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Gabon – Revue de la presse: « Pierre Mamboundou serait-il malade ? – AMO jouerait-il avec le feu ? … »

Gabon – Revue de la presse: « Pierre Mamboundou serait-il malade ? – AMO jouerait-il avec le feu ? – Mystérieuse disparition d’un étudiant gabonais en Afrique du Sud – Hillary Clinton reconnaît les efforts d’Ali Bongo Ondimba »

La santé (préoccupante ?) de Pierre Mamboundou – cause probable de sa disparition de la scène politique – les propos flambeurs de Mba Obame depuis le baptême de feu de l’Union Nationale à nos jours, la disparition dans des conditions non encore élucidées d’un étudiant gabonais en Afrique du sud, le Président de l’Union Nationale, Zacharie Myboto, qui tire à bout portant contre son propre camp, la reconnaissance de la lutte d’Ali Bongo Ondimba pour un Gabon meilleur, par le Secrétaire d’Etat américain Hillary Clinton, tels sont, entre autres, les sujets étincelants concoctés par les rédactions de la presse écrite locale cette semaine.

Refrains compilés:

L’opposition, du côté de l’Union du Peuple Gabonais (UPG) de Pierre Mamboundou ouvre le bal de notre semainier médiatique. Et comme c’est une aile importante de l’opposition qui serait devenue aphone aux lendemains des résultats de la présidentielle anticipée du 30 août dernier, ce serait peut-être le moyen de la faire sortir de cette apathie. Les interrogations allant bon train dans la presse : « Pierre Mamboundou serait-il malade » ? C’est la grande affiche du journal « La Démocratie » en date du 13 mars.

Une phrase ayant valeur d’impératif accompagne la photo de l’opposant historique, le leader de l’UPG, « Pierre Mamboundou doit rompre le silence ». Au-delà de ce que « les hommes de pouvoir n’aiment pas se prononcer sur leur état de santé… Pierre Mamboundou a intérêt à rassurer et ses militants et les Gabonais qui ont de l’estime pour lui… On attend », exhorte le journal.

Et pour ne pas parler de l’un sans évoquer l’autre, recevons l’autre illustre personnalité de l’opposition qui, ces deux dernières semaines, a brisé l’audimat avec des suppositions qui ont affolé et laissé perplexe le peuple Gabonais tout entier. « Si ça continue comme ça, on va au coup d’Etat avant la fin de l’année. Un coup d’Etat à la Nigérienne », déclarait ‘’l’AMO national’’ au cours d’une interview accordée au journal « L’Express ». Mais cet état de choses ne date pas de cette journée du 12 mars dernier. Car « Croissance + », le mensuel, se demandait déjà en page 7 de ses colonnes : « Mba Obame jouerait-il avec le feu » ?

Et pourquoi tant de mauvais présages ? Et bien le dissident PDG n’a pas sa langue dans sa poche. Déjà lors de la toute première conférence de presse de l’Union Nationale, « des dérapages ont été notés », et même que le « mot du Secrétaire Exécutif a frôlé le ridicule. En faisant allusion à la situation politique en Guinée Conakry et au Niger, il a lancé : ‘’A peine Dadis Camara reconnaîtrait aujourd’hui sa maman’’. Et plus grave encore : ‘’Mamadou Tandja croyait maîtriser l’armée », brandit en argumentaire le mensuel.

« On se demande même si ces déclarations avaient pour seul but de faire trembler ses adversaires du pouvoir » ? Continue de s’interroger Amélie Atsame, signataire de l’article. Et comme en bloc « les unionistes » provoqueraient plus que de l’effroi, « Croissance + », leur a dédié, dans sa dernière parution, sa grande Une : « Ceux à qui l’Union Nationale ferait peur » !

« Dès la première sortie officielle du nouveau-né de l’opposition gabonaise dénommée Union Nationale (UN), ses principaux membres fondateurs ont annoncé la panique qui se serait emparée de certains barons du pouvoir. Visiblement, l’Union Nationale fait ‘’peur’’ à certains compatriotes. Mais qui sont-ils et de quoi auraient-ils peur ?», s’interroge d’entrée le journal.

