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Gabon : Boukoubi décline les axes du 10e Congrès du PDG

Le secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), Faustin Boukoubi, a tenu un point presse le 10 mars à Libreville pour présenter les grandes lignes du 10e Congrès extraordinaire du parti axé cette année sur «l’unité nationale facteur de l’émergence». Prévu du 12 au 14 mars prochain, ce grand conclave doit notamment être l’occasion de ressouder les bases du parti, fissurées après le décès de son président fondateur.

Plus fragilisé que jamais, le Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) a l’occasion de se remettre à l’occasion de son 10e Congrès extraordinaire qui se tient les 12, 13 et 14 mars prochains dans la capitale gabonaise.

Lors d’une conférence de presse tenue le 10 mars à Libreville, le secrétaire général, Faustin Boukoubi, a présenté les points qui devraient constituer l’ossature de cette réunion dont le thème retenu cette année est «l’unité nationale facteur de l’émergence».

«Suite à l’élection présidentielle qui a porté le candidat Ali Bongo Ondimba à la Magistrature suprême, il est tout à fait naturel que les militantes et militants se retrouvent pour donner un nouveau souffle à notre parti et relancer sa machine», a déclaré Faustin Boukoubi.

Il a expliqué à cet effet que «le Congrès extraordinaire aura la particularité de procéder à la révision des statuts et du règlement intérieur, pour tenir compte de la disparition de l’un de ses organes nationaux majeurs, à savoir le président fondateur et d’introduire des réformes structurelles destinées à redynamiser le parti».

Mais au regard de la crise que vient de traverser le parti les points sus mentionnés ne devraient pas être les seuls à l’ordre du jour. Les stratégies de «combat» contre la nouvelle opposition incarnée par l’Union nationale avec en ligne de mire, les législatives et les sénatoriales prévues respectivement en 2011 et en 2012, devraient également être évoquées.

Le parti doit au préalable régler la crise de légitimité du nouveau leadership et se choisir des candidats acquis à sa cause, mais surtout capable de maitriser le terrain pour espérer conserver les 82 sièges qu’il contrôle à l’Assemblée nationale et maintenir en poste ses 1119 élus locaux sur les 1976 que compte le pays.

La disparition du président fondateur du parti a par ailleurs privé le PDG de son plus grand contributeur sinon l’unique. Dans quelle caisse le parti puisera-t-il pour financer la campagne de tous ses candidats aux législatives et aux sénatoriales de 2001 et 2012, sachant que les cotisations ne sont pas encore entrées dans les mœurs des militants ? L’actuel président aura-t-il la largesse de son prédécesseur pour maintenir toujours huilée la machine qui l’a hissé au pouvoir ? Les réponses à ces questions seront aussi au cœur des préoccupations du congrès qui marque le 42e anniversaire du PDG.

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