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Un hommage appuyé au pilote tué dans l’accident offshore

L’ensemble des membres du staff organisationnel, les participants du Grand Prix Class 1 motonautique, et les officiels gabonais se sont rendu samedi sur le site où l’équipe de Welmax a percuté l’eau à 250 km/h, tuant le pilote William Nocker. Il s’agissait d’aller rendre hommage à cet équipage.

Comme annoncé lors du point de presse de la veille au cours duquel a été officialisé le décès du pilote William Nocker, les organisateurs de cette course, en présence du premier ministre gabonais, Raymond Ndong Sima, se sont rendus sur l’estuaire, à l’endroit où le drame s’est produit pour rendre un vibrant hommage au pilote William Nockler. En procession, les bateaux, partis du port-môle avec à leur bord toutes les équipages, les organisateurs et les hommes de médias, se sont déployés sur le site de l’accident. Là, debout sur les bateaux, ils ont jeté des fleurs à l’eau pour saluer la mémoire de leur collègue.

S’en est suivi un coup de sirène de la marine gabonaise, avant que le groupe, ne regagne le port d’où il était parti.

On rappelle que l’un des bolides de l’équipe norvégienne, Welmax Offshore Racing, qui en comptait deux en course, s’est retourné vendredi, en pleine vitesse, à l’occasion du Grand prix du Gabon et a percuté l’eau. Le pilote, William Nocker, a été tué sur le coup dans l’accident tandis que le copilote, Kurt Olsen, a été évacué d’urgence à l’hôpital militaire de Libreville où il se retrouvait dans un état critique.

Aujourd’hui, les organisateurs ont indiqué qu’il était dans un état stable et qu’il est sorti de la zone rouge. Ses jours ne sont plus en danger, ont-ils précisé. Personne, toutefois, s’est risqué à pronostiquer dans quel état il s’en sortira.

Le reste de la course qui devait se terminer ce samedi a été annulé.

Il faut préciser qu’une douzaine de pilotes en provenance de Turquie, du Brésil, de la Norvège, d’Angleterre, d’Italie, du Qatar, d’Oman et des Émirats Arabe Unis prenaient part à cette course nautique, qui se présente comme l’équivalent de la Formule 1 pour les bateaux à moteur, des engins bimoteurs dont des puissances vont jusqu’à 1700 chevaux, V8 et V12, et pouvant atteindre plus de 250 km/h.

La course devait se dérouler sur deux jours et le vainqueur devait être l’équipe qui rempote les 40 points, à raison de 20 points par jour pour chaque épreuve.

Le motonautisme est un sport particulièrement dangereux, classé avec raison dans les “sports extrêmes”, au même titre que le ballet aérien, l’alpinisme, le plongeon de (très) haut vol (high-dive ou cliff-dive), l’apnée ou la plongée libre. Tous sont caractérisé, à la fois par une prise de risque très importante et un niveau élevé de technique et de technologie pour les compétitions permettant de réaliser des exploits. Pour autant, et malgré les accidents dramatiques et spectaculaires qui jalonne les courses, ils ne sont pas plus mortels que les courses de moto, par exemple, qui entraînes des centaines de morts et d’estropiés chaque année. Dans tous ces sports, les plus doués ne sont pas plus épargnés que les autres et les risques d’accident font partie intégrale de la vie des pilotes.

Article original : https://gabonreview.com/blog/un-hommage-appuye-au-pilote-tue-dans-laccident-offshore/#ixzz20nsmfozO

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