La suite nous laisse sur notre faim, car pas de noms indiscrètement murmurés, mais plutôt ; « L’Union Nationale n’est en fait qu’une alliance contre Ali Bongo Ondimba, le nouveau Président de la République », mais aussi un secret méritant d’être noté dans les agendas, car le futur pourrait bien révéler cette « harmonisation des contraires » et tout ce qui s’y disait : « S’il ya une personne dans le microcosme politique gabonais que ‘’Zac Power’’ (Zacharie Myboto) redoute le plus, c’est André Mba Obame ». Ajoute sentencieux le canard.

Et pour ne pas assécher la plume précipitamment, continuons avec « Zac Power », qui aurait « marqué dans son camp ». Titraille sélectionnée par « Croissance+ », qui a consacré un dossier spécial aux « Premiers pas de l’Union Nationale », dans sa parution épisodique de mars-avril. Sans rien laisser en plant, il a disséqué le « bébé », de ses statuts en passant par les maladresses de ses membres fondateurs jusqu’aux espoirs que suscite le nouveau parti, tout y est. Exemplaire du journal à chercher et à ajouter à votre collection d’archives après lecture minutieuse.

Ajoutons-y la version des faits de notre confrère de la rencontre entre les opposants et le numéro un français. A la lecture des indiscrétions de Moussavou King à l’Agence Gabonaise de Presse (AGP), « Croissance+ », livre son analyse : « le capitaine Myboto une fois face à Sarkozy et n’ayant pour seul argument de discussion que le fameux mémorandum, a tremblé et marqué un but dans son camp »

« Il (Zacharie Myboto) a affirmé que c’est à cause de la France que l’aspiration profonde des populations gabonaises au changement ne s’est pas traduite lors du scrutin présidentiel anticipé », rapporte notre confrère qui ne dissimule guère ses sources.

Et si on faisait recours au dictionnaire pour des reprécisions du français, du moins dans le contexte gabono-gabonais : « Quid du titre d’opposant ?»,c’est le titre baptisant l’article du « Temps », mensuel d’informations dans sa livraison du 15 mars, qui psychanalyse la situation politique actuelle du Gabon.

« Etre opposant n’est pas synonyme d’homme méchant et /ou de maître chanteur ou encore des parias de la société. L’opposition n’est pas non plus un rassemblement de malfaiteurs, de rêveurs et autres personnes mal inspirées, qui ne méritent pas de la considération. C’est un groupe de personnes qui, par essence, a des idées politiques qu’il compte mettre en pratique, une fois que le peuple, à la suite d’une élection, leur aura fait confiance », explique le journal (le Larousse à la main ?).

Les Etats-Unis font front derrière Ali Bongo Ondimba et son Gabon émergent. C’est du moins la lecture que fait « Gabaon », le bimensuel satyrique, dans sa livraison du 19 mars, de la rencontre entre le chef de la diplomatie américaine et Ali Bongo. Et reprenant les propos du Secrétaire d’Etat américain Hillary Clinton, il condense : « Hillary Clinton reconnaît les efforts du Président Ali Bongo… afin de créer de nouvelles opportunités pour sa population »

Quelques jours plus tard, le Président Ali s’est rendu au Maroc, et « la semaine du Président », qui continue de faire le compte-rendu hebdomadaire du labeur du Président a été dominé par « le séjour marocain », rapporte « L’Union », du 20 mars, le tout sur fond de photo des moments forts.

Le 10ème congrès du Parti Démocratique Gabonais (PDG, au pouvoir), a fait d’ « Ali Président !», titre placardé en manchette de la tribune du PDG : «Dialogue », en date du 15 mars, qui restitue les temps forts des travaux, et de préciser que ce choix a été fait par « l’ensemble des congressistes qui l’a triomphalement porté à la tête du parti ».

Le porte-voix du PDG, « Dialogue », s’interroge, plus loin, quant au bien-fondé de la possession d’un instrument de communication par un parti politique. Et tentative de réponse : « La communication fait partie des grands enjeux de l’univers politique et est inhérente à la pratique de la démocratie moderne. Aujourd’hui, toute formation politique absente du champ médiatique s’efface du paysage politique. D’où l’intérêt de s’en donner les moyens indispensables »

Un « devoir de mémoire et obligation d’émergence » à nous soumis par « Dialogue », le journal du PDG, à « la faveur du Congrès du parti ». On n’attend pas longtemps pour voir de quoi il est question. « Il s’agit d’abord de se soumettre à un devoir de mémoire à l’endroit du Président Omar Bongo Ondimba, et son immense œuvre accomplie et du bel héritage qu’il a légué à la nation gabonaise… Les gabonais et le PDG ont l’obligation de faire émerger le pays sur tous les plans et dans le concert des nations ». Belles perspectives !

