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Union africaine : les raisons du blocage à la tête de la commission

PAR FOUÂD HARIT

Les membres de la Communauté de développement d’Afrique australe ont estimé, samedi 17 mars, lors de la réunion du G8 de l’Union africaine (UA) à Cotonou que la présidence de l’UA devait leur revenir. La raison invoquée : ils n’ont jamais présidé l’organe exécutif.

Les membres de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) ont rappelé, samedi 17 mars, à Cotonou à l’occasion de la réunion du G8, n’avoir jamais présidé l’organe exécutif de l’Union africaine (UA). Ils estiment que le temps est venu qu’on leur cède la place.

Au 18e sommet de l’Union africaine tenu en janvier dernier à Addis-Abeba en Ethiopie, aucun des deux candidats en lice pour le poste de président de la Commission de l’UA – Jean Ping du Gabon et Nkosazana Dlamini-Zuma de l’Afrique du Sud – n’a réussi à remporter la majorité des deux tiers, requise pour être élu. Quatre tours de vote avaient pourtant eu lieu. D’après le chef de la diplomatie sud-africaine, « la région de l’Afrique australe n’a jamais eu l’occasion de présider aux destinées de la Commission de l’Union africaine ». Suite à l’échec des scrutins et à ces fracassantes déclarations, le 18e sommet de l’UA a mis en place un panel de huit chefs d’Etat ou de gouvernement appelé le G8 africain pour trouver à Cotonou une solution consensuelle à cette crise qui paralyse l’administration de l’Union africaine.

Rappel

Or, l’histoire nous apprend que de septembre 1989 à septembre 2001, c’est un Tanzanien, Salim Ahmed Salim, qui a été Secrétaire général de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), ancêtre de l’Union africaine (UA). Salim Ahmed Salim a servi le regroupement continental en qualité de mémoire durant trois mandats consécutifs. Dans les archives, il est mentionné qu’il a été le 8e secrétaire général de l’OUA. En d’autres termes, l’argument des membres de la SADC ne tient pas. Néanmoins, à la réunion du G8 à Cotonou, tout porte à croire que l’Afrique du Sud n’a pas voulu faire de concessions face au Gabon. Ce qui justifie la recommandation des autres chefs d’Etat à l’endroit de Jacob Zuma et Ali Bongo Ondimba : se revoir et s’entendre pour désigner par consensus le président de la Commission de l’Union africaine avant le prochain sommet de Lilongwe.

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