spot_imgspot_img

Grève des taximen à Libreville : la victoire de J.R. Menié

greve-taxi-lbvLa grève générale initiée par le président du Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (SYLTG), Jean Robert Menié a bel et bien eu lieu ce lundi 3 juin, boycottant ainsi la contre-offensive d’Emmanuel Mbongo Fausther, leader d’un syndicat rival, qui, la veille, demandait aux taximen de ne pas respecter le mot d’ordre de son confrère.

Décidément, Jean Robert Menié n’a pas perdu de sa popularité. Si l’on s’en tient au nombre de taximen ayant favorablement répondu à son appel à la grève générale lancé il y a une semaine. Contrairement à d’autres, il apparaît bien évidemment qu’aussi bien pour sa personne que pour les combats qu’il mène, l’homme bénéficie encore de la confiance d’une grande majorité des syndicalistes du secteur des transports terrestres.

En effet, au regard du calvaire vécu par les Librevillois ce lundi 3 juin, on est forcé de penser que face au SYLTG, la Fesysett d’Emmanuel Mbongo Fausther ne fait pas le poids. En effet, l’obligation de marcher promise aux usagers des transports en communs de la capitale aura bel et bien eu lieu. Jean Robert Menié prouvant là que le SYLTG figure résolument parmi les syndicats les plus influents du pays. La grève des taximen affiliés à ce syndicat aura en tout cas fait un nombre considérable de victimes même si les transporteurs clandestins (clando) ont quelque peu soulagé les grappes d’usagers qui continuaient d’attendre un hypothétique taxi. Et il y en avait tout de même, certes en petit nombre, sans doute affiliés au syndicat d’Emmanuel Mbongo Fausther.

Ainsi, d’Okala à Nzeng-Ayong, d’Owendo au Camp des Boys, en passant par les grands carrefours de la capitale, les usagers ont dû se battre -au propre comme figuré- pour espérer trouver un taxi dans le but de se rendre, qui à leur lieu de travail, qui dans leurs établissements scolaires. Dans une ville à la sécurité hypothétique, de nombreux usagers se sont levés tôt, bravant ainsi le risque d’une agression.

Pourtant, deux représentants de la Fesysett, parmi lesquels le responsable principal auront usé de tous les mots du monde dans le but de faire barrage à cette grève dite sans fondement et surtout mal venue au moment où une concertation est engagée avec le gouvernement dans l’objectif d’apporter des solutions aux différents problèmes qui gangrènent le secteur depuis plusieurs années.

Plus entendu, Jean Robert Menié a donc triomphé de la Fesysett. Mais que dire du calvaire des populations ? La matérialisation de la menace brandie par le responsable du SYLTG a occasionné plusieurs difficultés avec la hausse des prix du transport, passé à l’occasion du quitte au double, voire au triple et davantage encore. La grève devrait s’étendre jusqu’au mercredi 5 juin prochain. Pourra-t-elle vraiment se poursuivre, au regard de la cupidité des taximen eux-mêmes, alors qu’ils dénoncent celle des policiers et gendarmes ?

Exprimez-vous!

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

spot_imgspot_img

Articles apparentés

spot_imgspot_img

Suivez-nous!

1,877FansJ'aime
133SuiveursSuivre
558AbonnésS'abonner

RÉCENTS ARTICLES