Et la bonne santé du PDG est plus que jamais visible avec « des adhésions massives », titre proposé par « L’Union », le quotidien privé, en page 10 de son édition de samedi matin. Le journal souligne : « Plus de six cent jeunes Portgentillais ont adhéré cette semaine au PDG, remettant dans la foulée leur fiche d’inscription dans les rangs de la formation au pouvoir à son secrétaire provincial Bernard Apérano ».

Un point de vue mitigé ! « Le Temps », mensuel d’information, a décelé dans ce 10ème congrès du PDG, « Comme de vieux sons de sirène ». Et de marteler : « L’histoire du Gabon postcolonial de ces onze derniers mois des années 2009-2010 a été riche en événements politiques majeurs. N’eussent été les conservatismes et les atavismes, ces évènements auraient constitué un tournant décisif dans la vie politique, économique, sociale et culturelle du pays ».

Allons en tournée municipale, et pour ce podium illuminé aux couleurs communales faisons intrusion à Port-Gentil, dans le fief de Jules Andjambé, l’homme serait, « un maire en sursis trop zen » ! C’est du moins l’avis du journal « Le Nganga », l’hebdomadaire satyrique, dans sa livraison du 15 mars. Et le « scribouillard » s’explique : « Il (Monsieur le maire) est comme un roseau devant les difficultés. Presque sans appui depuis que son scalp a été mis à prix par les acariâtres conseillers municipaux de l’Alliance pour le Changement et la Restauration ».

Et « Jacky » de Libreville n’a pas fini d’alimenter la presse, cette fois il est à l’affiche de «Le Nganga », sur la première marche du podium, son Hôtel de ville suscite une exclamation : « La bataille des milliards !». D’entrée, pas de cadeau, « dès qu’on parle d’argent, l’Hôtel de ville de Libreville n’a pas bonne réputation », s’écrie Bonaparte Opwell, chroniqueur du constat.

Mais ne courez pas, « Le Nganga » aurait un parti pris ? Serait-il neutre dans cette guéguerre entre Mesmin Youmou et l’édile de Libreville, l’un tentant de diaboliser l’autre ?

La lecture minutieuse ne livre pas grand-chose, mais des phrases du genre « Jean François Ntoutoume Emane réussit le tour de force d’agrémenter la ville, malgré un maigre budget qui ne l’autorise pas à faire grand-chose », ou encore : « Le Directeur Général des Finances et du Recouvrement dans sa lettre réquisitoire, parle de gigantesques malversations qu’il ne prouve malheureusement pas », glissées çà et là, n’est pas pour nous laisser sans quelques petits questionnements.

Les recettes ont baissé à l’Hôtel de ville, « Le Nganga » y voit une raison simple pour l’année 2009 : « Deux événements tragiques frappent durement le pays : le décès de la Première Dame le 14 mars 2009, puis celui du Président de la République Omar Bongo Ondimba, trois mois plus tard, le 08 juin 2009. L’économie tourne au ralenti ». Et pour ne rien arranger, « Le budget 2010 de Libreville en baisse » note « Le Financier d’Afrique », estimant cette baisse à 2,18% équivalant à 350 millions FCFA par rapport à 2009.

Les finances publiques gabonaises obtiennent un « B sur le court terme», note attribuée à Ali Bongo Ondimba par le cabinet international de la gestion des finances publiques, Standard & Poor’s Ratings Services (S&P), avec mention la « ‘’Peut mieux faire ‘’ en gestion des finances publiques ». L’information a été relayée par « Gabaon », dans les pages économiques de sa dernière parution.

