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Les malades mentaux en nombre croissant à Libreville

Le nombre de malades mentaux est en nette croissance actuellement à Libreville. Une situation qui provoque la psychose des populations et suscite de grosses interrogations au sujet du rôle véritable du Centre national de santé mentale (CNSM). Cette structure d’accueil habilitée à recevoir les malades mentaux pour leur suivi et leur prise en charge médicale se heurte, malheureusement, à une dure réalité.

Ils sont de plus en plus visibles à travers les artères et autres espaces publics de la capitale gabonaise. La particularité chez certains des malades mentaux qui déambulent librement dans Libreville, alors qu’ils devraient être internés dans un asile approprié, reste cette violence dont ils sont capables de façon subite, causant des dommages parfois irréparables.

L’unique structure d’accueil existante en la matière ne répond plus aux exigences de l’heure, du fait de l’insuffisance de sa capacité litière qui ne peut prendre que cent cinquante (150) malades, en comparaison des centaines de fous en circulation dans la capitale. Une situation qui découle de l’état de délabrement des pavillons devant servir de logis aux malades.

Selon le directeur général du Centre national de santé mental, le Dr Alexandre Okouni d’Omenilth, cette situation d’errance de bon nombre de malades mentaux serait la résultante du manque de synergie entre toutes les parties concernées par cette problématique aux conséquences parfois très graves, tel ce drame causé par une malade mentale en fin de semaine dernière, à l’origine de la mort d’un enfant âgé de quatre (4) ans, jeté par-dessus le pont d’un échangeur.

Ainsi, qu’il s’agisse des parents, des affaires sociales, voire de la mairie et des forces de sécurité, tous ont un rôle à jouer dans la facilitation de la prise en charge médico-sociale de ces personnes diminuées. Seulement, par manque de connaissances à cet effet, la seule structure habilitée à les accueillir est très souvent pointée du doigt, d’où la nécessité pour le Dr Okouni de repréciser les choses.

« Le rôle du centre national de santé mental se résume à l’aspect curatif des malades, et le reste incombe normalement aux familles. Les familles et nous devons travailler en symbiose pour le meilleur suivi médico-social de ces malades. Nous n’avons pas le droit et la possibilité de garder indéfiniment ces malades », a déclaré le Dr Okouni d’Omenilth.

Une façon d’interpeller à nouveau les parents et toutes les parties concernées, pour que cesse ce phénomène recrudescent de malades mentaux qui errent dans les rues de nos cités.

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