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Cinquantenaire: J-12: une cinquantaine de débarcadères nullement contrôlés dans le département de la Noya (Cocobeach)

Le département de la Noya, chef lieu Cocobeach, à une centaine de kilomètres, au nord de Libreville, reste confronter à une immigration illégale favorisée, si l’on en croit les autorités locales, par l’existence d’une « cinquantaine de débarcadères qui ne sont pas contrôlés » en dépit de la dotation, de la police, d’une vedette, ces dernières semaines.
L’immigration clandestine découle fortement de l’activité principale du département de la Noya (6 mille habitants): la pêche menée par des expatriés, majoritairement nigérians.
Les nombreuses reconduites à la frontière des sans papiers n’ont, vraisemblablement, pas conduit à une décrue du phénomène amplifié par le rapatriement des fonds, sans passer par les circuits officiels, au détriment de leur pays d’accueil, observe-t-on.
En face, les nationaux ont opté pour une pêche de subsistance alors que le littoral de Cocobeach se distingue par une variété d’espèces (mulet, sardine…) au point où les commerçants du Nigeria, du Cameroun et de Guinée-Equatoriale viennent s’y ravitailler.
En outre, la présence combinées des dauphins, en saison de pluies, lorsque les eaux sont moins salées et des tortues marines, dans la zone de reproduction, à Ilobe, conforte le département dans sa position de destination touristique, par excellence.
Pour compléter ce tableau, il importe de noter que le département de la Noya, avec ses nombreux bras de mer, offre, à partir de Cocobeach, une vue imparable sur Koko, l’une des villes de la Guinée Equatoriale, voisine.
Le lyrisme de ce paysage n’exclut pas un renforcement des capacités humaines et matérielles dans cette zone frontière où ont été, déjà, déployés nombre de structures déconcentrées de l’Etat (Douanes, Eaux et Forêts, Cadastres, Habitat, Commerce…), opine, un habitant.
Un air d’histoire. Cocobeach (coco y mibitch, en langue Sékiani, ethnie fondatrice) tire son nom d’un tronc d’arbre qui enjambait une rivière. « Mais, les gens ont pensé aux cocotiers qui s’y trouvaient à l’époque, ici, pour transformer en Cocobeach, ‘’plage des cocotiers’’ », raconte Joseph Aimé Onguili, notable Sékiani, l’une des deux composantes ethniques de la contrée, avec les Fang.
La localité fût, en 1911, placée sous tutelle allemande (on y trouve des vestiges) puis, après la guerre remportée par la France face à l’Allemagne, elle devint un poste dirigé par des militaires jusqu’en 1959, à la veille de l’indépendance du Gabon.
Lors de l’accession du pays à la souveraineté internationale et à la faveur de la réorganisation administrative, dans les années 80, Cocobeach deviendra le chef lieu de la préfecture de la Noya (fleuve, en Sékiani).

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  1. Mr MENGARA, quel commentaire faites-vous des récentes exécutions en Guinée Equatoriale? Obiang Nguema est-il un grand démocrate?

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