque mondiale, du secrétariat du NEPAD, du bureau régional de la FAO et de la CEEAC se sont concertés du 22 au 26 à Libreville sur l’établissement d’un fonds subsidiaire de 2 milliards de francs CFA. Ce fonds financé par la banque mondiale au profit de la CEEAC et de ses Etats membres est destiné à la mise en œuvre du Programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine (PDDAA).

Une importante réunion technique s’est tenue du 22 au 26 février dernier au siège de la CEEAC à Libreville entre les délégués de la banque mondiale, du bureau régional de la FAO et des experts de la CEEAC.

L’objectif de cette réunion conjointe était d’examiner les modalités pratiques de la mise en place d’un Fonds subsidiaire de la CEEAC, destiné au Programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine (PDDAA).

« Ce fonds est mis à la disposition de la CEEAC et des pays membres pour financer toutes les activités relatives à la mise en œuvre du PDDAA. Hormis la RDC et le Burundi qui ont déjà démarré ce processus, les huit autres pays de la CEEAC seront inclus dans l’enveloppe prévisionnelle de 2 milliards de francs à répartir sur les trois ans à venir », a indiqué le coordonnateur du programme régional de sécurité alimentaire (PRSA), Joël Beassem.

Cette réunion technique entre la CEEAC et les partenaires au développement devrait déboucher sur l’accord de ce financement prévu en juillet 2010 avant la signature, au niveau de chaque Etat, du pacte national du PDDAA, étape fondamentale pour les futurs engagement des bailleurs de fonds en ce qui concerne le secteur agricole.

« Nous souhaitons vivement que nos Etats s’engagent politiquement dans le processus de mise en place des points focaux nationaux. C’est un processus très important et la CEEAC a une très grande responsabilité dans sa mise en œuvre. Au niveau continental, la CEDEAO a pris de l’avance. La CEEAC est en pole position avec la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) et le Comesa devant les autres communautés africaines » a souligné Joël Beassem.

Selon la vision générale adoptée sous l’égide du Nepad en 2003 par les chefs d’Etats et de gouvernements africains, le continent africain devrait, d’ici à 2015, atteindre la sécurité alimentaire à la fois en termes de disponibilités et de coûts et assurer l’accès des pauvres à une alimentation et une nutrition adéquates. Il s’agit d’améliorer la productivité agricole afin d’arriver à un taux annuel de 6% et d’amener les Etats africains à consacrer 10% de leur budget annuel au développement de l’agriculture.

Le Programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine (PDDAA) a pour objectif d’aider les pays africains à accélérer la croissance économique par la promotion du développement agricole, afin de réduire la famine, la pauvreté et l’insécurité alimentaire.

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