spot_imgspot_img

La guerre du Refeseg contre la «féminisation de la pauvreté»

Rose-RogombeRéunies depuis mardi 18 juin dernier au tour d’un séminaire, les parlementaires du Réseau des femmes sénateurs du Gabon (Refeseg) ont traité de l’autonomisation économique des femmes en République gabonaise dans le but d’instruire l’assistance sur les différentes stratégies nécessaires à leur prise en charge au sein de la société.

Conscientes de la place qu’occupe la femme africaine et particulièrement la femme gabonaise au sein de la société et dans certaines familles bien souvent conservatrices, les femmes parlementaires réunies autour du Refeseg se sont données rendez-vous dans le Haut-Ogooué, à Franceville, dans l’objectif de discuter avec les femmes de cette localité des difficultés qu’éprouvent de nombreuses Gabonaises à pouvoir subvenir à leurs besoins elles-mêmes pour ainsi sortir de l’état de dépendance dans lequel plus de la moitié d’entre elles se trouvent.

A cet effet, il s’est agi pour Rose Francine Rogombé, présidente du Sénat et par ailleurs présidente d’honneur du séminaire, d’entretenir ses collègues parlementaires et l’ensemble des femmes venues pour l’occasion sur les stratégies pouvant permettre de parvenir à l’autonomisation de ces dernières. Ainsi, le séminaire mué en atelier a porté sur deux principaux points : le cadre légal de l’autonomisation économique de la femme gabonaise et la législation de l’environnement pour le développement durable. Selon la présidente d’honneur, les points abordés au cours du séminaire relèvent d’une certaine importance dans la mesure où la question du bien-être de la femme et celle de la préservation de l’environnement «cadrent avec la vision du chef de l’Etat dans sa volonté de réformer en profondeur la structure juridique de l’économique en vue d’accélérer la croissance : des thèmes qui répondent également aux objectifs du Réseau».

Par ailleurs, si le maire de la ville de Franceville a reconnu la «haute responsabilité des femmes», c’est que selon lui, les femmes sont «complémentaires» et apparaissent pour ce dernier comme «la cheville ouvrière de la politique de l’Emergence» ; une marque d’intérêt que la vice-présidente du Refeseg, n’a pas manqué de saluer avant de rappeler à l’assistance que le femme a bel et bien un rôle à jouer dans le développement du pays et que le gouvernement devra œuvrer à «éradiquer la féminisation de la pauvreté» s’il veut mener à bien les missions qui sont les siennes. Gageons donc que l’appel du Refeseg sera attendu aussi bien par les principales intéressées afin qu’elles trouvent d’elles-mêmes les moyens de sortir de leur dépendance économique que par les autorités compétentes dans l’objectif qu’une véritable politique d’accompagnement des initiatives des femmes rurales soit mis en place.

Exprimez-vous!

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

spot_imgspot_img

Articles apparentés

spot_imgspot_img

Suivez-nous!

1,877FansJ'aime
133SuiveursSuivre
558AbonnésS'abonner

RÉCENTS ARTICLES