Indexée sur la pollution du fleuve Obangué, dans le Sud-ouest du pays où elle est installée, la compagnie pétrolière Addax Petroleum a vivement réfuté ces accusations qu’elle dit «fausses et infondées». Pour blanchir son image, la compagnie a dépêché sur les lieux une mission d’inspection indépendante sur le terrain qui a conclu à l’absence de pollution sur les sites visés.
La compagnie pétrolière suisse, Addax Petroleum, s’est insurgée dans un communiqué publié le 8 avril contre les accusations qui visent sa filiale gabonaise dans la presse locale. Indexée en mars dernier par le quotidien national L’Union et le site de l’ONG Croissance Saine et Environnement sur la pollution du fleuve Obangué, dans la Ngounié au Sud-ouest du pays, la compagnie pétrolière juge ces «accusations fausses et infondées».
Face à ces accusations, «la société Addax Petroleum a immédiatement demandé aux autorités gabonaises et à des experts environnementaux indépendants de procéder à une analyse de la situation environnementale locale», indique le communiqué.
La délégation multipartite de la direction générale de l’Environnement, du programme de lutte contre le braconnage, du ministère des Eaux et Forêts et du Fonds mondial pour la nature (WWF) dépêchée sur le terrain «a conclu à une absence de pollution sur le site et dans les villages environnants».
Le mois dernier, la presse locale rapportait les témoignages des riverains qui affirmaient que la société et ses sous traitants déversaient dans la rivière des déchets chimiques.
Egalement accusée de violation des conventions avec l’Etat gabonais, la compagnie pétrolière a rétorqué que «le taux d’employés gabonais au sein d’Addax Petroleum est l’un des plus élevés du secteur pétrolier au Gabon (près de 96%) et (…) qu’en tant qu’investisseur, la société s’est toujours montrée soucieuse de respecter la souveraineté du Gabon et de contribuer à ses intérêts économiques», observant «la plus grande transparence en matière fiscale», ajoute le communiqué.
