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Les adhérents de l’ONEP optent pour La Concorde

AURAT-SG-ONEP1Réunis pour son 3e congrès extraordinaire, le 14 septembre 2013 à son siège basé à Port-Gentil, pour décider de la nouvelle équipe dirigeante et des actions à mener pour l’intérêt des travailleurs gabonais du secteur pétrolier, les membres de l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep) n’ont pu s’accorder que vingt quatre heures plus tard.

Suite à la démission de la moitié des membres de son bureau national conduit par Guy Roger Aurat Reteno, jusque-là secrétaire général, les adhérents de l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep) viennent de porter à la tête de la structure un nouvel organe décisionnel.

Deux camp s’opposaient durant ce qui a été qualifié de «congrès de tous les dangers» : la liste «La Concorde» conduite par Paul Aimé Bagafou, ayant pour devise «ensemble pour le rayonnement de l’Onep» et la liste dite des «Refondateurs», porté par Jean Louis Ibouili-Djembi, employé de la Société gabonaise de raffinage (Sogara) dont l’objectif était de redonner «l’Onep aux adhérents».

Finalement, à l’issue des débats houleux et fort controversés le corps électoral a choisi d’accorder sa confiance et son vote à la liste «La Concorde» de Paul Aimé Bagafou. Pourtant, la veille du scrutin, cette liste n’était pas très cotée auprès des adhérents de base qui la soupçonnaient d’être en course pour couvrir l’ancien bureau national qui, selon ces adhérents, s’opposait aux «personnes qui viendraient fouiller dans les poubelles. [Ce du fait] que pendant leur règne, les membres du bureau national auraient signé un pacte avec le pouvoir et, en contrepartie, ils auraient reçu des sommes d’argent».

De l’avis de quelques membres, le camp «La Concorde» avait pour avantage de compter quelques figures bien connues pour leur engagement, à l’instar de Lambert Mbolo Oyé, secrétaire national du bureau sortant, et Aimé Ipandi, délégué du personnel de la société Satram, connu pour ses qualités d’orateur, notamment lors de grands mouvements menés par le syndicat.

Paul Aimé Bagafou, le nouveau leader du plus puissant des syndicats du pays est un employé de la société Addax Petroleum. Il devrait avoir pour premier chantier de combattre les représailles de certaines compagnies pétrolières contre ses syndiqués, notamment la société Perenco qui a obtenu de l’administration du Travail le licenciement de quatre délégués du personnel Onep pour le rôle qu’ils ont joué au cours de la précédente grève de cette organisation. Le 30 juillet dernier, en effet, l’Onep a déploré ces agissements de la part d’une compagnie qui compte tout de même dans ses rangs des travailleurs étrangers en situation irrégulière, indiquant que cet état des choses fait «régresser le dialogue social» et qu’il ne «garantit plus un climat social apaisé et parallèlement un climat des affaires fiables pour les investisseurs dans le secteur pétrolier et activités connexes.»

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