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USA : Détails de la marche à l’ambassade de France à Washigton

LA LUTTE CONTINUERA JUSQU’A LA VICTOIRE DU PEUPLE GABONAIS
Le 17 août 2010 à Washington et ailleurs, des Gabonais, Africains et amis de l’Afrique enterrent la Françafrique
A l’occasion du 50e anniversaire de l’indépendance du Gabon, des Gabonais, amis du Gabon et autres africains victimes des méfaits avilissants du colonialisme français en Afrique organisent le 17 août 2010 à 10h00 à Washington devant l’ambassade de France une manifestation ayant pour objectif réel et symbolique de prier pour les martyrs africains et enterrer définitivement, au cours d’une cérémonie funéraire en bonne et due forme, la Françafrique.

Le Gabon des Bongo étant le dernier grand symbole, bastion et vestige de tout ce qu’il y a de plus inhumain, de plus avilissant et de plus insupportable dans le système françafricain, les organisateurs invitent les Gabonais, Africains et amis de l’Afrique organisés ou non au sein de groupes divers et qui souhaitent la fin des nocives influences françafricaines sur le continent à se joindre solidairement à cette manifestation.

Que ceux qui résident en Amérique se rendent à Washington pour y enterrer la Françafrique et que les autres fassent exactement la même chose devant les ambassades de France dans leurs pays de résidence (ceux qui résident en France peuvent enterrer la Françafrique devant les préfectures ou le ministère des affaires étrangères).

Cette manifestation, par laquelle les Gabonais, Africains, amis du Gabon et de l’Afrique comptent exprimer leur ras-le-bol face aux effets avilissants et persistants du néo-colonialisme « incestueux » de la France en Afrique, n’est pas une marche au sens classique. Il s’agira, en fait, d’une vraie cérémonie funéraire durant laquelle les effigies des personnalités les plus honnies de la Françafrique (notamment Charles de Gaulle, Jacques Foccart, Giscard d’Estaing, François Mitterrand, Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy, Robert Bourgi, Omar Bongo, Ali Bongo, Denis Sassou Nguesso, Gnassingbé Eyadéma, Faure Eyadéma, Paul Biya, et bien d’autres) seront symboliquement mises en bière dans un vrai cercueil aux fins de signifier, justement, l’enterrement de la Françafrique et le refus des Africains de continuer à subir passivement les brimades françafricaines.

Nous manifestons pour une Afrique traumatisée fatiguée de subir

Les Gabonais, Africains et amis du Gabon et de l’Afrique comptent donc ainsi, à Washington et ailleurs, profiter du symbolisme du 50e anniversaire de la (in)dépendance du Gabon et d’autres pays africains anciennement colonisés par la France pour dire aux dirigeants de ce pays, et au nom de toute l’Afrique traumatisée, que :

– Nous n’avons rien contre la France ni la présence de ses ressortissants installés chez nous par milliers pour nous aider à exploiter, en toute amitié et pour notre bien, les maigres richesses dont la France, aux dires de Nicolas Sarkozy d’ailleurs, n’a aucunement besoin. Mais nous sommes certainement fatigués de voir les dirigeants français, de gauche comme de droite, se pointer en Afrique à chaque élection y adouber les rois nègres, ces éternels servants de leurs maîtres et fossoyeurs de peuples.

Nous demandons que Robert Bourgi, Nicolas Sarkozy et les hommes et femmes politiques français soient interdits de visite en Afrique un an au moins avant toute élection présidentielle, et ceci au Gabon comme dans les pays africains anciennement colonisés par la France. Nous n’accepterons plus que la France françafricaine vienne chez nous en pays nègres nous dicter qui doit diriger nos pays de nègres.

– Nous n’avons rien contre les relations de fraternité et de partage détachées de tout intérêt égoïste qui, de l’esclavage aux travaux forcés à la « Mafiafrique », existent depuis toujours entre les Français et les Africains « franco-filoutés » que nous sommes. Mais nous sommes fatigués de voir les dictateurs gabonais et africains, en éternels esclaves, se rendre comme des enfants en France à chaque élection rechercher la bénédiction de leurs maîtres.

Nous demandons que tout candidat à une élection présidentielle au Gabon ou en Afrique francophone, qu’il soit de l’opposition ou du pouvoir, soit banni de toute visite en France un an au moins avant toute élection présidentielle dans son pays. Nous n’accepterons plus que la France décide en terre française qui doit, en pays nègres, diriger les nègres que nous sommes.

– Nous n’avons rien contre la présence des soldats français installés chez nous au Gabon, au Sénégal et à Djibouti pour défendre nos pays de nègres contre une éventuelle invasion de Martiens. Mais nous sommes néanmoins fatigués de voir les soldats français continuer à patrouiller les rues poussiéreuses de nos capitales à chaque élection volée pour protéger les dictateurs fraudeurs de l’ire des peuples traumatisés.

Maintenant qu’au Gabon et un peu partout en Afrique francophone les peuples nègres que nous sommes sont enfin prêts, en cet âge adulte que représentent nos 50 ans de (in)dépendances, à affirmer leurs souverainetés trop longtemps violées, nous demandons que les soldats français restent désormais dans leurs casernes à attendre de nous protéger des invasions de Martiens. Que la France laisse nos peuples régler en toute souveraineté leurs comptes avec leurs monstres et se bâtir en toute autonomie des démocraties conformes à leurs aspirations. Nous n’accepterons plus que la France vienne chez nous cautionner, parfois avec ses soldats, les assassinats impunis de nègres fatigués de leurs présidents à vie.

