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Le Gabon plébiscité pour la réduction de risques de catastrophe

Jean-François-Ndongou-le-Ministre-gabonais-de-lIntérieur-386x190Représenté par son ministre de l’Intérieur, Jean-François Ndongou, le Gabon a pris une part active à la 4e plateforme mondiale sur la réduction des risques de catastrophe, tenue à du 19 au 23 mai dernier à Genève, en Suisse.

Il s’est agi pour les participants de faire le point sur l’engagement des états à mettre en œuvre les recommandations contenues dans le Cadre d’action de Hyōgo (CAH) depuis son adoption en 2005 au Japon. Dans toutes les allocutions inaugurales, les Etats ont notamment reconnu la nécessité d’adopter ou de renforcer les systèmes d’alerte précoce, conformément au thème de cette rencontre biannuelle : «Investir aujourd’hui pour notre sécurité demain».

Venu à Genève présenter son niveau d’engagement dans la réduction de risques de catastrophe, le Gabon a été éligible au dialogue de haut niveau qui a suivi la cérémonie d’ouverture. Un prestige pour le pays d’autant plus que sur les 173 délégations des états présents à ce forum, seuls 35 étaient conviés à cette concertation restreinte.

Depuis l’adoption du Cadre d’Action de Hyōgo en 2005, le Gabon, appuyé par des partenaires au développement comme la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), a mis en place des mesures allant dans le sens de la réduction de risques de catastrophe. On peut citer l’élaboration d’un cadre juridique, l’érection d’une direction générale de la prévention de risques, la mise en place d’une plateforme nationale sur la base d’un comité interministériel, avec un système d’alerte précoce, l’élaboration d’une carte nationale des zones à risques, etc. Les plus hautes autorités gabonaises ont également mis la réduction de risques de catastrophe parmi les priorités.

Un plaidoyer a été mené à Genève pour une mobilisation des fonds au bénéfice des pays les plus vulnérables, exposés à tout risque de catastrophe car, au cours des dix dernières années, les séismes et les tsunamis ont tué près de 700 000 personnes, en majorité des enfants ; tandis que les pertes annuelles causées par ces catastrophes sont estimées à près de 200 milliards de dollars.

Après ce bilan d’étape marqué par le rôle prééminent que devraient aussi jouer les collectivités locales, l’ensemble des pays signataires du CAH se retrouveront en 2015 au Japon avec des orientations tournées vers le futur ; pour évaluer définitivement ce premier cadre avant d’envisager un plan d’action post 2015 sous le label de Hyōgo 2.

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