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Environnement : L’insécurité et l’insalubrité dans les artères de Sotega

Les routes éventrées du quartier SOTEGA n’incitent aux détenteurs de véhicules de circuler une sorte d’enclavement qui ne facilite pas l’évacuation des ordures ménagères alors qu’il était que les autorités compétentes les aménages en pavés autobloquants par la société SABA dans un délai de neuf mois.

‘‘La dégradation de ces voies a commencé il y a 20 ans’‘, a déclaré Yves Abaga qui habite le quartier depuis trente ans. ‘‘La dernière fois que j’ai vu des travaux ici j’avais 6 ans, je m’en souviens parce que nous jouions avec mes camarades sur les tas de sable. Mais depuis, ce sont les hommes politiques qui viennent pendant les campagnes électorales nous promettre la réhabilitation de ces routes. Les élection terminées, ils disparaissent et rien n’est fait’’, a-t-il poursuivi.
‘‘Les usagers des voiries du quartier SOTEGA sont obligés de parcourir des centaines, voire des milliers de mètres à pied’’, s’est exclamé Yves Abaga impuissant et désabusé. Selon lui, après avoir fait des courses, il faut faire des propositions aux taximen, de 1500 à 2000 FCFA pour espérer arriver au niveau de l’ancienne usine, c’est-à-dire à mi-parcours pour beaucoup d’entre nous’’, fait remarquer Yves Abaga.. ‘‘Le plus grave, c’est l’insécurité favorisée par le piteux état des routes de notre quartier, a-t-il conclu.
Annick Ngombé Niarra, une ancienne habitante du quartier qui avait dû déménager illico presto, est d’avis que la dégradation des routes est un facteur d’insécurité. ‘‘Je ne sais pas, de la mairie ou du gouvernement, à qui revient ce travail, mais il devrait être fait au plus vite, car les populations’’ a-t-elle déclaré ‘‘sont, à des heures tardives, victimes de nombreux braquages’’.
‘‘C’est une honte car cela fait très longtemps que cette situation dure. Pour un pays qui aspire à l’émergence, il faut que nous ayons des routes émergentes, a-t-elle ironisé. ‘‘Pour cela, les voies secondaires doivent être réhabilitées’’, a-t-elle signalé.
Interrogée sur le délabrement des routes du quartier qu’elle vient d’intégrer, Alexia Ambourouet a dressé le constat d’un tracé bien aménagé des routes de SOTEGA en pointant du doigt les bulldozers de l’entreprise SABA immobilisés depuis plusieurs mois, la jeune dame a signifié son désarroi.

‘‘C’est désagréable pour nous quand il pleut. Toutes les ordures drainées par les pluies se retrouvent dans nos concessions, ce n’est pas tous les jours qu’on va faire avec’’, s’exclame-t-elle, ajoutant qu’on dit émergence, émergence, il faut bien qu’on émerge un jour. Certains disent même qu’on devrait être un petit Dubaï, ces routes devraient simplement être pavées. Or, aujourd’hui, pour être déposé en toute sécurité devant chez soi, il faut payer jusqu’à 3000 FCFA, a-t-elle fait remarquer.

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