On n’en avait pas fini avec l’Union Nationale, dont « le mode d’expression » serait « la critique pour la critique ». « Le Nganga », l’hebdomadaire satyrique, s’est livré à un jeu des plus habiles. Ainsi, lorsque le gouvernement fait « la chasse aux fonctionnaires fantômes », l’Union Nationale voit le « Chômage croissant ». Et même qu’on serait tenté de lui donner raison. N’eut été, « les deux milliards de F CFA d’économie par mois » réalisé désormais.

Même s’il est vrai que cet « audit des agents de l’Etat » se serait mué en « un recensement qui affame », scande en grande Une « Le Temps », le bimensuel, dans sa récente livraison. « Il y aurait plus de cinq mille faux agents dans le fichier de la Fonction publique gabonaise… On en rirait si une telle annonce, pour le moins tonitruante, n’affamait pas des centaines de familles gabonaises »

L’affaire des déchets supposés toxiques de Mounana est loin d’être classée, nonobstant les assurances données par les plus hautes autorités du pays. « La Démocratie » s’en mêle, et se demande : « Pourquoi tant d’agitations de part et d’autre ?» quand on sait que « cette affaire est tellement sensible qu’il faut se garder de l’envenimer inutilement ». Et surtout, ajoute plus loin, J. S. Nkoma, signataire de l’article : « Le groupe AREVA qui veut redonner vie à la commune de Mounana en reprenant les activités de la Comuf peut-il en même temps contribuer à la destruction de l’environnement en y jetant des produits dangereux ? ». Allez savoir.

La Société Gabonaise des Transports (SOGATRA), piétine et fait du sur place, de l’avis de « La Démocratie », qui a vu en ces longs bus et consorts « Un éternel recommencement ». Le journal part du visu. Au départ, « les bus sont craquants quoi, comme disent les demoiselles ». Et pour retarder leur déchéance que fait-on ? « Rien », de la même façon, « la SOGATRA maltraite ses bus, elle ne se soucie pas de leur santé ». A-t-on pensé à « la durée et à la pérennité ?». Et si la solution était « une société concurrente ?». Toutes choses à lire dans le numéro 41 du journal, paru le samedi 13 mars courant.

Et vu que sans transition nous abordé le volet « société » de notre balade médiatique, restons-y pour parler des actions sociales des jeunes du Parti Démocratique Gabonais qui étaient « au chevet des enfants en détresse ». « Dialogue » ne manque pas de magnifier que cet organisme spécialisé du parti au pouvoir a fait plusieurs dons : « Produits de premières nécessités et enveloppes financières » à certaines structures assurant la garde et l’encadrement d’enfants en détresse.

« Mystérieuse disparition d’un étudiant gabonais en Afrique du Sud », c’est la titraille sélectionnée par le bimensuel « Le Temps », pour accrocher l’œil du lecteur sur cette actualité funéraire. Les faits remontent à la nuit du 29 janvier 2010 dernier aux environs de 20 heures (locales).

Yannick Trevor Mve, 27 ans, étudiant gabonais en Afrique du Sud, après avoir été témoin d’un accord de gré à gré entre compatriotes sur le règlement d’une créance, rentrait chez lui après une forte adverse quant arriva un accident. Avec un ami, Gildas Foubou, « ils attendent un instant que la pluie cesse, avant de s’engouffrer tous les deux à bord du véhicule, Gildas est au volant ».

Un pont, celui surplombant la Jukei Klein-river, les sépare de leur lieu d’habitation dans Windsor West. Et c’est à cet endroit que le sort a décidé de faire disparaître Yannick : « Ayant constaté que l’eau débordait, Gildas Foubou marque un stop, le véhicule avance tout doucement. Puis soudain un mur de rétention d’eaux pluviales à leur droite s’effondre, provoquant une importante vague d’eau qui emporte le véhicule en contrebas… Très vite, l’eau commence à pénétrer dans la voiture. C’est alors que pris de panique, les deux amis détachent précipitamment leurs ceintures de sécurité pour sortir de l’automobile », relate Markky Edzang Zuè, auteur de l’article.

Si Gildas Foubou « s’est accroché à un tronc d’arbre flottant qui le conduit vers la rive… et a reçu le secours d’un riverain », Yannick Trevor Mve, lui, « est toujours dans l’eau » ce que signale Gildas Foubou à son sauveteur ». Toutes les recherches diligentées par les services de secours resteront vaines. Son corps n’a pu être trouvé jusqu’à ce jour. Ce qui fait garder au père François Mve Allogho un espoir et lui fait dire : « je ne suis pas prêt d’abandonner, il s’agit de mon fils ! ».