– Nous n’avons rien contre les attentions paternalistes des dirigeants français à l’endroit des « enfants » nègres que nous sommes. Mais nous sommes quand-même fatigués, maintenant que nous nous rendons compte avec une cruelle amertume que nos états préfabriqués ont, mince ! 50 ans déjà…, 50 années qui n’ont été que des décennies de misères généreusement servies par la Françafrique, nous avons décidé de grandir et de couper le cordon ombilical en disant à nos « pères » français que nous ne ferons plus nos destinées en fonction de leurs humeurs et de leurs ingérences. Nous voulons maintenant sortir du jardin d’enfants et conduire, en adultes libres et autonomes, nos propres destinées sans souffrir autre mesure les gardiens françafricains que la France nous impose depuis 50 ans.

Modalités de la manifestation : cérémonie funéraire symbolique et prière pour les martyrs
La procédure consistera, pour les Gabonais, Africains et amis de l’Afrique qui veulent eux aussi manifester, à organiser, devant les ambassades de France du monde (ou le ministère des affaires étrangères ou les préfectures pour les Africains de France), des funérailles symboliques qui enterreront la Françafrique.

La manifestation étant symbolique, le nombre importe peu. Même quatre à cinq personnes peuvent, dans leur pays de résidence, reproduire la cérémonie et nous envoyer les photos et vidéos pour que nous les rendions publiques. L’essentiel étant de montrer que, quelque part, des Africains qui « ont compris » se sont organisés pour exprimer leur ras-le-bol. Notez qu’à cause des décalages horaires entre l’Afrique, l’Europe et les Etats-Unis, les manifestations d’Europe et d’Afrique précéderont celle des Etats-Unis.

La procédure et horaires ci-dessous, qui seront appliquée à Washington, peuvent être reproduits et imités partout où se porteront volontaires des manifestants voulant, le 17 août 2010, imiter la cérémonie de Washington dans leur pays de résidence:

10h00, rassemblement à 500 mètres de l’ambassade de France à Washington et préparation du cercueil et des effigies des personnalités les plus honnies de la Françafrique. Les manifestants doivent, de préférence, s’habiller en noir. Les effigies peuvent être de toutes sortes (photos sur pancartes, oreillers habillés d’une photo à l’image d’une personnalité honnie, et tenus au bout d’une pique ou autre, etc. Montrez de la créativité).

Ceux qui en ont la capacité peuvent, comme à Washington, louer un vrai cercueil et un vrai corbillard, ou fabriquer un cercueil de fortune avec des cartons ou des contreplaqués. Faire aussi des pancartes de collage avec les images et noms des martyrs africains tombés sous les assauts de la Françafrique.11h00, début de la procession funéraire avec deux à quatre personnes habillées en noir portant le cercueil, un prêtre ou pasteur menant la procession devant le cercueil et le corbillard, et les autres suivant en silence derrière et autour, dont certains portant les effigies, des croix, des linceuls blancs couverts de liquide rouge pour symboliser le sang des Africains, etc.

11h30, arrivée devant l’ambassade de France et début de la cérémonie. Les effigies sont déposées en ordre sur des draps noirs (ou draps blancs couverts de liquide rouge symbole de sang) aux côtés du cercueil. Le pasteur ou prêtre commence la messe de requiem par un exorcisme qui a pour but d’envoyer en enfer les esprits des « françafriqueurs ». Le pasteur ou un autre manifestant lit ensuite un « sermon » qui ne sera rien d’autre qu’un discours à l’endroit de la France réitérant, comme ci-dessus, la « fatigue » des Africains face aux exactions françafricaines sur le continent.

12h30, mise en bière (enterrement) de la Françafrique. Les effigies sont mises dans le cercueil, qui est ensuite recouvert d’un linceul noir. Des fleurs noires peuvent y être déposées. Une prière pour les martyrs africains est alors dite.

13h00, fin de la cérémonie et remise du « manifeste du refus » aux autorités de l’ambassade (le texte du manifeste sera rendu public par les organisateurs quelques jours avant le 17 août sur le site « Bongo Doit Partir » : https://www.bdpgabon.org). Le pasteur ou prêtre peut alors bénir les manifestants pour les débarrasser symboliquement des énergies négatives de la Françafrique.

N’importe quel groupe peut organiser librement la même cérémonie dans son pays de résidence. Pour nous contacter ou nous signaler votre volontariat pour enterrer la Françafrique avec nous ou là où vous vivez :

Dr. Daniel Mengara

Professeur d’études francophones, Montclair State University, New Jersey, USA.
Président du mouvement « Bongo Doit Partir » (https://www.bdpgabon.org; tél. : +1.973.447.9763)
Monsieur André Bouassa
Représentant aux Etats-Unis de l’Union du Peuple Gabonais (UPG), Caroline du Nord (Tél. : +1.919.798.4543)
Patrick Ambamani, Activiste (New York) ; Tél.: +1.646.744.5633
Landry Amiang Washington, Activiste (Floride) ; Tél. : +1.305.803.3361

LE PEUPLE GABONAIS VAINCRA LA DICTATURE ET LA DESOLATION.

ANDRE BOUASSA:
UPG AMERIQUE
Tél. : +1.919.798.4543

Exprimez-vous!

  1. Les peuples africains en ont marre de vos gesticulations sous la forme des marches qui ne servent qu’à vous-même. Rentrez en terre africaine donner un coup de main à la construction de nos différents pays, c’est ce que nous attendons de notre diaspora et non des marches inutiles.

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