Le Fonds forestier national (FFN), récemment porté sur les fonts baptismaux, dont l’objectif est de contribuer à la gestion durable des ressources forestières ainsi qu’à leur pérennisation, via le renforcement des capacités du secteur eau et forêt, a vu son plan d’action 2013 validé le mercredi 22 mai 2013 à Libreville, à l’issue des travaux de son conseil d’administration.
Pour le lancement effectif des activités de ce Fonds, marqué par des assises présidées par le ministre des Eaux et Forêts, Gabriel Tchango, également président du conseil d’administration de la structure, trois points ont été à l’ordre du jour : l’examen du bilan, le programme de travail et le budget.
Le FFN a pour attributions d’assurer le financement des opérations liées aux missions de service public de l’Etat dans le domaine forestier, notamment en ce qui concerne le suivi et le contrôle des plans d’aménagement des forêts, les opérations d’inventaires du domaine forestier, les programmes de reboisement et de régénération forestière, la promotion de l’industrialisation de la filière forêt-bois, les activités de conservation et de protection de la faune, la vulgarisation des techniques et des résultats de recherche forestière, les formations au niveau national et international et les différentes études des secteurs forêts et environnement.
Benjamin Banguebe Mayoubi, le directeur général, a indiqué à l’ouverture des travaux qu’il s’agit d’un conseil d’administration qui va donner le quitus aux activités prévues pour faire fonctionner effectivement le FFN créé depuis 2010.
Le conseil d’administration avait annoncé au cours de l’exercice précédent, clos en mai 2013, que «les actions étaient portées essentiellement sur l’acquisition des moyens opérationnels de la structure et avait dressé un bilan financier chiffré à 220.430 000 francs CFA sur la base des besoins retenus».
Abordant la question liée au plan du travail 2013, les administrateurs ont tablé sur une meilleure sensibilisation des partenaires et acteurs impliqués dans le secteur forêt/bois, ainsi que des administrations qui accompagnent le FFN. Ils envisagent également de renforcer les capacités du FFN par la formation des responsables et des équipes et de rencontrer les différentes structures similaires au FFN. Les activités identifiées vont s’ajuster dans la marge financière de la dotation budgétaire actuelle. Sur la base de ce budget, les administrateurs ont planifié les activités du FFN afin d’amorcer l’effectivité des missions du FFN.
Le 3 mai dernier, Benjamin Banguebé Mayoubi avait expliqué que «l’opérationnalisation du Fonds pourrait contribuer à redynamiser le secteur forêt-bois et financer des projets retenus dans le cadre du Plan stratégique Gabon émergent». Il est chargé de trouver, à travers le budget de l’Etat, des bailleurs, des partenaires, tous les moyens nécessaires pour financer les activités initiées et programmées par le ministère.
