Le Gabon et les villes camerounaises d’Ebolowa et de Yaoundé s’apprêtent à vibrer au rythme de la 8e édition de la Tropicale Amissa Bongo Ondimba, course cycliste classée en catégorie 2.1 sur l’Africa Tour de l’Union cycliste internationale (UCI) pour sa qualité et sa constante.

La Tropicale Amissa Bongo, une course très populaire © Arias Danger Aimée/gabonreview.com

Plus qu’une semaine pour embarquer la population gabonaise dans l’ambiance festive qu’elle a toujours su imposer depuis sept ans déjà. Tout est fin prêt pour les organisateurs de la Tropicale Amissa Bongo et les cyclistes n’attendent que la date du 14 janvier prochain pour donner aux populations des localités visitées, le meilleur de ce qu’ils savent faire.

Comment arrive-t-on à impulser le développement d’infrastructures, à donner du plaisir à voir et de la joie à assister à une compétition sportive par rapport à une autre organisée par un même pays ? Avec un budget 8 fois inférieur à celui de la course motonautique Class 1 offshore et 16 fois moins important que celui du New York forum Africa, la tropicale Amissa Bongo offre une visibilité au Gabon à l’étranger durant plus d’un mois, grâce à la campagne médiatique organisée autour de cet évènement.

Comme chaque année, cette épreuve inédite sur le continent africain, qui permet aux coureurs africains de se confronter aux coureurs professionnels du Tour de France, parvient à s’entourer des partenaires locaux motivés pour assurer la réussite de ce qui aujourd’hui est perçu comme le nouveau rendez-vous annuel sportif du pays.

Pour cette huitième édition, ce sont 15 équipes dont 9 sélections africaines, l’Erythrée, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, l’Ethiopie, le Gabon, le Kenya, le Maroc, le Rwanda et 6 équipes professionnelles, Team Europcar, Cofidis, Lampre-Merida, Lotto-Belisol, Mtn-Qhubeka, Groupement sportif Pétrolier Algérie, qui disputeront les différents trophées mis en jeu.