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Du pont de Kango à la route de Medouneu

Sans doute pour maintenir le trafic entre Libreville et l’intérieur du pays en attendant que le pont de Kango soit réhabilité, le raccourci menant vers le Woleu-Ntem par Medouneu enregistre actuellement des travaux de réfection après avoir été abandonné durant de longues décennies.

La remise en état des tronçons routiers Kougouleu-Médouneu-Sam-Bibass (370 km) et Sam-Mitzic (54 km) s’inscrit dans le cadre de la troisième solution retenue par le gouvernement gabonais, pour maintenir le trafic entre Libreville et l’intérieur du pays après l’effondrement d’une pile du pont de Kango. Il était question concernant les deux premières solutions, de la mise en service des bacs à Kango et de l’exploitation de la voie ferroviaire d’Oyan 3.

Les travaux pour la remise en fonction de Kougouleu-Médouneu-Sam-Bibass ont effectivement débuté le mois de mars dernier. Du fait de l’urgence et l’importance des travaux, le tronçon a été subdivisé en sept axes, confiés à sept entreprises différentes, explique au quotidien L’union le secrétaire général du ministère des Travaux publics, Antoine Menié.

L’objectif de cette stratégie est de livrer cette route dans un délai de trois mois. On peut se montrer optimiste au regard de ce qu’on note un avancement considérable des travaux au niveau de l’axe Bibass-Essong-Abam (40 km), tronçon attribué à l’entreprise Mika.

«Nous avons déjà entamé l’exécution de certaines tâches que le ministère des Travaux publics a commandées. Notamment l’ensoleillement mécanisé, la remise en forme de la route, et au niveau du village Essong-Abam, le rechargement de la chaussée en couche latéritique sur 2,6 km de long et 9 m de large, et la pose d’ouvrage hydraulique», informe Eric Garcia, responsable local de l’entreprise adjudicataire.

A ce qu’il semble, le tronçon Kougouleu-Médouneu-Sam-Bibass et Sam-Mitzic sont des voies qui seront assez sollicitées durant la période de réhabilitation du pont de Kango, surtout qu’elles ont fait l’objet des longues attentes des populations des contrées traversées.

Ces solutions palliatives sont louables. Car, les produits provenant du Cameroun et de la Guinée Equatoriale trainent au pont de Kango. Ce qui commence à induire de pénuries à Libreville, mais aussi à Port-Gentil.

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