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Gabon: Pierre Mamboundou sort de sa réserve

Profitant des travaux du Conseil du secrétariat exécutif de son parti, qu’il a dirigés le week-end dernier, le président de l’UPG s’est prononcé sur la déclaration du gouvernement qui réagissait aux propos, tenus à Paris, par l’opposant André Mba Obame, sur un éventuel coup d’Etat.
La liberté d’expression est un droit légal
Après une longue période d’éclipse sur l’arène politique nationale – survenue au terme de la dernière présidentielle dont il occupa finalement la deuxième marche du podium – le leader de l’Union du Peuple Gabonais, d’allure fringante, est sorti de sa réserve samedi 13 mars 2010 dernier.
A la faveur du Conseil du secrétariat exécutif de son parti, Pierre Mamboundou s’est prononcé sur la déclaration du gouvernement rendue publique dans le communiqué final du Conseil des ministres du jeudi 12 mars 2010 qui réagissait aux propos d’une personnalité de l’opposition, en l’occurrence le secrétaire exécutif de l’Union Nationale (UN), André Mba Obame, de passage en France sur un éventuel « coup d’Etat à la nigérienne au Gabon » pour décrire « la situation sociale délétère » que vivrait actuellement le Gabon.

Selon le leader de l’Union du Peuple Gabonais, en renouant avec le multipartisme intégral dès 1990, le Gabon a admis l’expression plurielle « particulièrement celle de l’opposition dont l’une des vocations est de critiquer les actions qu’elle juge inappropriées pour le pays ». En conséquence, il dénonce à l’avance « toute attitude du gouvernement qui serait de nature à menacer ou à brider la liberté d’expression ». Un tel comportement, Pierre Mamboundou l’assimilerait à une « violation pure et simple » de l’article premier, alinéa 2 de la constitution dont l’une des missions est de « protéger les citoyens gabonais membres de l’opposition ».

Aussi invite t’il le gouvernement « qui a admis le retour au multipartisme – à considérer les grèves, les meetings, les marches et les déclarations dans les médias nationaux et internationaux comme des facteurs démocratiques qui participent de l’expression de cette liberté.

Parallèlement, le conseil du secrétariat exécutif de l’UPG, sur communication du secrétaire politique chargé des questions de mines et de pétrole, a été informé du nouveau lancement du dixième appel d’offres international dans l’offshore profond et très profond. Cette formation politique craint, car sachant, selon elle, que c’est la troisième fois que le Gabon lance ce type d’appel mais « sans succès », que ce nouvel appel à candidatures fait aux opérateurs ne soit également infructueux si des précautions nécessaires ne sont pas prises.

La hiérarchie de ce parti politique propose pour cela, « une communication suffisante sur les places boursières internationales qui comptent ». L’attractivité financière et technique des blocs proposés. De même que « le respect de l’éthique de la profession ».

REVOIR LA CONVENTION.
La deuxième communication, celle du premier secrétaire politique adjoint chargé de l’énergie et des ressources hydrauliques, le Conseil du secrétariat exécutif informé de l’organisation par l’association SOS consommateurs d’une journée de protestation des usagers de la Société d’énergie et d’eau du Gabon a renouvelé sa solidarité envers tous les abonnés de la SEEG lésés par la mauvaise qualité du service et par les pertes de matériels occasionnées par les coupures intempestives d’électricité, notamment à Libreville dans l’ensemble du pays, conséquence du manque d’entretien et du non renouvellement des équipements devenus obsolètes pour la plupart.

Devant le mépris affiché par la SEEG au vu de cette négligence, qui ne s’explique du reste pas. Pierre Mamboundou et les siens « loin d’inciter à la révolte – suggèrent simplement à l’ensemble des clients victimes de détériorations des appareils électriques et électromécaniques d’ester en justice pour obtenir réparation des dommages causés par les délestages intempestifs.

Au gouvernement, l’Union du Peuple Gabonais demande de procéder à la révision du contrat passé en juin 1997 avec Véolia – partenaire de l’Etat gabonais dans la convention de concession – eu égard à la mauvaise qualité de service et tous les manquements observés (en eau et électricité) par cette succursale du groupe français.

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