Seule fausse note au tableau de l’ambassade du Gabon en Afrique du Sud qui a péché par excès de « désintéressement… ne daignant pas bouger le petit doigt. Pour des raisons obscures… ou le fait que Yannick Trevor Mve n’est plus boursier depuis le mois de décembre ?». Et notre confrère de s’interroger perplexe : « Est-ce à dire que le fait de ne plus ou ne pas être boursier fait de vous un non gabonais » ?

Des sinistrés il y en a plusieurs à Oyem au nord du Gabon. Et « Trois jours après l’orage qui a secoué la ville d’Oyem, les sinistré sont recensés », affichait en première sa page « Gabon Matin », le quotidien étatique. Une photo de la désolation que présentent les lieux accompagne cette information.

Jean Rovys Dabany, envoyé spécial du journal, a touché du doigt les conséquences de cet orage. Il relate : « Les restes disloqués d’un canapé, détruits par l’orage gisent sur le sol, le plafond n’est plus qu’un trou béant, le salon est devenu un lac artificiel et la toiture de la maison emportée… Devant ce spectacle désolant, Angèle ne peut retenir quelques larmes ».

Une bonne nouvelle qui redonne espoir, pas le sourire spontané, mais un commencement de solution au regard « des dégâts importants », qui n’ont pas laissé insensibles les autorités gabonaises. Ainsi, « après le recensement, les victimes seront sans doute dédommagées par l’Etat dans les délais raisonnables ».

Le raccourci médiatique prend son dernier virage tout doucement et comme toujours, fidèles internautes, une place de choix est réservée au sport pour garder la forme, mais aussi pour savoir où en est-on avec « le football féminin après la déroute gabonaise ». Entrée en matière sélectionnée par « Le Temps » dans sa récente livraison pour donner son sentiment sur « ces autres millions de FCFA jetés par la fenêtre ».

Très courroucé par cette piètre prestation de nos filles au match-aller des éliminatoires qualificatives pour le Championnat d’Afrique des Nations, Pamphil Ebo ne laisse pas le temps au lecteur d’assimiler l’information qu’il assène : « Un gâchis financier, c’est ce qu’il faut retenir comme leçon après la honte subie par la sélection gabonaise de football féminin devant son homologue ivoirien ». Mais « l’écrivassier » prend le soin de trouver des excuses aux filles qui avaient quelques jus dans les jambes au demeurant : « une préparation qui n’a duré que six jours… sélection montée de toutes pièces, à la hâte, dans l’improvisation totale ».

« L’Union », le quotidien privé, dans sa parution de samedi 20 mars, a dédicacé sa tribune d’honneur à cette triste actualité, en match retour cette fois, en placardant en manchette : « Pantheresses : c’est fini ! ». Et tout aussi amer, le quotidien livre les faits dans leurs réalités : « Il n’ya pas eu de miracle hier après-midi à Abidjan. Confrontées à une mission impossible, la sélection nationale de football s’est une nouvelle fois inclinée devant son homologue de Côte d’Ivoire, cette fois sur le score de 3-1… Elle est donc éliminée de la course à la qualification pour le 7ème Championnat d’Afrique des Nations ».

Et le même constat est fait par le journal concernant « la préparation hâtive, le manque de compétitions, il est à craindre que le soufflet retombe dès le retour d’Abidjan », conclut prévoyant le journal.

Pendant ce temps, la CAN 2012 suit son bonhomme de chemin dans sa phase de préparatifs. Et en vue de la réussite de cet rendez-vous footballistique : « Les COCAN Gabon et Guinée-Equatoriale affichent leur ‘’cohésion’’ ». Les Comités d’Organisations sont à pied d’œuvre et font « des réunions mensuelles ordinaires », afin de s’assurer que tout ira pour le mieux.

Tout a hélas un terme, ici s’achève notre promenade médiatique. Si vous avez aimé, glissez l’info aux autres, si vous avez relevé des manquements faites-les nous parvenir, afin que nous nous améliorions, en attendant de vous retrouver la semaine prochaine, Inchallah. Bonne lecture. Bye !

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