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Les vœux au chef de l’État sur fonds de bilan et de perspectives

Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, s’est prêté ce jeudi 3 janvier 2013, en compagnie de son épouse, Sylvia Bongo Ondimba, au rituel de présentation des vœux au palais de la présidence de la République. Les partenariats multilatéraux, les réformes engagées depuis 2009, les questions d’ordre social et les perspectives du pays pour l’année qui s’ouvre ont, entre autres, meublé les allocutions des principaux orateurs durant cette cérémonie.

Le couple présidentiel lors de la cérémonie des vœux à la présidence le 3 janvier 2013 © gabonews.com

L’édition 2013 de la présentation solennelle au président de la République s’est inscrite dans le processus de réformes engagées par le chef de l’État en 2009. Ainsi, pour le compte de sa corporation, le doyen des diplomates Jeannot Tshoha Letamba, ambassadeur au Gabon de la République Démocratique du Congo (RDC), qui a ouvert le bal des allocutions, a dressé le bilan de l’année écoulée, non sans esquisser des perspectives, notamment par rapport au taux de croissance de cette année 2013.

«Un regard rétrospectif sur l’année 2012 permet au corps diplomatique de se réjouir de ce que sous votre magistère, l’ambition de faire entrer le Gabon dans le club des pays émergents à l’horizon 2025, se confirme. En effet, vous avez réussi, Excellence monsieur le président de la République, à consolider la paix nationale, la stabilité politique et la paix sociale. Bien plus, de notre avis, la croissance du Gabon se situera cette année aux alentours de 7%», a déclaré le doyen des diplomates.

Face aux diplomates et représentants des institutions internationales, le président Ali Bongo Ondimba a, pour sa part, réitéré la dynamique de développement impulsée par le plan stratégique Gabon émergent. Aussi, a-t-il fait la rétrospection de l’action diplomatique du Gabon, avant de déclarer que «notre activité diplomatique en 2012 témoigne de la crédibilité du Gabon sur la scène internationale et me permet de fonder de légitimes espoirs sur la compétitivité de l’économie gabonaise, appelée à évoluer dans sa structure, en privilégiant la performance et l’innovation, comme nous y invitent les négociations sur les Accords de partenariats économiques et l’Organisation Mondiale du Commerce».

En assurant que 2013 sera une année décisive dans la promotion de la paix, de la prospérité et du développement durable, le chef de l’Etat a également précisé : «Le Gabon, souscrivant parfaitement aux objectifs déclinés par la communauté internationale sur l’efficacité de l’aide est à la recherche de partenariats féconds. C’est pourquoi, je considère que le Plan stratégique Gabon émergent doit demeurer le cadre approprié d’intervention des partenaires bilatéraux et multilatéraux, des investisseurs du secteur privés susceptibles de doter notre pays d’un tissu industriel drainant une croissance durable. Mon vœu le plus cher pour mon pays est la promotion de partenariats gagnant-gagnants».

Les vœux des membres du gouvernement

L’acte deux de cette journée a été consacré à l’Administration centrale, au Parlement et au Corps judiciaire. C’était le premier exercice du genre pour le Premier ministre, Raymond Ndong Sima, qui a pris ses fonctions en février 2012.

Dans un langage empreint de symboles, le Premier ministre a fait le tour des ambitions de son équipe et des challenges à relever pour inscrire le Gabon dans le sillage des pays émergents. «Je sais très bien, vous qui êtes un fin connaisseur des choses du football, que le titre honorifique de champion d’automne ne vous intéresse pas, que votre objectif est le titre national à la fin de la saison en 2016. Date à laquelle le Gabon devra être installé de manière irréversible sur les rails de l’émergence. En route pour 2025 vers le groupe des pays dits émergents», a déclaré Raymond Ndong Sima.

A sa suite, les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat ont réaffirmé leur engagement à poursuivre avec le chef de l’Etat l’objectif de développement du Gabon. Pour eux également, le Gabon est sur la dynamique positive des réformes.

Au plan politique, la consolidation de l’état de droit a meublé les discours et l’on a invoqué la nouvelle donne électorale : la biométrie qui va désormais enrichir le processus dans le pays. Et Marie Madeleine Mborantsuo, présidente de la Cour constitutionnelle, d’apprécier l’introduction de cette donne dans le processus électorale. «Aujourd’hui, c’est la biométrie qui séduit par le fait qu’elle est censée apporter plus de fiabilité à la liste électorale. Il s’agit certes là d’un grand pas qui vient d’être franchi dans le sens de la recherche effrénée de plus de transparence électorale. Cependant, il importe d’avoir constamment à l’esprit que les technologies, quelles qu’elles soient demeureront toujours aussi difficiles à maîtriser, aussi imparfaites et ce, parce qu’il faut toujours se souvenir que l’homme est au centre de tout», a laissé entendre, à travers son allocution, la présidente de la haute juridiction, avant que le président Ali Bongo n’ait eu à appeler de tous ses vœux que la justice puisse constituer l’un des piliers essentiels du processus de développement national.

«Nous devons donc nous rassembler autour de nos objectifs communs et démontrer à la face du monde que nous sommes une nation forte, qui sait surmonter ses contradictions et qui sait situer l’intérêt de la maison Gabon au-dessus de toutes les considérations. Comme j’ai eu la possibilité de le dire devant les deux chambres du parlement réunies en congrès le 12 septembre 2012, je ne laisserai personne menacer les fondements de notre nation», a souligné Ali Bongo.

Le tour est revenu, en dernier lieu, aux institutions, organisations religieuses et associatives de présenter leur vœux au président de la République et à son épouse. Ce troisième acte a été largement axé sur le social. Les orateurs ont évoqué le besoin pour Ali Bongo Ondimba de poursuivre les chantiers, dans tous les secteurs et domaines, entamés dès 2009, malgré les pesanteurs.

La première dame a reçu un hommage des institutions et des associations pour son implication dans l’œuvre de construction et de développement du pays. Toute chose qui n’a pas manqué de faire dire à ces orateurs que le Gabon a besoin de plus de solidarité, de partage et de paix pour se développer.

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